Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences Devant les inconvénients maintes fois montrés des évaluations par la note, certains pays comme la Belgique tentent de passer à l’évaluation par les compétences.En France, à côté des livrets de maternelle et des évaluations nationales en CE2, 6e, 5e et seconde, des professeurs tentent de sortir un peu de notre système traditionnel dans une perspective d’évaluation formative. Un témoignage concret au collège en français, en sixième et cinquième. « - M’dame, c’est noté ? - Non, ce n’est pas noté, c’est évalué ! » Beaucoup d’élèves et leurs parents se comportent en consommateurs attendant une note comme on attend une rétribution : « tout travail mérite salaire »... L’institution néanmoins s’inquiète de la violence scolaire, nous apprend, à nous enseignants, qu’il faut combattre l’échec scolaire (comme on réduirait la « fracture sociale » ?) De quelques conséquences de l’abus des notes L’utilisation des notes chiffrées engendre des effets négatifs non négligeables. Une évaluation différenciée
Evaluer l'expérimentation Introduction L’équipe de la Mission académique aux innovations et expérimentations pédagogiques (MAIE) est heureuse de vous communiquer le document ci-joint. Il découle des travaux qui se sont déroulés le 14 février 2007 au lycée Guillaume Tirel à Paris, à l’occasion d’un séminaire académique organisé par la MAIE, portant sur le thème de l’évaluation. Bruno MAGLIULO, IA-IPR, Responsable de la MAIE Rappel sur le contexte et le déroulement du programme Ce document rend compte du séminaire « Evaluer » organisé par la MAIE de l’académie de Paris, à l’intention des équipes en expérimentation et en innovation, tenu le 14 février 2007 au lycée hôtelier Guillaume Tirel. Ouverture de la séance Mokthar Kaddouri, Maitre de conférence, CNAM de Paris Le thème de l’évaluation en éducation et en formation est ancien, récurrent, donc très actuel. ¾ Faut-il évaluer ? Tableau 1 ¾ Les objets d’évaluation renseignent plus sur l’évaluateur et son intention que sur l’action elle-même.
Evaluer l'expérimentation Introduction L’équipe de la Mission académique aux innovations et expérimentations pédagogiques (MAIE) est heureuse de vous communiquer le document ci-joint. Il découle des travaux qui se sont déroulés le 14 février 2007 au lycée Guillaume Tirel à Paris, à l’occasion d’un séminaire académique organisé par la MAIE, portant sur le thème de l’évaluation. Ce séminaire était plus particulièrement destiné aux équipes académiques conduisant des expérimentations et innovations, ainsi qu’à des personnels de direction et d’inspection. Cette journée est consécutive à la mise en œuvre de l’article 34 de la loi d’orientation pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005, qui offre l’opportunité qu’au sein de chaque école ou établissement, des équipes puissent s’engager dans un processus expérimental. Bruno MAGLIULO, IA-IPR, Responsable de la MAIE Ouverture de la séance Mokthar Kaddouri, Maitre de conférence, CNAM de Paris ¾ Faut-il évaluer ? Tableau 1
Evaluer les compétences (2) : pour éviter les réussites et les échecs abusifs Dans un premier article sur l’évaluation des compétences, nous présentions de manière synthétique des propositions de la recherche qui permettent de répondre à la question : comment évaluer les élèves dans la classe ? Un des enjeux cerné est d’aborder avec les élèves des situations complexes, qui évitent la parcellisation, notamment celle des procédures. Apprendre ne nécessite pas forcément de partir du simple au complexe. La traitement global d’une tâche est plus stimulant et évite d’enfermer les élèves dans les procédures, en leur donnant toutefois l’occasion de les travailler et de les relier pour faire sens. Mais comment éviter l’empilement et de se noyer dans les items à valider ? Cette critique est la principale adressée au Livret Personnel de Compétences. Là encore la recherche nous permet d’éclairer cette question. Pour Roegiers, la notion de critère est ici essentielle. La règle des 2/3 : pour déclarer un élève compétent, chaque critère minimal doit être respecté. Like this:
Formation et évaluation des élèves en S et ES Dans le cadre du plan académique de formation, sept regroupements sur le thème Formation et évaluation des élèves dans les séries S et ES ont été organisés à l'attention de tous les lycées par les IA-IPR de mathématiques, courant novembre et décembre 2004. Ces journées ont permis de présenter de nombreuses informations, de réfléchir et d'échanger à propos de l'évolution des modalités du baccalauréat en séries S et ES (QCM, questions ouvertes, restitution de connaissance) et des épreuves orales du second groupe. Plusieurs professeurs de chaque établissement (de un à quatre) étaient invités à représenter leurs collègues à ces réunions. Au sommaire de cette page Calendrier Programme Matin Intervention de l'IA-IPR animateur de la journée Deux ateliers en parallèle : "Les QCM" et "L'oral en mathématiques au second groupe d'épreuves du bac" Après midi Deux ateliers en parallèle "Les questions ouvertes" et "La restitution organisée de connaissances" Synthèse des travaux en ateliers, échange final Objectifs
Chap 14 - Revenir aux modes d'évaluation Chapitre 14 – Comment il faut revenir à la variété des modes d’évaluation Où le lecteur est invité à une nouvelle Loi de la Relativité en évaluation : « Dès que l’on crée un repérage, on crée de l’inertie », disait Albert Einstein. Gare aux risques de nos repérages évaluatifs et de leurs entraînements obsédants. Un principal de nos amis, ancien formateur par ailleurs, pensant à nous, lors de sa première année dans un collège très républicain dans la composition de son public scolaire, a entrepris de faire la recension de tous les actes d’évaluation, par la seule voie de la notation, qui faisait la performance (ou non) de son établissement, en vue d’un débat avec ses enseignants. Une telle prolifération de notes monocordes semble répandue dans nos établissements, tellement que nous n’y prêtons plus attention (ou intérêt). Evaluer peut rendre fol ! La subjectivité est nécessaire, si elle est prudente et réflexive. En guise d’exergue, nous allons alors nous appuyer sur la définition de J.
Evaluer les compétences, un défi Le Conseil Supérieur des Programmes planche actuellement sur la redéfinition du socle commun et des programmes. Il est important d’examiner dès ce stade un levier important du changement pédagogique : l’évaluation des compétences. En effet, reporter cette question à un deuxième temps, c’est prendre le risque de retomber dans les errements du LPC. Mais comment évaluer les compétences des élèves ? La recherche peut nous y aider. Qu’est-ce qu’être compétent ? « Parmi les multiples définitions possibles, on s’accorde souvent sur l’idée que l’élève compétent est celui qui est capable de résoudre des tâches complexes et inédites qui demandent le choix et la combinaison de procédures apprises » Or, la plupart des enseignants estiment logiquement que l’évaluation doit porter sur ce qui a été enseigné. Reste à savoir comment certifier qu’une compétence est maîtrisée et comment organiser les évaluations. Des procédures pour évaluer les compétences ? • L’habileté (quoi faire ?) 1. 2. 3. à consulter :
Le Lycée et le bac La politique éducative du ministre de l’éducation nationale peut sembler aujourd’hui assez étonnante. Ainsi, après avoir très largement critiqué le « pédagogisme » qui aurait pris le pouvoir dans l’école primaire, le voilà qu’il propose une réforme ambitieuse du lycée qui paraît très largement inspirée des réflexions menées ces dernières années par les « pédagogues ». Le lycée qu’on nous annonce serait modularisé, fondé sur une conception plus ouverte du travail des élèves, avec une marge de choix beaucoup plus grande et des heures de suivi ou soutien personnalisé. La contradiction se résout, de manière très traditionnelle, en faisant appel à l’idéologie largement dominante aujourd’hui : les jeunes enfants doivent acquérir les mécanismes et les savoirs de base qui, permettent, plus tard, de laisser aux grands adolescents qu’ils seront devenus, une grande marge d’initiative. 3) Le lycée doit mettre en place un suivi rigoureux des élèves.
Evaluation dynamique, différentielle et par compétences : Inclas J'ai toujours été en difficulté devant le fait d'évaluer des travaux d'élèves sans un barème précis. Je me suis toujours aussi senti très géné lorsqu'il faut évaluer une compétence globale, différencier l'évaluation en fonction des profils des élèves et de leurs objectifs. Je suis souvent le témoin de progrès sensibles, d'efforts importants, qui ne sont pas immédiatement suivis d'effets dans les résultats d'évaluation en classe, ou au contraire de relachements de concentration, de travail, de régularité. Comment donner un instrument de mesure aux élèves autrement que celui d'attendre la note de la prochaine évaluation en classe afin qu'ils puissent infléchir leur résultats ou de plaquer une souvent trop artificielle note de devoir maison?. Je ne sais pas si j'ai résolu la question mais j'ai fait un pas, ce qui me parait déjà pas mal. Il est aussi possible de remarquer un progrès sensible sur un comportement, dans la rédaction d'un devoir, ou dans la concentration en classe.
L’évaluation est une vraie patate chaude ! En ces temps de conférence nationale sur l’évaluation, voici une vidéo extrêmement intéressante de Marc-André Lalande, un collègue québecquois, qui traite avec humour la question de l’évaluation tout en soulevant nombre de points essentiels. Petit verbatim des principaux éléments abordés dans la vidéo : L’évaluation est un outil, pas une fin en soi, il est temps de rafraîchir nos pratiques en évaluation, notamment (mais pas seulement) à cause du numérique. Définition : L’évaluation est une démarche qui consiste à offrir une rétroaction suite à l’analyse d’un processus, d’une réalisation ou d’une combinaison des deux. la rétroaction peut varier en quantité, de maigre à exhaustivel’étendue de l’analyse se situe entre le superficiel et l’approfondile processus comme la réalisation peut aller du simple déclaratif procédural au plus complexe “Les examens normalisés sont de bien mauvaises mesures de tout ce qui compte intellectuellement parlant.” parce que c’est facile à administrer ? J'aime :
La raison d’être et l’intérêt de l’évaluation des compétences Prolongeant mon billet sur La Classe, une communauté en ligne directe et mes interrogations relatives à la gestion de l'humain en pédagogie, je vous propose de découvrir ce que j'ai retenu de cet article. On y trouve notamment une référence aux travaux d’Amartya Sen sur l’approche par les capacités qui incite à prendre en considération l’étendue de la "liberté réelle" de l'individu. Ces travaux bien que très éloignés de mes préoccupations quotidiennes soulignent avec pertinence la nécessité de ré-introduire l'humain dans nos pratiques pédagogiques. Je retiens que l'évaluation des compétences facilite : l'appropriation, le ré-investissement des connaissances ;l'aisance gratifiante a les recombiner et a les reactiver en contexte ; ce qui, selon moi, renforce l'apprenant en tant qu'être humain autonome dans sa capacité à agir en situation d’incertitude relative face à un probleme complexe ou inédit. Découvrez ci-dessous la carte heuristique :
Fonctions de l'évaluation Rien n’est dit sur noter ou des calculs de moyennes. Il s’agit d’extraire de la valeur d’un acte, d’un travail, au regard de décisions : l’évaluation est ou doit être finalisée. Classiquement, on distingue cinq fonctions : La pratique la plus répandue reste celle de l’évaluation sommative qui a contaminé tout rapport entre enseignant et élèves. Un principal de collège de taille moyenne avait calculé le nombre approximatif de notes chiffrées délivrées au cours d’une année scolaire : sur les seuls bulletins trimestriels, près de 18000 notes, mais rapportés aux nombres de notes dans les disciplines, près de 90 000 notes. On espère qu’elles ont toutes une fonction bien assurée et bien comprise. Quel évaluateur êtes-vous ? Une étude de la DEP (ministère de l’Éducation nationale) analyse les pratiques d’évaluation des enseignants au collège en trois portraits types. Un second groupe (38 % des enseignants), principalement des professeurs de français, de langues et d’histoire-géographie.
Correction : quelques pistes pour faire fructifier l'erreur - LeWebPédagogique Sisyphe avait son rocher, les profs ont leurs copies. Sport pratiqué par le corps professoral, la correction de copies a ses sprinteurs, ses coureurs de fond mais compte peu de passionnés. Il en est de même pour les élèves : la correction d’un devoir les mobilise peu alors que c’est une étape importante de l’apprentissage. 1. C’est une pratique courante à l’école ou en cours de Français. « En orthographe comme en production d’écrits, nous demandons aux élèves de se relire suivant un code. (…) Chaque élève recevra une fiche. L’idéal est de distribuer et d’expliquer le code de correction au début de l’année : pour composer le code de correction ci-dessous (premier jet), j’ai associé un verbe d’action à un symbole et à sa signification. Piste d’utilisation 1 : corriger, c’est faire fructifier l’erreur. Piste d’utilisation 2 : le code de correction est également un support qui peut être utilisé à la maison pour comprendre à tête reposée ce qui a manqué. 2. 3.