L'histoire de Naples plombée par le Vésuve Beurk : les sédiments qui traînent sous la surface de Naples contiennent des traces de plomb, et rappellent que l’eau de ville était salement contaminée durant l’Antiquité. Les Romains utilisaient en effet des tuyaux de plomb, qui se dissolvait dans l’eau et contaminait les fontaines et tout le réseau hydraulique jusqu’au port où elle se déversait. Mais il y a aussi de précieuses informations sur l’histoire de Naples à tirer de cette pollution au plomb : dans le cadre d’une fouille préventive avant la construction d’une ligne de métro napolitaine, une équipe de recherche a pu mesurer la quantité de plomb conservée dans le port antique enseveli. Première découverte intéressante, il y a une disparition du plomb dans les couches de sédiments qui correspondent à la grande éruption du Vésuve en 79 après J. Répartition de la pluie d'éjectas (en noir) lors de l’éruption du Vésuve en 79. Des tuyaux de plomb romains du Ier siècle. Camille Gévaudan
(20+) Saga Ferrante Il y a en ce moment un écrivain qui provoque un emballement spectaculaire, sur les réseaux sociaux comme dans les vieux médias, en Italie et en France comme en Espagne, mais surtout en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Sur Twitter, en suivant le hashtag #FerranteFever, on trouve des commentaires dont le nombre et l’émotivité sont dignes des lecteurs de Harry Potter. Les chroniqueurs de Vanity Fair et du Guardian sont à peine moins fébriles. Dans le New Yorker, la journaliste Molly Fischer affirme : «Quand je lis ces romans, je m’aperçois que je ne peux pas m’arrêter.» Notons que les romans d’Elena Ferrante sont traduits en anglais par Ann Goldstein, également du New Yorker. On apprend que les romancières Zadie Smith, Jhumpa Lahiri et Claire Messud font partie de ses fans. 1- Qui est Elena Ferrante ? Personne n’a jamais vu sa tête, ni entendu sa voix, son identité est un mystère. 2- Que trouve-t-on dans la suite napolitaine ? 3- Un roman féminin ou un roman féministe? Natalie Levisalles
Naples, tout le monde descend Tout le monde vous le dira : le Naples d’aujourd’hui n’est jamais - même si la douceur du climat se prête mal à cette métaphore - que la partie émergée de l’iceberg. Il y a une ville sous la ville, décalque quasi exact de celle qui s’offre à la vue. Dans ce millefeuille spatiotemporel, si l’on creuse encore, il est certain que la ville souterraine en cache encore une autre. Car ici, disent les archéologues, on a commencé à remuer la terre il y a au moins cinq mille ans, soit bien avant que les Grecs, pour édifier Neapolis, n’extraient des carrières le tuf, une roche tendre, résultant de la consolidation des débris volcaniques issus du Vésuve tout proche. L’entrée des catacombes de San Gennaro (Ve siècle avant J. Via Sant’Anna di Palazzo Une des portes d’entrée de ce royaume des morts bien vivant se situe dans la vieille ville, via Sant’Anna di Palazzo. La citerne d’Auguste La guerre, c’est bien, à condition d’en sortir. Le théâtre secret de Néron Vico del Grottone Teatro instabile
Padre Pio, supersaint Elle vient chaque matin depuis trente-cinq ans, la petite vieille au fichu noir. Tous les jours, elle grimpe à l'assaut de la colline, son cabas serré sous le bras, pour aller s'asseoir une heure ou deux près du tombeau de granit noir où repose «son» saint. Dans le silence de la crypte, elle lui murmure des mots d'amour, des mots de piété passionnée pour le remercier d'avoir, par ses prières, sauvé sa bambina Giovanna de 8 ans, terrassée par une péritonite. Son histoire peu commune débute en 1887 à Pietrelcina, un petit bourg perdu de Campanie, dans le sud de l'Italie. Après son ordination, sa santé précaire lui vaut d'être envoyé en 1916 dans un couvent perdu du mont Gargano, à San Giovanni Rotondo, un village minuscule et miséreux au nord des Pouilles, dont le climat sain devrait rétablir sa santé. Dépassé par son propre destin Mais, pour Donato Calabrese, le vrai miracle n'est pas là: «Le plus important, c'est sa spiritualité!»
Royaume de Naples Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes »(janvier 2012). Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. Royaume de NaplesRegno di Napoli Localisation du royaume de Naples (en orange). Le royaume de Naples (en italien : Regno di Napoli) est la dénomination courante mais non officielle de l'ancien royaume d'Italie méridionale dont la capitale était Naples. Histoire[modifier | modifier le code] Période angevine[modifier | modifier le code] Le royaume naquit de la scission de fait du royaume de Sicile, provoquée par les Vêpres siciliennes de 1282. La dynastie angevine de Naples, par le jeu des successions, s'empara aussi de la couronne de Hongrie. Période aragonaise[modifier | modifier le code] Période espagnole[modifier | modifier le code] La maison de la Trémoille éleva des prétentions au royaume de Naples.
Charles Ier de Sicile Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Charles d'Anjou ( – ), roi de Naples et de Sicile (1266-1285), est le dernier fils du roi de France Louis VIII et de Blanche de Castille. Comte d’Anjou et du Maine, il devient comte de Provence par son mariage avec Béatrice de Provence en 1246. Il accompagne Louis IX pendant la septième croisade en 1248[1]. Allié à la papauté, il s'empare de Naples et de la Sicile, en battant Manfred et Conradin à Bénévent (1266) et à Tagliacozzo (1268). Il étend son pouvoir dans les Balkans et devient en 1277 le prétendant au trône de Jérusalem. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Charles nait à la fin du mois de mars 1227. En 1237, à onze ans, Charles est à la cour de son frère, Robert d'Artois. Comte de Provence[modifier | modifier le code] Dès le début de son gouvernement, Charles doit faire face à un important parti anti-français. Charles débarque en Provence en avril 1251.
Les Angevins de Naples Frederic II Hohenstaufen a fondé l’université en 1224, considérant Naples comme capitale intellectuelle tandis que Palerme détenait un rôle politique. Cette université est restée unique en Italie méridionale pendant sept siècles. Après la défaite du fils de Frederic, Manfred, à Naples en 1266, le royaume de la Sicile a été confié par le pape Clement IV à Charles d’Anjou, qui transféra la capitale de Palerme à Naples. Il fit du Chateau Neuf (Castel Nuovo) sa résidence autour duquel la construction des palais des nobles forma un nouveau quartier. Pendant son règne de nouvelles églises gothiques ont été construites, dont Santa Chiara, San Lorenzo Maggiore, Santa Maria Donna Regina et la cathédrale. En 1284, suite à la révolte des Vêpres Siciliennes, les Angevins perdirent la partie insulaire à l’avantage des Aragonais. Quand ils étaient unifiés, les deux Royaumes étaient appelés « Sicile« .
Jacques Heers, Les Angevins à Naples, naissance d'une capitale Néapolis, ville nouvelle fondée par des colons grecs au VIe siècle avant notre ère, restait encore imprégnée de culture hellénique lorsqu'elle devint, à l'époque romaine, la plaisante ville chantée par Horace et Virgile. Le christianisme s'y développa précocement, comme l'atteste la présence des catacombes de San Gaudioso et du baptistère du duomo, mais lors de la chute de l'empire, les Napolitains se rallièrent en nombre au parti des Goths et s'attirèrent les foudres de Bélisaire en 536. Reprise un temps par les Goths de Totila, elle revint enfin à Byzance en 553 et resta sous le contrôle de l'exarchat de Ravenne. Elle résista longtemps aux assauts des Lombards, mais finit par succomber pour devenir peu de temps après, en 1077, vassale des Normands. La conquête angevine Naples fut certainement l'une des toutes premières et des plus brillantes villes de cour d'Occident. Le renouveau urbain La société Naples devient un grand port Naples ne disposait pas encore d'un vrai port. et monastères…