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Oui aux compétences à l’école, mais pas n’importe comment !

Oui aux compétences à l’école, mais pas n’importe comment !
Ce texte de Jean-Michel Zakhartchouk est une réponse au journal Libération qui a publié le 31 octobre 2012 un article sur le Livret Personnel de Compétences, en donnant la parole à quatre collègues. Il est trop facile de se moquer du livret de compétences utilisé dans les écoles et collèges et qui va être « simplifié », comme le font les enseignants interrogés dans le numéro de mercredi 31 octobre de Libération, pages 14 et 15 « un livret de compétences qui perd des cases ». Oui, on peut toujours se gausser de telle formulation, en reprochant d’ailleurs aux compétences énoncées dans ce livret à la fois d’être trop générales et floues, et trop détaillées et relevant d’une « bureaucratisation du savoir ». Oui, on peut dénoncer l’ « usine à cases », une expression d’ailleurs due à quelques-uns dont je suis qui sont en réalité des défenseurs d’un vrai livret de suivi des compétences, fonctionnel et d’usage simple. Like this: J'aime chargement… À propos de Anthony Lozac'h Related:  Evaluation - Pour l'abolition de la note scolaire ?évaluation

Évaluer pour mieux faire apprendre, un défi pour l’École, selon Olivier Rey Olivier Rey est ingénieur de recherche en éducation, responsable du service Veille & Analyses de l’Institut français de l’éducation à l’ENS de Lyon, spécialisé sur les questions d’évaluation, de curriculum et de développement des compétences en contexte scolaire. 1. Vous venez de publier, avec Annie Feyfant, un dossier de veille de l’Ifé intitulé "évaluer pour [mieux] faire apprendre" ? Peut-on dire que le titre que vous avez choisi reste encore un défi pour l’école française ? C’est un défi pour l’École car dans une large mesure, celle-ci est articulée autour d’épreuves d’évaluation qui ont pour fonction de contrôler ce qu’ont fait les élèves plus que de les aider dans les apprentissages. C’est en ce sens qu’on évoque parfois une faible culture de l’évaluation en France : on ne vise pas là le manque d’évaluations – il y en a même sans doute trop ! Les croyances restent fortes quand à l’usage de la notation-sanction pour motiver les élèves. 2. 3. 4. Sélection de lectures : J'aime :

Fatigue C’est entendu. Le socle commun va inéluctablement livrer aux patrons qui s’en frottent les mains sous leur chapeau haut de forme les malheureux pauvres qui, n’apprenant tout au mieux qu’un vague lire-écrire-compter, n’auront aucun moyen d’échapper à la terrible logique libérale. Sauf s’ils se retrouvent au chômage. C’est évident. Le livret de compétences, même simplifié, va entrainer le fichage généralisé de la population « dangereuse ». C’est clair comme de l’eau de roche. Cela saute aux yeux. C’est diabolique. C’est une nécessité : il va falloir s’opposer de toutes nos forces à ce socle, à ces compétences, au nom des savoirs offensés, attaqués, dévoyés. Qui a dit que j’exagérais, que je caricaturais, que je faisais de la mauvaise polémique ? Photo vignette : Mathilde Bernos

Le souffle de l'innovation pédagogique sur Educatice Comment innover dans l'Education nationale ? Salle comble, mercredi 20 novembre pour la conférence « TICE et pratiques innovantes » organisée par le Café pédagogique. Des enseignants innovants ont partagé avec de nombreux enseignants présents le souffle de leur engagement. Le débat a fourni une occasion nouvelle de tracer des pistes communes. De là à penser que « l’avenir de l’innovation est la clé d’une refondation », il n’y a qu’un pas. Laurence Juin, professeur en lycée professionnel de Français et d’Histoire-Géographie à La Rochelle, a présenté le projet « La sérendipité », un terme étrange qui désigne « atteindre quelque chose d’inattendu par maladresse, chance ou erreur ». A Brest, Monique Argoualc’h, professeur de Français travaille en « classe relais ». Khaled Bahloul, professeur en lycée professionnel s’est demandé comment motiver les élèves de lycée professionnel par le numérique et réduire les difficultés scolaires qu’ils rencontrent. Samra Bonvoisin K. L Juin et les réseaux

#sansnotes – et maintenant, les questions qui fâchent Pour conclure cette première partie du dossier consacré aux évaluations sans notes, nous abordons trois questions qui traversent le débat public, questions d’ordre politique, pédagogique, éducatif. Pour y répondre, des extraits d’articles de blogs, ou des spécialistes et praticiens de terrain prennent la parole pour livrer leur analyse. Nous partirons pour cela des trois idées reçues suivantes. La fin des notes, une idée de gauche ? Dans son article « Les notes, une menace ? Claude Lelièvre, malicieux, a rappelé sur son blog les termes d’un débat posé lors du congrès d’Amiens, en 1968. 1968… encore un coup des soixante-huitards… pensez-vous ! « Il y a tout juste quarante ans, du 15 au 17 mars 1968, s’est tenu à Amiens un colloque des plus surprenants avec la participation de la fine fleur des hauts fonctionnaires de l’éducation nationale et des chercheurs en éducation. 2.

Vous avez dit…Approche par compétence | Tice-pro Je vous propose un résumé des excellents travaux de M. Henri Boudreault professeur à L’UQAM (Canada). Il est question d’un modèle d’apprentissage basé sur le développement des compétences dans un contexte de formation professionnelle et technique. En deux mots un enseignant doit être capable de distinguer les objets d’apprentissage d’une formation, être capable de développer les concepts liés et de les rendre perceptibles et compréhensibles. 1) La compétence professionnelle c’est quoi ??? La compétence professionnelle est au-delà de la simple acquisition de connaissances ou du développement d’habiletés. Le rôle d’un professeur est donc de mettre en œuvre des situations d’apprentissages contextualisées permettant de relever les défis didactiques authentifiés : Comprendre, réussir, réaliser, s’dapater etc. 2) Les 4 étapes de la compétence Etape 1 : L’exploration faire prendre conscience de ce qu’il reste à découvrir, susciter l’envie. Etape3 : Contextualiser les apprentissages.

Des élèves de seconde sans notes, en test à Confolens L’établissement propose une classe de seconde expérimentale. Des grilles de compétences remplacent les notes. C’est moins de pression pour les élèves. 532 élèves vont faire leur rentrée, demain, au lycée émile-Roux, à Confolens. Parmi eux, 24 devraient vivre une année un peu particulière. Ils sont inscrits en seconde expérimentale. Pour eux, pas de notes cette année: elles seront remplacées par des grilles de compétences qui permettront de mesurer leurs acquis. Cette classe à effectif réduit comptera à peu près autant de filles que de garçons, qui suivront différentes options: "sciences de l’ingénieur" ou "littérature et société", mais aussi "principes fondamentaux de l’économie et de la gestion". L’objectif est avant tout pédagogique. Nouvelles options Durant l’année, cette seconde expérimentale créera même sa mini-entreprise. Une nouveauté qui vient s’ajouter à un dispositif qui a déjà fait ses preuves, au sein du lycée: le "pass’en sup".

Les pré-requis à la suppression des notes - Changer l'Ecole Les expériences de suppression des notes dans des classes de collège ont tendance à se multiplier ces dernières années. Il me semble qu'au delà d'un travail militant, effectué sur le terrain par des personnels de direction et des enseignants conscients des enjeux de la question, cette tendance ait été renforcée par la mise en place en 2005 d'un droit à l'expérimentation dans le cadre de l'article 34 de la loi d'orientation. Sur la question de la suppression des notes, l'innovation "institutionnelle" et l'innovation "de terrain" peuvent donc se rencontrer, et cette double paternité est souvent un gage de réussite. Mais la volonté ne suffit pas toujours. J'ai moi même accompagné, à la direction d'un collège d'Indre-et-Loire, une expérimentation de suppression de notes dans un cours de mathématiques de 4e. - Un chef d'établissement qui impulse, ou qui aide à la mise en oeuvre si l'impulsion vient d'un enseignant ou d'une équipe. - Une progressivité dans la mise en oeuvre.

Le brevet, et après? On vient de l’apprendre : 800 000 élèves étaient inscrits l'an dernier au diplôme national du brevet, 780 000 candidats se sont effectivement présentés à l’examen, près de 85 % d'entre eux l'ont réussi. Fort bien ? Le « Diplôme national du brevet » actuel est le résultat d’une histoire foncièrement compliquée et embarrassée ( d’où les multiples appellations et formes du « brevet » qui se sont succédées au cours du temps ), une histoire qui s’est davantage encore ‘’emballée’’ ces dernières années au point que l’on a abouti à un montage tout à fait composite et intenable où différentes ‘’strates’’ se juxtaposent sans se conjuguer. Au cours du temps, le lien du « brevet » avec l’accès à certaines professions s’est nettement distendu. Tout cela pour qui ?

Claude Vidon (proviseur du lycée Corbon à Paris) : "Abandonner les notes, ce n’est pas perdre du pouvoir" Propos recueillis par Emmanuel Vaillant | Publié le , mis à jour le Qu’est-ce qui vous a amené à lancer une expérimentation d’un premier semestre sans note ? La note fait rentrer dans un système de compétition où nos élèves sont déjà stigmatisés. Nous sommes partis d’un constat : nombre d’élèves de seconde arrivent au lycée en étant cassés, en souffrance. A tel point qu’ils ne nous entendent plus, ne nous écoutent plus et ne s’écoutent plus. En quoi le fait de supprimer les notes favoriserait le rapport à l’école ? Si on enlève la note, il reste l’essentiel : la réponse à la question "qu’est-ce que je suis venu faire pendant une heure dans une classe" ? Concrètement, comment ce projet est-il mis en œuvre ? Dans le cadre du lycée professionnel, c’est assez simple car les enseignants sont déjà guidés par des référentiels de compétences. Ce projet a-t-il été facilement accepté par les enseignants ? Comme toute innovation, c’est un projet qui a été mûri au fil des années. A lire

Vers une révolution de l’évaluation des élèves ? Comment rendre l’évaluation scolaire « bienveillante » ? Comment faire pour qu’elle ne soit plus cet instrument de tri au service d’un système élitiste, mais le moyen de faire progresser tous les élèves sans les casser ? C’est une petite révolution que propose le Conseil supérieur des programmes (CSP) en réponse au chantier ouvert par le ministère de l’éducation. Dans le document remis jeudi 27 novembre par le CSP à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et que Le Monde a pu consulter, ce sont tous nos repères en matière d’évaluation qui se trouvent chamboulés : fini l’inflation des contrôles, la profusion de notes et de moyennes. Fini, aussi, le diplôme national du brevet tel qu’on le connaît aujourd’hui, avec sa semaine d’épreuves au mois de juin. Les coefficients seraient aussi rejetés au motif qu’aucune matière ne serait supérieure à une autre Rien ne dit que le ministère ira dans son sens. Lire aussi : Un collège métamorphosé par l’abandon des notes

C'est intéressant de savoir qu'à l'école, le plus utile c'est la compétence, et non les "connaissances"accumulées par l'apprenant; mais aurons-nous toujours le temps de l'évaluer, cette compétence? by hubertaffock Apr 10

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