Évaluer pour mieux faire apprendre, un défi pour l’École, selon Olivier Rey Olivier Rey est ingénieur de recherche en éducation, responsable du service Veille & Analyses de l’Institut français de l’éducation à l’ENS de Lyon, spécialisé sur les questions d’évaluation, de curriculum et de développement des compétences en contexte scolaire. 1. Vous venez de publier, avec Annie Feyfant, un dossier de veille de l’Ifé intitulé "évaluer pour [mieux] faire apprendre" ? Peut-on dire que le titre que vous avez choisi reste encore un défi pour l’école française ? C’est un défi pour l’École car dans une large mesure, celle-ci est articulée autour d’épreuves d’évaluation qui ont pour fonction de contrôler ce qu’ont fait les élèves plus que de les aider dans les apprentissages. C’est en ce sens qu’on évoque parfois une faible culture de l’évaluation en France : on ne vise pas là le manque d’évaluations – il y en a même sans doute trop ! Les croyances restent fortes quand à l’usage de la notation-sanction pour motiver les élèves. 2. 3. 4. Sélection de lectures : J'aime :
Fatigue C’est entendu. Le socle commun va inéluctablement livrer aux patrons qui s’en frottent les mains sous leur chapeau haut de forme les malheureux pauvres qui, n’apprenant tout au mieux qu’un vague lire-écrire-compter, n’auront aucun moyen d’échapper à la terrible logique libérale. Sauf s’ils se retrouvent au chômage. C’est évident. Le livret de compétences, même simplifié, va entrainer le fichage généralisé de la population « dangereuse ». C’est clair comme de l’eau de roche. Cela saute aux yeux. C’est diabolique. C’est une nécessité : il va falloir s’opposer de toutes nos forces à ce socle, à ces compétences, au nom des savoirs offensés, attaqués, dévoyés. Qui a dit que j’exagérais, que je caricaturais, que je faisais de la mauvaise polémique ? Photo vignette : Mathilde Bernos
Le dispositif de ceintures de compétences version 100% numérique Bon alors je vais essayer d’être le plus clair possible là parce que pour la mise en place, je me suis retourné le cerveau un bon moment. J’ai finalement trouvé un moyen de rendre les ceintures de compétences 100% numériques. Il est possible de tout gérer sur tablette (et ordi pour le prof dans la conception). Encore une fois, je prends les précautions d’usage, cet article n’a rien d’injonctif. Il vous sera utile si vous avez envie de rendre le dispositif 100% numérique. Sinon, on est bien d’accord il ne vous servira à rien, et une version papier, bah c’est aussi très efficace. Je précise aussi que la solution est entièrement gratuite et utilisable sur toutes les plateformes : iOS, Android et Windows. Je ne vais pas réexpliquer le fonctionnement des ceintures sinon l’article serait vraiment trop long mais n’hésitez pas à cliquer sur l’onglet Ceintures de compétences à votre gauche. Alors, voilà pour les prérequis : Un compte Office 365 en ligne (gratuit). Puis : L’espace de collaboration
Le souffle de l'innovation pédagogique sur Educatice Comment innover dans l'Education nationale ? Salle comble, mercredi 20 novembre pour la conférence « TICE et pratiques innovantes » organisée par le Café pédagogique. Des enseignants innovants ont partagé avec de nombreux enseignants présents le souffle de leur engagement. Le débat a fourni une occasion nouvelle de tracer des pistes communes. De là à penser que « l’avenir de l’innovation est la clé d’une refondation », il n’y a qu’un pas. Laurence Juin, professeur en lycée professionnel de Français et d’Histoire-Géographie à La Rochelle, a présenté le projet « La sérendipité », un terme étrange qui désigne « atteindre quelque chose d’inattendu par maladresse, chance ou erreur ». A Brest, Monique Argoualc’h, professeur de Français travaille en « classe relais ». Khaled Bahloul, professeur en lycée professionnel s’est demandé comment motiver les élèves de lycée professionnel par le numérique et réduire les difficultés scolaires qu’ils rencontrent. Samra Bonvoisin K. L Juin et les réseaux
#sansnotes – et maintenant, les questions qui fâchent Pour conclure cette première partie du dossier consacré aux évaluations sans notes, nous abordons trois questions qui traversent le débat public, questions d’ordre politique, pédagogique, éducatif. Pour y répondre, des extraits d’articles de blogs, ou des spécialistes et praticiens de terrain prennent la parole pour livrer leur analyse. Nous partirons pour cela des trois idées reçues suivantes. La fin des notes, une idée de gauche ? Dans son article « Les notes, une menace ? Claude Lelièvre, malicieux, a rappelé sur son blog les termes d’un débat posé lors du congrès d’Amiens, en 1968. 1968… encore un coup des soixante-huitards… pensez-vous ! « Il y a tout juste quarante ans, du 15 au 17 mars 1968, s’est tenu à Amiens un colloque des plus surprenants avec la participation de la fine fleur des hauts fonctionnaires de l’éducation nationale et des chercheurs en éducation. 2.
Vous avez dit…Approche par compétence | Tice-pro Je vous propose un résumé des excellents travaux de M. Henri Boudreault professeur à L’UQAM (Canada). Il est question d’un modèle d’apprentissage basé sur le développement des compétences dans un contexte de formation professionnelle et technique. En deux mots un enseignant doit être capable de distinguer les objets d’apprentissage d’une formation, être capable de développer les concepts liés et de les rendre perceptibles et compréhensibles. 1) La compétence professionnelle c’est quoi ??? La compétence professionnelle est au-delà de la simple acquisition de connaissances ou du développement d’habiletés. Le rôle d’un professeur est donc de mettre en œuvre des situations d’apprentissages contextualisées permettant de relever les défis didactiques authentifiés : Comprendre, réussir, réaliser, s’dapater etc. 2) Les 4 étapes de la compétence Etape 1 : L’exploration faire prendre conscience de ce qu’il reste à découvrir, susciter l’envie. Etape3 : Contextualiser les apprentissages.
LES CPS au service des réussites par benedicte.hare sur Genially Les compétences psychosociales au service des réussites Compétences sociales Compétences cognitives Compétences émotionnelles Des liens avec... Les compétences psychosociales Definition Classification « la capacité d'une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. Au sein des objectifs de developpement durable UN CADRE "Education nationale" L'école promotrice de santé Le portail Eduscol "Ecole promotrice de santé" Une labellisation Edusanté en trois étapes progressives Les CPS au sein de l'école promotrice de santé Un vadémécum Des ressources pour accompagner les réflexions Une carte mentale proposant des ressources générales DéfinitionClassificationConférences- formationsRessources pédagogiques mobilisant les trois champs des CPSGroupes de réflexions académiquesGroupes de réflexions académiques: BCR - EDD - Créteil Les compétences cognitives Les compétences cognitives mobilisent deux axes : Une carte mentale spécifique compétences cognitives
Des élèves de seconde sans notes, en test à Confolens L’établissement propose une classe de seconde expérimentale. Des grilles de compétences remplacent les notes. C’est moins de pression pour les élèves. 532 élèves vont faire leur rentrée, demain, au lycée émile-Roux, à Confolens. Parmi eux, 24 devraient vivre une année un peu particulière. Ils sont inscrits en seconde expérimentale. Pour eux, pas de notes cette année: elles seront remplacées par des grilles de compétences qui permettront de mesurer leurs acquis. Cette classe à effectif réduit comptera à peu près autant de filles que de garçons, qui suivront différentes options: "sciences de l’ingénieur" ou "littérature et société", mais aussi "principes fondamentaux de l’économie et de la gestion". L’objectif est avant tout pédagogique. Nouvelles options Durant l’année, cette seconde expérimentale créera même sa mini-entreprise. Une nouveauté qui vient s’ajouter à un dispositif qui a déjà fait ses preuves, au sein du lycée: le "pass’en sup".
Les pré-requis à la suppression des notes - Changer l'Ecole Les expériences de suppression des notes dans des classes de collège ont tendance à se multiplier ces dernières années. Il me semble qu'au delà d'un travail militant, effectué sur le terrain par des personnels de direction et des enseignants conscients des enjeux de la question, cette tendance ait été renforcée par la mise en place en 2005 d'un droit à l'expérimentation dans le cadre de l'article 34 de la loi d'orientation. Sur la question de la suppression des notes, l'innovation "institutionnelle" et l'innovation "de terrain" peuvent donc se rencontrer, et cette double paternité est souvent un gage de réussite. Mais la volonté ne suffit pas toujours. J'ai moi même accompagné, à la direction d'un collège d'Indre-et-Loire, une expérimentation de suppression de notes dans un cours de mathématiques de 4e. - Un chef d'établissement qui impulse, ou qui aide à la mise en oeuvre si l'impulsion vient d'un enseignant ou d'une équipe. - Une progressivité dans la mise en oeuvre.
Le brevet, et après? On vient de l’apprendre : 800 000 élèves étaient inscrits l'an dernier au diplôme national du brevet, 780 000 candidats se sont effectivement présentés à l’examen, près de 85 % d'entre eux l'ont réussi. Fort bien ? Le « Diplôme national du brevet » actuel est le résultat d’une histoire foncièrement compliquée et embarrassée ( d’où les multiples appellations et formes du « brevet » qui se sont succédées au cours du temps ), une histoire qui s’est davantage encore ‘’emballée’’ ces dernières années au point que l’on a abouti à un montage tout à fait composite et intenable où différentes ‘’strates’’ se juxtaposent sans se conjuguer. Au cours du temps, le lien du « brevet » avec l’accès à certaines professions s’est nettement distendu. Tout cela pour qui ?
C'est intéressant de savoir qu'à l'école, le plus utile c'est la compétence, et non les "connaissances"accumulées par l'apprenant; mais aurons-nous toujours le temps de l'évaluer, cette compétence? by hubertaffock Apr 10