OGM : quels enjeux, quelles propositions ? Economie politique des OGM et leurs enjeux par Jean-Pierre Berlan Qui fait les OGM ? Avec quels objectifs ? Avec quelles conséquences ? Selon quelles méthodes ? Il s'agit là de questions concrètes. responsables professionnels, de politiques manipulés par un cartel de transnationales « biocidaires » autoproclamées des sciences de la vie relèvent de la pure propagande : ils sont issus d'une société sortie du capitalisme, qui reste à construire et qui de toute façon n’en aurait aucunement besoin. Qui fait les OGM ? Un petit nombre de firmes transnationales dominent maintenant les deux domaines jumeaux de la biologie appliquée, celui de l'agriculture (de la génétique agricole pour être précis) et celui de la santé. Ces firmes produisent des pesticides, des fongicides, des herbicides, des bactéricides, des gamétocides. Avec quel objectif ? Maximiser le taux de profit c'est la règle suprême. Avec quelles conséquences ? Ce même libéral s’élèverait de façon véhémente contre la menace pour nos libertés publiques qu'entraîne un tel privilège. Selon quels moyens ?
Les six principaux pays producteurs d’OGM sont : DOC 2 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le GloFish, issu du poisson zèbre, est l'un des premiers animaux génétiquement modifiés vendus comme animaux de compagnie. Il a été obtenu par l'introduction d'un gène issu d'une méduse (transgénèse). Il s'agit donc d'un type d'OGM particulier : un organisme transgénique. Si certains OGM peuvent présenter des risques, principalement vis-à-vis de la santé (production de molécules non désirées) ou de l'environnement (dissémination non désirée de gènes), certaines organisations scientifiques internationales, et notamment le Conseil international pour la science, affirment que les OGM commercialisés ne sont pas dangereux pour la santé humaine, et que les risques de dissémination sont correctement contrôlés. Inexistantes en 1993, les surfaces cultivées OGM, représentent en 2011, selon l'ISAAA, une association non-gouvernementale de promotion des biotechnologies, 160 millions d’hectares[10], dont près de 50 % dans les pays en développement[10].
L'industrialisation de la production d'organismes génétiquement modifiés Ceux qui pensaient, tels José Bové, avoir démontré les risques, immédiats ou lointains, du génie génétique s'appliquant tant aux bactéries et aux végétaux qu'aux animaux, humains compris, vont bientôt découvrir que l'industrialisation de la production des organismes génétiquement modifiés (OGM) en fera prochainement une marée capable de transformer une nouvelle fois la biosphère. Sera-ce pour le pire ou pour le meilleur ? Jean-Paul Baquiast 04/07/2011 De quoi s'agit-il. Il s'agit dans une certaine mesure du développement des recherches sur le génome humain, à but thérapeutique, visant à identifier pour les neutraliser les gènes responsables de maladies héréditaires. Il reste que les méthodes utilisée par ces laboratoires étaient jusqu'à ces derniers temps longues et coûteuses. Un article du NewScientist « The evolution machine » référencé ci-dessous, montre que ces temps héroïques sont en voie de se terminer. Le mystère « ?
Débats : Les OGM, une affaire très politique L'éditorial d'Yves Thréard du 12 février. S'il est un sujet exemplaire de la difficulté de gouverner aujourd'hui, c'est bien celui des OGM. Depuis de nombreuses années, les scientifiques les plus avertis de notre pays affirment que les organismes génétiquement modifiés sont «bénéfiques pour la santé humaine». En vain, car la démocratie d'opinion, la vox populi, a décidé du contraire. À tel point que même Nicolas Sarkozy, toujours sabre au clair pour briser les tabous, a reculé face à la soldatesque anti-OGM en arrivant à l'Élysée. Pour combien de temps encore ? Les conclusions du nouveau rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), que révèle mercredi Le Figaro, confirment ce que cette même institution disait en 2004, et ce que l'Académie des sciences ne cesse de répéter à longueur de colloques : rien ne s'oppose aux OGM. En fait, dans ce débat sur les OGM, rien n'est scientifique, tout est politique.
Contamination aux OGM: le risque n’en vaut pas la peine Greenpeace s’oppose depuis longtemps aux cultures génétiquement modifiées, en raison des risques qu’elles comportent pour la santé humaine et l’environnement, et aussi parce que l’impossibilité de confiner ces cultures OGM accroît les risques d’une contamination indésirable de nos aliments. Il y a quelques mois, les médias faisaient cas de l’entreprise chimique et pharmaceutique géante Bayer qui avait été contrainte d’accorder des indemnités colossales après que des cultures américaines de riz eurent été contaminées par un riz OGM expérimental de Bayer en 2006. Résultat: Bayer a réglé son différend avec 11 000 agriculteurs américains en leur accordant 750 millions de dollars É.-U. (1) Puis en mars dernier, un tribunal a forcé Bayer à verser 137 millions de dollars É.-U. à Riceland, une société exportatrice de riz, pour l’effondrement de ses ventes destinées à l’Union européenne. (2) Le riz OGM «Liberty Link» de Bayer Photographie de riz noir biologique © Greenpeace / Athit Perawongmetha
Doc 1 L'enjeu économique Les enjeux économiques Alors que l'Europe a approuvé la culture de cinq produits transgéniques, les Etats-Unis en ont approuvé 23, le Canada 11 et le Japon 7.35 Les Etats-Unis disposent de la gamme de produits issus de modifications génétiques la plus complète. Les semences et plantes transgéniques sont ainsi utilisées de manière significative outre-Atlantique, à l'inverse de la pratique européenne. Le tableau suivant indique les surfaces des cultures de plantes transgéniques en 1996. L'utilisation des semences de plantes modifiées génétiquement ne cesse de s'accroître hors d'Europe. Le nombre d'autorisations croît dans le même temps, qui entraînent mécaniquement un accroissement de la part des biotechnologies dans l'industrie des semences. Les entreprises dominant ce marché sont autant européennes qu'américaines. Le problème de la compétitivité est également crucial dans le secteur de l'industrie semencière, qui compte de nombreuses PME en Europe. Moins ou peu d'emplois
Documentation - Dissémination expérimentale de blé OGM autorisée par l’Office de l’environnement La demande de l'Institut de biologie végétale de l'université de Zurich a été déposée le 28 janvier 2013 auprès de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Le but de la dissémination expérimentale est d'examiner comment des lignes de blé génétiquement modifiées pour résister à l'oïdium, maladie fongique, se comportent en plein champ ainsi que les effets de cette résistance. Ces essais viendront compléter les essais déjà effectués entre 2008 et 2010 dans le cadre du Programme National de Recherche PNR 59. La demande remplissant les critères requis selon le droit suisse, l'OFEV a autorisé l'essai en fixant les mesures que le requérant devra prendre pour éviter que du matériel génétiquement modifié soit disséminé hors de la surface d'expérimentation. Adresse pour l'envoi de questions: Section Médias OFEV Téléphone: 031 322 90 00 Courriel: mediendienst@bafu.admin.ch Editeur: Office fédéral de l'environnement OFEV Internet:
Discussion about MON863 maize: “Statistically significant differences occur in practically all feeding studies” - News Jun 4, 2007 News Print Send Add comment Discussion about MON863 maize In March 2007 the insect-resistant Bt maize variety MON863, which has been authorised in the EU as food and feed since January 2006, became the focus of public debate again. The scientists working with Séralini evaluated the observed statistically significant differences between the animals fed with MON863 and the control animals as toxic effects and came to the conclusion that MON863 could not be classed as safe. In its statement, the Federal Institute for Risk Assessment (BfR), which is involved in the safety assessment of genetically modified food and feed, comes to the conclusion that the new statistical analysis does not call into question the results of the earlier assessments of Mon863 maize. Dr Marianna Schauzu of the Federal Institute for Risk Assessment GMO Safety: When, in your view, should deviations be regarded as toxicologically relevant? GMO Safety: Standards for feeding studies are laid down in e.g.
Mission d'information sur les enjeux économiques et environnementaux des organismes génétiquement modifiés : quelle politique des biotechnologies pour la France ? Allez au contenu, Allez à la navigation 19 avril 2014 Recherche Recherche avancée Travaux parlementaires > Rapports > Rapports d'information Mission d'information sur les enjeux économiques et environnementaux des organismes génétiquement modifiés : quelle politique des biotechnologies pour la France ? Repères ? 15 mai 2003 : Quelle politique des biotechnologies pour la France ? Rapport d'information n° 301 (2002-2003) de M. Disponible en une seule page HTML (2,2 Moctets) Disponible au format Acrobat (1,8 Moctet) Page suivante Page suivante A lire aussi Mon Sénat Accès rapide Agenda du Sénat Accès thématiques Rapports les plus consultés Librairie en ligne Commandez vos documents Les autres sites du Sénat