VIDEO. Voici comment on se battait (vraiment) au Moyen-âge
FAUX. Oubliez Aragorn le dernier héritier du trône du Gondor qui fait valser les membres et les têtes d'un bataillon d'orques caparaçonnés dans le Seigneur des Anneaux. Oubliez les puissants coups d'estoc qui empalent de part en part des ennemis protégés par un plastron de métal. "Cette vidéo a été tournée dans le cadre de mon travail de doctorat" a expliqué Daniel Jaquet à Sciences et Avenir. L'armure ne contraint que très peu la mobilité "La plupart des armures médiévales que vous pouvez acheter sont des répliques plus esthétiques que fonctionnelles, commence le chercheur. "Je me suis débrouillé pour lever des fonds et faire construire l'armure que je porte dans cette vidéo, en utilisant des techniques les plus proches possibles de celles de l'époque", explique Daniel Jaquet. "Au final, l'armure ainsi que les vêtements de maille et de tissu portés dessous pèsent 35 kilos", chiffre le chercheur. Illustration : page de garde du roman de Mark Twain Emprise d’armes. INFRANCHISSABLE.
La légende du roi Arthur
Pour ses nobles seigneurs dont chacun s'estimait le meilleur et dont nul ne savait qui était le moins bon, Arthur fit faire la Table ronde sur laquelle les Bretons racontent bien des récits. Les seigneurs y prenaient place, tous chevaliers, tous égaux. Wace, Le Roman de Brut, ca. 1155 La légende du roi Arthur et de ses chevaliers s'est constituée et développée durant des siècles. L'aventure est l'élément essentiel de ce grand mythe qui traverse le Moyen Âge : les chevaliers partent prouver leur courage, et surtout, avec la Quête du Graal, éprouvent leur foi et leur vertu… Les exploits du roi Arthur, de Merlin, de Lancelot ou de Perceval continuent, par-delà les siècles, à fasciner notre imaginaire, et les chevaliers de la Table ronde nous apparaissent aujourd'hui comme des chercheurs de Connaissance, lancés dans une quête initiatique. Le symbole de l’idéal chevaleresque La Quête du Saint-Graal, vers 1220-1230 Merlin l'Enchanteur, maître du destin
La légende du roi Arthur
Le nombre de chevaliers de la Table ronde varie selon les auteurs et les textes, de douze pour Robert de Boron... jusqu'à mille six cents pour Layamon ! Arrêtons-nous sur cinq figures emblématiques : Perceval, Yvain, Gauvain, Lancelot et Galaad. Perceval, chevalier prédestiné ? Au début du roman de Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal, Perceval n'est pas encore prédestiné à de hautes aventures. Héros sans nom, il n'est qu'un jeune garçon, naïf et fruste, élevé dans la forêt galloise et tenu par sa mère dans l'ignorance de tout ce qui concerne la chevalerie. Quelles questions aurait dû poser le jeune homme devant le Cortège au Château du Roi-Pêcheur ? Prédestination de Perceval ? Le parcours exemplaire d'Yvain Le héros qui, dans les romans français, incarne peut-être le mieux les valeurs de la chevalerie arthurienne, c'est Yvain, fils du roi Urien. Messire Gauvain, la "fleur de la chevalerie" Une image tantôt positive et brillante … … tantôt noircie par une cruauté inattendue
chevalerie de chevalier
Institution militaire féodale qui rassemblait les combattants à cheval, puis les nobles, et à laquelle on accédait par la cérémonie de l'adoubement ; corps des chevaliers, cavalerie noble. La chevalerie est apparue en Occident, à la fin du xe siècle, comme une catégorie sociale rassemblant les spécialistes du combat à cheval. Les contours juridiques de la chevalerie se sont précisés peu à peu ; son prestige s'est accru, au point qu'elle s'est confondue, à des époques diverses selon les pays, avec la noblesse. Elle forme alors une caste héréditaire qui obéit aux prescriptions d'une morale spécifique que véhicule la littérature courtoise et épique. Origines de la chevalerie Les ordres antiques En Grèce, et à Athènes en particulier, les hippeis – terme que l'on peut traduire indifféremment par cavaliers ou chevaliers – sont des citoyens assez riches pour pouvoir entretenir et équiper, à leurs frais, un cheval de guerre. Les cavaliers carolingiens La constitution d'un ordre Le chevalier L'écuyer
Les chateaux forts
Histoire - Cinquième Les châteaux au Moyen-Age Pourquoi appelle-t-on les châteaux du Moyen Age des "châteaux forts" ? Le nom de "château fort" est apparu lorsque les châteaux ont cessé d'être utilisés comme des moyens de défense. En effet, ils se sont transformés, à l'époque moderne (XVe - XVIIe siècles), en lieux d'habitation luxueux, élégant et sans aucun rôle défensif. Dès lors, du point de vue des heureux locataires d'un château "moderne", il était nécessaire d'ajouter un épithète au mot château pour désigner ceux, plus solides et moins élégants du Moyen Age : le mot "fort" était tout désigné ! A quoi sert un château ? Pendant le Moyen Age, l'insécurité règne. En temps normal, le château fort sert à loger le seigneur, sa famille, ses chevaliers vassaux, ses hommes d'armes et ses serviteurs. En temps de guerre, le château peut abriter les gens qui vivent autour du château comme les familles des hommes d'armes ou des serviteurs, les paysans des alentours, qui fuient les envahisseurs. Retour
Compertrix : voie romaine et fosse de chasse du Néolithique
L’Institut national d’archéologie préventive (INRAP) vient de mener une fouille sur un terrain de 2,5 hectares, situé à Compertrix (Marne). Quatre grandes périodes d’occupations humaines ont pu être étudiées sur ce site : l’époque gallo-romaine, avec la mise au jour d’une portion de voie romaine et de sépultures…, l’âge du bronze, avec des traces de bâtiments et de silos et enfin des fosses de chasse datant du néolithique et du mésolithique. La Via Agrippa En bordure du chantier, des sondages ont été réalisés sur une voie romaine, identifiée comme étant la Via Aggripa. Des sépultures et un mausolée Au cœur du fossé, un mausolée funéraire du IIIe ou IVe siècles, entouré de deux tombes ont été découverts. Un important mobilier était disposé dans la tombe : 8 vases en céramique et un en verre, certains étaient posés sur le cercueil, d’autres à côté. Un petit miroir, deux bracelets, dont un en perles et une dizaine d’épingles à cheveux étaient également disposés dans le cercueil.
Chevalerie
video chevalerie
définitions et informations
Le roi Arthur : Histoire et légende
Personnage qui a donné son nom aux légendes (ou au cycle) arthuriennes, dont le succès a été immense dès le Moyen Âge, le roi Arthur brasse quantité de mythes, dont le premier est lui-même. Roi-chevalier, défenseur de son royaume contre les Saxons, propriétaire de la légendaire Excalibur, protégé de l’enchanteur Merlin, Arthur est aussi le fruit d’un adultère, un mari trompé, un ami trahi et un frère incestueux. Une figure héroïque et tragique, donc. Mais Arthur a-t-il existé ? Comment son mythe s’est-il développé et quelle a été sa postérité jusqu’à aujourd’hui ? Le roi Arthur a-t-il existé ? Les débats sur la réalité historique de l’existence d’Arthur n’ont jamais vraiment cessé. Au XIIe siècle, outre Geoffroy de Monmouth, qui est au service d’Henri II Plantagenêt, on peut citer Guillaume de Malmesbury et ses Faits des rois d’Angleterre (vers 1125), qui fait d’Arthur un roi courageux défenseur de la chrétienté face au paganisme. Une « biographie » du roi Arthur La tombe du roi Arthur