Vincent Peillon dit-il vrai sur le décrochage scolaire ? - Le vrai du faux - Éducation / jeunesse Le ministre de l'Education affirme qu'aucun autre pays ne connaît un décrochage scolaire aussi fort que la France. Vrai ou faux ? Réponse ici. Faux Si l'on regarde les chiffres bruts, la France se situe dans la moyenne de l'OCDE en termes de scolarisation des 15-19 ans, la tranche d'âge où le décrochage sévit. Mais une situation inquiétante Ça se gâte quand on observe les choses d'un peu plus près. Pour Eric Charbonnier, expert sur les questions d'éducation à l'OCDE, le deuxième souci vient du fait que "quand on sort aussi jeune du système d'éducation, on est souvent en situation de précarité en France". Les autres pays Dans d'autres pays de l'OCDE, ce phénomène d'impasse existe beaucoup moins qu'en France. Il met aussi en avant les pays nordiques qui favorisent "la seconde chance" où "l'on peut être sorti du système d'éducation sans diplôme et avoir des moyens de retourner à l'école pour avoir une spécialisation dans un métier technique ou pour reprendre la scolarité".
Vincent Peillon veut lutter contre le décrochage scolaire - Le Monde | Lutte contre le décrochage scolaire Décrochage : l'arme de la bienveillance Chaque année 120 000 à 150 000 jeunes quittent l'Ecole sans avoir de formation reconnue. Ces "décrocheurs" sont un immense gâchis pour la société et un défi à la refondation de l'Ecole. Philippe Goémé pilote une structure parisienne pour décrocheurs depuis 10 ans. Il livre dans un ouvrage ses réflexions sur ce qui 'marche" avec les décrocheurs. Vous enseignez actuellement au Pole innovant lycéen de Paris, une structure qui accueille des décrocheurs. Il est basé sur notre expérience professionnelle, Philippe Taburet et moi, qui est soumise à l'analyse d'une universitaire Marie-Anne Hugon. C'est important d'être suivi par un universitaire ? Marie Anne Hugon nous accompagne depuis 10 ans. L'ouvrage souligne l'importance des rapports avec les parents pour aider au raccrochage. Très souvent , après le décrochage, le jeune a rompu avec sa famille. L'école a bien du mal à dialoguer avec les parents. On s'appuie d'abord sur les tuteurs puisque chaque jeune a un tuteur. C'est fondamental. Non.
jean jaures 21 Juin 2012 Vers une nouvelle action publique régionale par Guillaume Balas Téléchargez l'essai gratuitement (399,04 ko) Les chiffres du « décrochage scolaire » sont inquiétants et interrogent notre système éducatif et social. Dessinant les contours d’une nouvelle action publique territoriale qui complète celle de l’Etat, Guillaume Balas propose de faire de la lutte contre le décrochage scolaire une priorité pour les régions. Synthèse Télécharger la synthèse : synthese (pdf - 170,22 ko) On connaît la définition consacrée selon laquelle le décrochage scolaire qualifie les sorties précoces des jeunes de plus de seize ans sans diplôme ni qualification du système scolaire. Malgré l’ampleur inquiétante de ce phénomène, la droite a failli à en prendre la mesure et à y opposer des solutions concrètes et efficaces. A contrario, la gauche défend une éducation devant permettre à chacun d’exercer sa part de pouvoir sur lui-même et dans la société. Prix 6,00 €
Refonder l'aide aux élèves en grande difficulté scolaire Les études internationales (PISA) mettent en évidence le caractère profondément inégalitaire de la difficulté scolaire. Celle-ci s’accompagne d’un sentiment de fatalité et d’impuissance intégré par les acteurs publics et les familles concernées. Cet échec rencontré dès les plus jeunes années a des effets massifs sur la construction de la personnalité du jeune, entraînant dégradation de l’estime de soi, conflits avec l’environnement, inhibition intellectuelle, démotivation. C’est le « cercle vicieux » des « troubles de l’apprentissage ». Les difficultés d’apprentissage s’installent très tôt, souvent dès la maternelle pour ce qui concerne les apprentissages langagiers, elles s’accroissent et s’ancrent durablement au cycle 2, de la grande section de maternelle au cours préparatoire et à la première année du cours élémentaire. L’école a grand besoin d’expertise dans le domaine de la difficulté scolaire. Les aides professionnelles spécialisées vidées de leurs moyens
La lutte contre le décrochage scolaire dans les LP Cet article a été rédigé à partir d’une enquête menée auprès de personnes chargées de la mise en œuvre d’un dispositif de « cellules de veille, d’accueil et de suivi » dans des lycées professionnels, et montre comment une orientation nationale est traduite dans une académie. La lutte contre le décrochage scolaire fait partie désormais des missions du LP. Elle est renforcée dans le lycée des métiers et orchestrée par l’académie, par la mise en place d’un « dispositif d’aide à l’insertion professionnelle ou de suivi des publics sortant de formation » [1]. Le travail des enseignants de LP et le décrochage scolaire Cette lutte contre le décrochage englobe aussi bien les élèves inscrits en LP que les jeunes inscrits en Centre de Formation des Apprentis (CFA). La « cellule de veille, d’accueil et de suivi » en LP Le plan de prévention prévoit dans tous les LP l’implantation d’une « Cellule de veille, d’accueil et de suivi ». Quels leviers d’action ? Trois leviers d’actions ont été identifiés.
Un guide favorisant la lutte contre le décrochage scolaire Le décrochage scolaire est un fléau qui persiste malgré tous les efforts mis en œuvre pour l’enrayer. Cependant, les recherches portant sur le sujet ont permis d’en apprendre plus sur cette problématique étudiante. Par exemple, l’identification des caractéristiques des jeunes qui ont tendance à décrocher aident à créer des méthodes d’interventions qui correspondent aux besoins des étudiants à risque. Le programme Trait d’union comprend deux composantes qui s’articulent en objectifs : la composante « trait » vise à évaluer sur une base régulière la présence et l’intensité des indicateurs de désengagement scolaire ;la composante « union » s’intéresse à la réponse aux besoins d’accompagnement des élèves à risque. Divisé en sept chapitres, le guide présente les fondements du projet, l’application pratique du programme, la formation du personnel impliqué, le repérage des élèves, les rencontres de suivi, les stratégies d’implantation et les résultats de l’expérimentation du programme.
Selon une étude, certains indicateurs aident à prédire le risque de décrochage MONTRÉAL - Les difficultés en lecture dès la première année peuvent indiquer un risque éventuel de difficultés scolaires plus tard et même un risque de décrochage. C'est ce qu'indique une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Montréal rendue publique lundi par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), au moment même où sont lancées les Journées de la persévérance scolaire. Les données de l'Institut, recueillies auprès d'un échantillon d'enfants nés en 1997-1998, démontrent qu'environ 15 pour cent de ces enfants se classent dans le groupe des élèves à risque de décrochage lorsqu'ils arrivent à l'âge de 12 ans. Selon les chercheurs, les difficultés de lecture sont d'ailleurs un indicateur de risque beaucoup plus important que le statut socioéconomique d'un enfant. De leur côté, les organisateurs des Journées de la persévérance scolaire ont dévoilé les dernières données sur le décrochage scolaire et les nouvelles sont plutôt encourageantes.
Pénurie d’enseignants dans le primaire : la Seine St-Denis appelle à l’aide Jamais contents, les enseignants et leurs syndicats ? A peine l’engagement de François Hollande de rétablir 60 000 postes est-il réaffirmé, à peine des mesures d’urgence ont-elles été appliquées pour tenter d’adoucir la rentrée préparée par le gouvernement précédent, que les voici déjà en train de protester. Et d’entonner le refrain des « moyens », toujours insuffisants. Alors, comme dans la chanson, « carrément méchants, jamais contents » ? Non. Car encore faudrait-il, avant de lancer le refrain inverse sur ces fonctionnaires qui demandent « toujours plus », savoir entendre les appels au secours. Ensuite, cet appel a la particularité d’être lancé en commun par les deux principales organisations syndicales d’inspecteurs, affiliées à la FSU et à l’UNSA-éducation, ainsi que par le Sgen-CFDT qui n’a pas de structure réservée aux personnels d’encadrement. « La situation des écoles de la Seine-Saint-Denis, en cette rentrée scolaire, est extrêmement préoccupante.
Une mauvaise orientation favorise le décrochage scolaire, selon l'AFEV PARIS (Sipa) — Il faut mettre fin au décrochage scolaire, une "hémorragie scolaire" qui touche chaque année près de 150.000 jeunes, selon l'Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV). A l'occasion de sa cinquième journée de refus de l'échec scolaire, l'association dévoile mercredi une étude sur les jeunes qui quittent prématurément l'école et pointe notamment les problèmes d'orientation. L'étude AFEV/Trajectoires-Reflex a été menée grâce aux réponses apportées par 186 "jeunes décrocheurs" engagés dans un processus de "raccrochage", entre les mois d'avril et de juin 2012. D'après l'étude, la période la plus propice aux situations de décrochage se situe entre 15 et 17 ans, en classe de troisième ou de seconde. Des débats et des rencontres sont prévus dans plusieurs villes de France pour cette journée de refus de l'échec scolaire. Sur Internet: www.refusechecscolaire.org
Le décrochage, une ''hémorragie scolaire'' Il faut mettre fin au décrochage scolaire, une "hémorragie scolaire" qui touche chaque année près de 150.000 jeunes, selon l'Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV). A l'occasion de sa cinquième journée de refus de l'échec scolaire, l'association dévoile aujourd'hui une étude sur les jeunes qui quittent prématurément l'école et pointe notamment les problèmes d'orientation. L'étude AFEV/Trajectoires-Reflex a été menée grâce aux réponses apportées par 186 "jeunes décrocheurs" engagés dans un processus de "raccrochage", entre les mois d'avril et de juin 2012. "La grande majorité des décrocheurs se compte parmi les élèves de milieux populaires et plus précisément encore parmi les jeunes en filières professionnelles qui n'ont pas choisi d'y être orientés", souligne dans un communiqué l'association, qui regroupe 7.000 étudiants faisant du soutien scolaire auprès d'autres jeunes.
Echec scolaire : 150.000 décrocheurs par an La troisième et la seconde correspondent à la fin de la scolarité obligatoire pour une partie des élèves qui ont déjà seize ans ou s'en approchent. Parmi 186 jeunes interrogés par questionnaire au sein de structures comme les micro-lycées et les missions locales, 32% ont commencé à ne plus aller en cours régulièrement en seconde et 17% en troisième. La seconde est la première étape après l'orientation. C'est aussi le début du lycée, marqué par une plus forte exigence. L'enquête note qu'avant de décrocher certains de ces jeunes étaient physiquement présents en classe sans "accrocher aux apprentissages". La faible motivation pour l'école, le découragement lié aux mauvais résultats, le manque de confiance en soi sont les facteurs déclenchant ce décrochage. Au moment du choix d'orientation en 3ème, 71% estiment avoir été mal conseillés et 59% disent avoir subi cette orientation. (Avec dépêches) Lire la suite