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De l'urgence d'en finir avec le « racisme anti-blanc

De l'urgence d'en finir avec le « racisme anti-blanc
Parler de « racisme anti-blanc » c’est confondre ce qui relève des émotions, de la colère et ce qui a trait aux discriminations. En d’autres termes, c’est confondre les relations interpersonnelles et les rapports sociaux [1]. Ainsi, si Fatima, Mohammed, ou Fatou traitent Marie et Louis de « sales français » (relation interpersonnelle), le désagrément certain que constitue l’insulte sera mis sur le même plan que le fait que Fatima, Mohammed et Fatou risquent de voir leur CV refoulés en raison de leur couleur de peau, celle-ci signifiant une origine « autre », qu’elle soit réelle ou supposée (rapport social). Par ailleurs, on pourrait réfléchir au fait qu’être anti français, c’est être anti blanc, aux yeux de ceux qui s’émeuvent des ravages dudit « racisme anti-blanc ». Or dans ce contexte, il ne peut y avoir de commune mesure entre les positions de ceux qui discriminés, peuvent insulter par rage, et ceux qui se retrouvent privilégiés par un rapport social. “il y a des blancs pauvres !

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Dossier #12 - Etre humain Regardez l’émission qui prolonge ce dossier : Migrants, brisons les clichés Ainsi que notre émission spéciale : Eduquer contre le racisme – Rencontre avec Lilian Thuram Retrouvez toutes nos vidéos sur la chaîne Youtube de l’Esprit Sorcier Suivez-nous sur Facebook et Twitter Eléments d'un futur « Livre noir » Les chiffres ne parlent pas toujours d’eux-mêmes. Ainsi, lorsque le bilan officiel de la loi anti-foulard est qu’elle a abouti à quarante cinq exclusions de filles musulmanes et trois exclusions de garçons sikhs, il est fréquent d’en conclure que tout va pour le mieux, que la loi a produit un effet dissuasif suffisant pour que le nombre de « problèmes » liés à son application apparaisse anecdotique, au regard du nombre d’élèves des lycées et collèges. On pourrait bien sûr contester ce triomphalisme par la simple observation que même une seule déscolarisation, qui priverait une seule adolescente ou un seul adolescent des bienfaits de l’école serait une déscolarisation de trop. Tel n’est pas ici notre souci : il est d’y regarder d’un peu plus prés. Il n’existe aucun moyen de déterminer combien de ces adolescentes qui auraient souhaité porter le foulard, ou qui le portent en dehors de l’école, ont choisi du fait de la loi de se présenter tête nue à la rentrée. Et les autres élèves ?

« Filles exotiques » ou l’hyper-sexualisation des femmes racisées: un enjeu postcolonial – Parkssa ? Collaboration pour letslookafter Sensuelle, lascive, légère ou même perverse… Des muses de Baudelaire aux concours de Miss, la féminité dite exotique semble indissociable d’un chapelet de clichés fortement érotisés. Ni flatteuse ni inoffensive, cette objectification sexuelle des femmes racisées est le produit d’une histoire de violence coloniale. Rachida Brahim, une enquête sociologique en 180 secondes 12 Sep On a plutôt l’habitude de voir sur le net « des sociologues » auto-proclamés nous faire des grandes tirades des heures durant pour nous expliquer à renforts d’amalgames, de lieux communs et de mensonges que le monde est tenu par les « juifs », les « illuminatis » ou les « francs-maçons ». Les vidéos de ces charlatans font des centaines de milliers de vues. Elles gangrènent et neutralisent tout esprit de critique et de révolte dans des milliers de têtes. Ce travail de propagande est ponctué par des sentences telles que « et ça, hein, faut l’savoir » ou « achetez mes livres pour comprendre ce que je raconte ».

Non, le racisme n’est pas un délit! « Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit ! ». La rengaine est connue, enrobée de l’évidence des bonnes consciences qui jalonnent les débats récurrents sur la liberté d’expression. En général, ce rappel incantatoire trouve place dans les boîtes à citations à côté du célèbre « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » de Saint-Just, prononcé en pleine Révolution et qui possède comme lui des accents bien funestes – car le bras qui désigne les ennemis de la liberté est en général celui qui abat la guillotine, rappelant que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Il en va de même pour ce prêt-à-penser commode que constitue notre antienne « le racisme est un délit ».

Harcèlement sexuel : « L’affaire DSK a fait voler en éclats la rhétorique sur la “séduction à la française” » Eric Fassin, politiste et sociologue, a répondu à vos questions sur l’onde de choc de l’affaire Weinstein en France. Dans le cadre d’une journée spéciale organisée sur Le Monde.fr, Eric Fassin, politiste et sociologue à l’université Paris-VIII, a répondu à vos questions sur les conséquences de l’onde de choc #metoo et ses spécificités en France. Lire la totalité des discussions Question : L’affaire DSK n’a rien changé.

La goutte d'eau bénite de trop Trop c'est trop. J'observe, je regarde la société, j'essaie de rester pondérée et puis il y a des moments où le vase déborde. Les mots du Pape sont la goutte d'eau d'une nausée qui m'envahit chaque jour un peu plus. Cela serait bien que cette nausée ne soit que le signe d'une gastro-entérite saisonnière. Malheureusement ce n'est pas le cas. Cette nausée est le signe d'un dégout profond face à une société gangrénée jusqu'à la trogne. Le Nouveau Montpellier - L'antiracisme va-t-il nous faire marcher longtemps ? Dimanche 5 janvier 2014, le journal en ligne Mediapart publiait une information selon laquelle le racisme serait monnaie courante à la SNCF de Montpellier. L’occasion pour Le Nouveau Montpellier de s’interroger sur cette notion et sur la place qu’elle occupe dans la société. La commémoration de la marche pour l’égalité et contre le racisme a occupé l’actualité médiatique de la fin d’année 2013. Films, documentaires, livres, chansons de rap (#teamNekfeu), émissions de divertissement sur les chaînes de télévision : un sujet incontournable.

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