Sécurité des données personnelles : un guide pour agir et un test pour s'évaluer L'utilisation croissante de moyens informatiques dans la gestion des organismes conduit à accroître le nombre de données personnelles qu'ils collectent, utilisent et conservent. Or, la loi «informatique et libertés» impose aux responsables de fichiers de garantir la sécurité de ces données personnelles. Les menaces qui pèsent sur les systèmes et réseaux d’information sont nombreuses : fraude informatique, détournement de finalité, captation frauduleuse, perte de données, vandalisme, ou encore sinistres plus fréquents, tels que les incendies ou les inondations. La sécurité se conçoit pour l’ensemble des processus relatifs à ces données, qu’il s’agisse de leur création, leur utilisation, leur sauvegarde, leur archivage ou leur destruction. La mise en place d'une politique de sécurité passe, avant tout, par l’ évaluation des risques.
Projet de règlement européen : la défense de la vie privée s'éloigne du citoyen La CNIL reconnait que le projet de règlement apporte des avancées substantielles qui étaient attendues et nécessaires. Les droits des citoyens sont ainsi en grande partie renforcés : reconnaissance d'un droit à l'oubli, d'un droit à la portabilité de leurs données et clarification des règles relatives au recueil du consentement et à l'exercice de leurs droits. Dans le même temps, les entreprises bénéficient d'une simplification en matière de formalités administratives tout en étant soumises à des obligations accrues. Elles devront désigner des correspondants informatique et libertés et mettre en œuvre des procédures internes pour assurer la mise en œuvre des principes de protection (audits, registres, prise en compte de la protection des données dès la conception dans les produits et services des entreprises…). La CNIL considère toutefois que le fonctionnement du système n'est pas optimum et ne permettra pas d'assurer l'application effective de ces nouvelles avancées.
Sécurité des échanges de données sensibles. Par Yaël Cohen-Hadria Accueil Actualités juridiques du village Droit des TIC, informatique, propriété intellectuelle Respect de la vie privée et protection des données personnelles Par Yaël Cohen-Hadria, Avocat - lundi 18 juillet 2011 Sécuriser les transmissions de données est une des obligations imposées par la loi Informatique et libertés. Or, les messageries électroniques ne sont pas toujours sécurisées, et pire, personne n’est à l’abri d’une erreur de manipulation qui entraîne l’envoi d’un e-mail à un mauvais destinataire (Ahhh…la saisie intuitive des destinataires est parfois traître !). Dans ce contexte, la Cnil recommande d’utiliser une messagerie électronique sécurisée. De la même façon, les transmissions de données sensibles par fax doivent également être sécurisées. Mais attention, ce n’est pas tout, il est également recommandé de prendre toutes les mesures efficaces quant à la sécurité des données sur le réseau, sur l’application interne à l’établissement responsable du traitement des données.
Notre problème avec Facebook est un problème de topologie. Interviewé par l'AFP au sujet de la fameuse "affaire des statuts privés devenus publics mais en fait non ou alors peut-être que si mais en fait personne a vraiment pris le temps de vérifier", le résultat est lisible ici ou là. Verbatim. Je reproduis ci-après le verbatim complet de l'échange de mails qui a servi de base à cette dépêche : Que cette fuite de messages privés sur Facebook soit avérée ou pas, les premières rumeurs se sont répandues comme une trainée de poudre et en quelques heures le web a été saturé d'inombrables témoignages d'utilisateurs, affirmant être eux aussi victimes du problème. La démocratisation des réseaux sociaux et la large place qu'ils occupent dans nos vies rendent-ils ce genre de réaction inévitable ? Et j'en profite pour développer un peu. Chaque changement d'interface de Facebook (récemment le passage à la Timeline) équivaut pour l'usager à un errance cognitive semblable à celle qui marque le passage d'une chambre à air à une tasse à café. Attendre encore.
Explication de la sécurité des données sécurité des données Contributions Paroles d'experts La sécurité des données est déjà encadrée depuis plusieurs années aux titres, notamment, de la Loi Informatique et Libertés, du Secret-Défense ou d'infractions connexes. Les entreprises qui possèdent des systèmes d'information toujours plus ouverts sur les réseaux publics comme internet sont victimes quasi quotidiennement de tentatives d'intrusion. Ainsi, lorsque les données détenues se rapportent à des personnes physiques, la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978 impose au responsable du traitement une obligation générale de sécurité des données qu'il conserve. En dehors de législations spécifiques, c'est à l'entreprise de veiller à la confidentialité de ses données, sans qu'elle ne supporte, en la matière, de véritable obligation. La protection pénale contre l'atteinte aux données Il n'existe pas dans notre droit pénal d'infraction qui vienne, de manière spécifique, protéger les données ou l'information contre la soustraction frauduleuse.
Protection des données La protection des données a trois principaux objectifs: L'intégrité: garantir que les données ne soient pas corrompues par un agent extérieur La confidentialité: assurer que seules les personnes autorisées aient accès aux ressources La disponibilité: permettre de maintenir le bon fonctionnement du système informatique. Avec le développement de l'utilisation d'Internet, de plus en plus d'entreprises ouvrent leur système d'information à leurs partenaires ou leurs fournisseurs avec tous les risques que cela comporte. La protection des données informatiques se cantonne généralement à garantir les droits d'accès aux données et ressources d'un système en mettant en place des mécanismes d'authentification et de contrôle permettant d'assurer que les utilisateurs des dites ressources possèdent uniquement les droits qui leur ont été octroyés. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de définir dans un premier temps une politique de protection des données, c'est-à-dire :
Le droit à l'oubli consacré en justice, une vraie bonne idée ? Par Matthieu Wiedenhoff, Doctorant en droit Les affaires en justice demandant la désindexation de résultats des moteurs de recherche se multiplient. L’étude de deux exemples récents permet de se rendre compte de l’inefficacité des mesures de filtrage ou de désindexation demandées aux tribunaux. Quelques affaires impliquant la désindexation de résultats de Google L’an dernier, une affaire avait vu une jeune professeur obtenir la désindexation de résultats pointant vers une vidéo à caractère pornographique qu’elle avait tournée étant plus jeune. Une simple recherche « laetitia swallow » sous Google vous éclairera sur l’efficacité réelle de la mesure ( un résultat pointe vers une retranscription de la décision, et les neufs autres permettent de télécharger cette vidéo ). Ce 15 février, une affaire similaire est jugée, pour des motifs semblables. Explications de l’effet réel d’une demande de désindexation Pourquoi ces résultats à l’opposé de ce qui était attendu ? La première consiste en ce qui s’appelle l’ « effet Streisand ».
Pourquoi les développeurs dédiés à la sécurité informatique sont les rockstars du développement En France, les développeurs les mieux payés sont ceux qui travaillent dans la cyber sécurité : c’est la conclusion d’une étude récente de CodinGame. La crise sanitaire aurait même permis aux développeurs qui travaillent dans le domaine de la sécurité informatique de bénéficier des plus hauts niveaux de rémunération, ce qui tend à creuser l’écart entre les différents « types » de développeurs. Avec un salaire annuel de 46 000 euros en moyenne, les développeurs spécialisés dans la cyber sécurité sont ainsi mieux lotis que les développeurs travaillant au sein de services informatiques (31 500 euros). Les développeurs dédiés à la sécurité informatique sont en quelque sorte les rockstars du développement. Mais au-delà de ce travail de conception, les développeurs spécialisés dans la cyber sécurité doivent être à même de monitorer la qualité de leur propre code et de remédier aux vulnérabilités informatiques le plus rapidement possible, via des scans anticipés et fréquents.
Proposition de loi relative à la protection de l’identité - Panorama des lois - Actualités Où en est-on ? La loi a été promulguée le 27 mars 2012. Elle a été publiée au Journal officielJournal officielJournal de la République française dans lequel sont publiés les lois et les règlements. le 28 mars 2012. Saisi le 7 mars 2012 d’un recours déposé par plus de 60 sénateurs et par plus de 60 députés, le Conseil constitutionnel a rendu le 22 mars 2012 une décision censurant trois articles de la proposition de loiProposition de loiProjet de texte législatif déposé au Parlement à l’initiative d’un ou plusieurs parlementaires.. Le texte définitif de la proposition de loi avait été adopté le 6 mars 2012, l’Assemblée nationale l’ayant adopté en lecture définitive. La proposition de loi avait été adoptée en nouvelle lecture par l’Assemblée nationale le 1er février 2012 et modifiée par le Sénat le 21 février 2012. Déposée au Sénat le 27 juillet 2010 par MM. De quoi s'agit-il ? L’objectif affirmé du texte est de faciliter la lutte contre l’usurpation et la falsification d’identité.