background preloader

Achat d’occasion, récup, partage : les Français se débrouillent

Achat d’occasion, récup, partage : les Français se débrouillent
Alors que se tenait hier la première Journée mondiale du partage (Global Sharing Day), plusieurs études publiées récemment font le point sur le phénomène, et les communautés s’organisent pour valoriser ces nouveaux modes de consommation. Débrouille, récup, revente, location, achat d’occasion… où en sommes-nous en France? Cela va-t-il prendre de l’ampleur dans les années à venir? Eléments de réponse ci-dessous. De moins en mieux Commençons par le commencement. Les raisons invoquées pour justifier cette envie ? Consommer mieux, ça veut dire quoi ? Ceux qui affirment vouloir consommer moins mais mieux passent-ils à l’acte pour autant ? Extrait de l’étude de l’Obsoco Mais, pour l’Obsoco, les choses progressent : « Le développement des sites de location entre particuliers (par exemple, Zilok) et l’engagement récent de grandes enseignes de la distribution dans la location (par exemple, Leroy Merlin ou M. Une économie de la débrouille 2.0 Une tendance durable ?

Au CO-tidien Nous reproduisons sur cette page la typologie des services de partage et de consommation collaborative que nous avons élaborée dans le premier chapitre du livre. Nous la compléterons au fur et à mesure, car de nouveaux services apparaissent tous les jours ! Merci à la graphiste Nelly Mary pour les 4 pictogrammes illustrant notre typologie. La diffusion de cette liste est soumise au Creative Commons (libre reproduction, non commercialisation et citation de l’auteur). Une organisation ou un particulier partage l’usage d’un bien et se fait rémunérer pour cela. Co-élaboration Certaines logiques regroupées ici sont fort anciennes, comme les projets associatifs, coopératifs et mutualistes : c’est l’échelle de valeurs et le degré d’engagement formel qui permettent de différencier les approches. Le troc Je peux échanger : Co-habitation La logique de don est remise au goût du jour : don entre personnes mais aussi au sein d’une communauté d’appartenance.

NFC : deux Français sur trois hostiles au paiement sans contact Le paiement sans contact par le biais de la technologie NFC ne convainc pas les Français. C'est en tout cas ce que révèle un sondage de l'IFOP : 64 % des Français sont assez voire totalement opposés à ce type de procédé. Une hostilité qui progresse, puisqu'une enquête similaire conduite début 2011 avait montré que 59 % des sondés étaient contre. La technologie NFC va devoir faire ses preuves avant de conquérir le cœur des Français et remplacer leurs moyens de paiement habituels. Une récente enquête conduite par l’IFOP montre en effet la très grande réserve des sondés à l’égard de ce procédé qui permet d’échanger des données (en l’occurrence de l’argent) entre des appareils situés à quelques centimètres de distance. Dans le détail, 39 % se disent « assez opposés » à l’égard des transactions par NFC, tandis que 25 % sont résolument hostiles à ce procédé. Les Français se montrent en revanche plus sensibles à une technologie reposant sur la biométrie.

Il vit dans un mobil-home, ses voisins lui ont bel et bien construit une maison Où l’on reprend des nouvelles de Fred et de la maison (en bois) que ses voisins voulaient lui construire… Nous avions parlé ici-même il y a quelques mois de ce chômeur de 47 ans originaire de Picardie vivant dans un mobil-home déglingué dans un petit village de Vendée, Saint-Martin-des-Fontaines, où il s’est installé afin d’être à proximité de ses trois enfants et de leur mère, dont il est divorcé. Inquiets par la vétusté de son logement, des habitants du village s’étaient alors mobilisés dans le but de lui offrir un toit digne de ce nom. Sur fond de crise économique et de délitement social, cette histoire de solidarité pouvait sans doute paraître "trop belle" pour être vraie. Il n’en est rien. Fred devant sa maison, quasi-terminée. (Photo : Frédéric Potet/Le Monde) La maison est là, quasi-terminée, juste à côté du vieux mobil-home promis à la destruction. Plus de cinquante artisans et entrepreneurs des environs ont offert qui des matériaux, qui des coups de pinceau ou des tours de vis.

Obliger les français à rénover leurs logements: courage politique ou mauvaise méthode ? - Management Président du Plan Bâtiment Durable, Philippe Pelletier, vient de lancer une réflexion sur la mise en place d’une obligation de rénovation énergétique dans le secteur résidentiel. Pour beaucoup elle apparaît comme l’unique voie à suivre pour atteindre l’objectif de François Hollande : 500 000 logements thermiquement réhabilités chaque année. Alors que pour l’année 2012, le cap des 200 000 rénovations énergétiques n’a pas été franchi, le gouvernement s’est fixé pour objectif d’atteindre le rythme, au plus tard pour la dernière année du quinquennat, de 500 000 réhabilitations thermiques. Les mesures incitatives prises dans le cadre du Grenelle de l’Environnement n’ont pas suffi à lancer le marché de l’amélioration énergétique de l’habitat. Que faut-il faire alors pour passer à un demi-million de rénovations énergétiques annuelles comme le souhaite le gouvernement ? Une question officiellement posée Cette mission ravit Raphaël Claustre. Des inquiétudes à lever

Jardinier résistant, échange graines de laitues contre plants de tomates Ça n’est qu’un petit stand dans le coin d’une foire bio, à Chadrac, tout près du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Une table remplie de sachets de papier froissés, où se côtoient des dames bien mises et des jeunes hommes un peu débraillés. On n’y vend ni achète rien : ici graines et plants sont mis à disposition des jardiniers désireux de découvrir de nouvelles espèces ou de propager des semences rares. Ce stand à l’air anodin, mais c’est un petit nœud de résistance. Le stand d’échange de graine lors du festival organisé par Nature et Progrès 43. © Antonin Sabot / LeMonde.fr « Bien sûr, il y a un côté militant », répond Guylaine Ressot, enseignante d’une soixantaine d’années, quand on lui demande comment elle conçoit le simple fait de plonger sa main dans un sac de ces graines. Evidemment, rien ou presque, ici, ne figure au fameux catalogue. Les hybrides F1 : une taxe déguisée sur les potagers VIDEO : Comment trier des graines ? © Antonin Sabot / LeMonde.fr

Bobos, aventuriers, écolos : qui sont ces Français adeptes de la consommation collaborative ? | Même pas mal L’ADEME a publié, jeudi 25 avril, une enquête sur les Français et la consommation collaborative. Objectif : mieux cerner les valeurs, les modes de vie, de consommation et les critères socio-démographiques des français qui adoptent ces nouveaux modes de consommation. Résultats : les motivations sont très diverses, ces consommateurs sont plutôt jeunes, actifs, et les critères socio-démographiques ne sont pas discriminants. Des caractéristiques communes L’enquête a été effectuée à partir de l’échantillon de l’observatoire des modes de vie et consommation d’IPSOS : « Les 4500 ». La consommation collaborative from adesias. on Vimeo. Première observation, ces consommateurs partagent quatre caractéristiques communes : Seconde observation, ces consommateurs sont partagés entre la recherche de bons plans de consommation et des motivations collectives liées à des préoccupations collectives, écologiques, etc. Six profils différents Et vous, quel est votre profil ? Anne-Sophie Novel / @SoAnn sur twitter

La salle de classe planétaire LE MONDE | • Mis à jour le | Par Flore Vasseur Daphne Koller a une dent contre l'école. Enfant, cette Israélienne veut découvrir les équations du troisième degré et la danse, l'histoire de la Grèce antique et la poésie. Comme tous les élèves, elle doit subir le programme, rentrer dans les cases. Sa soif d'apprendre se cogne à l'éducation formatée. Elle abandonne l'école, avec le soutien de ses parents. Daphne commence par devenir professeur. Devenue l'une des enseignantes les mieux notées de l'un des campus les plus réputés, l'ennui revient pourtant : "Passer ma vie à aller dans la même salle de classe, faire la même leçon, raconter les mêmes blagues, au même moment..., ce n'est pas une bonne utilisation de mon temps ni de celui des élèves." Lors d'une conférence au Google Education Summit, cette petite brune à l'énergie adolescente assiste à une présentation de YouTube sur l'éducation. C'est le concept de "flip education", le renversement des tempos et la revalorisation du professeur.

Innovation : L’UE donne (enfin) son feu vert au brevet unique | Presseurop (français) “L’Europe va enfin se doter d’un système de brevets compétitif”, se réjouit Les Echos, au lendemain de l’adoption par le Parlement européen du brevet unique européen. Le quotidien économique estime que “trente ans d’efforts se concrétisent enfin et, pour une fois, l’Union européenne répond à une demande concrète des entreprises”. Le journal rappelle que le brevet unique européen entrera en vigueur en 2014 et en détaille le fonctionnement : Concrètement, au lieu de payer des frais de traduction et des redevances dans chacun des pays où il souhaite être protégé, tout inventeur pourra demander à l'Office européen des brevets (OEB) un brevet unitaire, qui lui assurera une protection dans 25 Etats membres. En attendant que les deux derniers Etats récalcitrants, l'Italie et l'Espagne, consentent à rejoindre le rang. Comment expliquer ce retard européen en matière de brevet, alors que, comme l’écrit Libération, "les entreprises piaffaient d’impatience ?”

Les coopératives d’habitants, des outils pour refonder la ville durable - Yann Maury, docteur d’Etat en Science politique, professeur à l’Université de Lyon (ENTPE) Pour voir la vidéo cliquer ICI Dans nos sociétés contemporaines de marché, le logement est pour l’essentiel devenu un objet de spéculation financière et de rente, un objet à « forte intensité capitaliste » (Jean louis Laville 2006). La sphère immobilière s’est ainsi « désencastrée » (disembedded) (Karl Polanyi) de la cité qui en a perdu le contrôle. Le résultat enregistré est paradoxal : le logement neuf produit par le marché immobilier dans la cité contemporaine est à la fois abondant, de grande qualité, tout en demeurant dans le même temps parfaitement inaccessible aux plus démunis - et donc rare, compte tenu de son coût. Ce faisant, les coopératives d’habitants se confrontent aux exigences solidaristes qui fondent le développement durable : exigences à la fois horizontales, vis-à-vis de nos contemporains les plus démunis et verticales, d’une génération à la suivante. Bibliographie Yann Maury.

Related: