Le Chat Teigneux | Zones Autonomes Post-Capitalistes Une ville renoue avec la démocratie directe. Résultats : 0 chômage, 0 violence… et 0 misère !!! | l1D A Marinaleda (Espagne), les jeunes qui veulent construire une maison peuvent même bénéficier gratuitement des matériaux, d’un architecte et de maçons ! Quand on pense aux utopies, on pense souvent à des expériences ratées par le passé. A tort ! Car il existe aussi des tentatives contemporaines qui présentent toutes les caractéristiques du succès ! Grâce à une approche nouvelle de l’économie et à un retour aux fondamentaux de la démocratie, cette ville andalouse de 2 778 âmes ne connaît ni chômage, ni police, ni délinquance. Pour comprendre le succès de cette commune à part, il faut remonter quelques années en arrière. Crédit photo : Wikipedia Ce militant, convaincu depuis toujours que le capitalisme n’est pas une fatalité, a tout d’abord mené le combat contre le plus grand propriétaire terrien de la région : le duc de l’infantado. A Marinaleda, toutes les décisions du village sont soumises à la démocratie directe (la véritable démocratie). Source : +Positiver Le 04/12/15 by Francky
Ces villes qui expérimentent les services publics gratuits - Innovation Monter dans un bus sans composter un ticket, et sans risquer de passer pour fraudeur, tel est le quotidien des Aubagnais. Depuis trois ans, l’agglomération du Pays d’Aubagne – 104 000 habitants – en périphérie de Marseille, a fait le choix de la gratuité totale dans les transports en commun. Cette gratuité était auparavant réservée aux demandeurs d’emplois, aux allocataires du RMI et aux personnes âgées et handicapées. S’inspirant de l’esprit du « droit au transport pour tous » énoncé par la loi d’orientation des transports intérieurs votés par la gauche en 1982, le maire communiste d’Aubagne, Daniel Fontaine, et son équipe proposent cette mesure à leurs administrés lors des élections municipales de 2008. Réélue, la municipalité entame alors un bras de fer avec la société des Autobus Aubagnais, propriété du groupe Veolia, qui exploite le réseau depuis 2007 dans le cadre d’une délégation de service public. A qui profite la gratuité ? Qui finance les transports gratuits ? Anthony Laurent
Une oasis coopérative dans un monde néolibéral : le village utopique de Marinaleda en Espagne Des maisons autoconstruites à 15 euros par mois, un salaire unique pour tous les membres de la coopérative, des assemblées générales pour décider de la politique communale : Marinaleda, petit village andalou de 2 770 habitants, tente depuis 35 ans de maintenir un système politique, social et économique qui place l’intérêt de ses citoyens au cœur des décisions. La nouvelle génération saura-t-elle poursuivre l’utopie mise en œuvre par les anciens ? Cet article a initialement été publié dans le magazine Lutopik. Dans les années 1970, Marinaleda, dans la province de Séville, en Espagne, était un village en ruine, dont la population majoritairement au chômage devait vivre dans des conditions particulièrement difficiles. À la fin de la dictature de Franco en 1975, ses habitants commencent à se réunir pour débattre des conditions de vie dans le village et des injustices sociales auxquelles ils sont confrontés, comme l’ensemble des journaliers d’Andalousie. Une démocratie participative
L’Andalousie se rebelle et se réinvente « Somonte pour le peuple » A sept heures du matin, une dizaine d’ouvriers agricoles attendent l’embauche sur un trottoir obscur, au carrefour de la route de Séville et de celle de Palma del Río. Dans un bar de La Campana, localité rurale aux confins de la province de Séville, les agriculteurs prennent leur café accompagné d’un verre de sol y sombra (anis et cognac). On discute debout au comptoir, un œil sur les résultats du foot à la télé. Quand Mariano Rajoy apparaît à l’écran pour vitupérer la manifestation « Encerclons le Parlement » de la veille, les clients lui tournent le dos, certains entamant la conversation avec le serveur, d’autres riant de la blague d’un vieux à la voix cassée par le tabac. Personne n’écoute le chef du gouvernement alors qu’il flatte « les Espagnols qui travaillent – quand ils le peuvent – et ne font pas la une des journaux ». « Andalou, n’émigre pas, reprends la terre », revendique un graffiti dans la vaste cour de la ferme. Les onze charriots de la gratuité
Emmaüs Lescar-Pau Répartir équitablement le travail, mais aussi les revenus : l’utopie d’une ferme devenue réalité La journée commence autour de la grande table. Pain, confiture et fromage circulent. À chacun son rythme, comme un lundi. Il est bientôt 8 h, chacun va commencer sa semaine de travail. Les bancs se remplissent, les paupières et les langues de la dizaine de convives se délient peu à peu. Quelques mots partagés avec le voisin, échanges multiples qui peu à peu se réduisent à quelques sujets de conversation autour de la table : le groupe est en train de se réveiller à son tour. Tout a commencé par un "chiche" de fin de soirée Nous sommes à la ferme de la Tournerie, à 50 km au sud de Limoges. Aujourd’hui, ils y font pousser des légumes, paître vaches, y élèvent chèvres et cochons, y fabriquent des produits laitiers, de la bière et du pain. « La première réunion où l’on a évoqué le projet, c’était en 2010 », explique Thomas G. « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » L’utopie ne s’improvise pas Mais l’utopie ne s’improvise pas. Fabien Ginisty
Comment faire prospérer une Amap anarchiste Les Diony-Coop s’inscrivent dans un parcours commencé en 2007 à l’initiative des membres du groupe militant Henry-Poulaille, de la Fédération anarchiste. Il s’agissait alors de créer une université populaire, lieu de partage des connaissances. La Dionyversité a réuni plusieurs milliers de personnes et favorisé l’émergence de cours organisés par le public lui-même. En 2010, le même collectif a porté l’émergence d’une Amap qui a trouvé au bout de deux ans son rythme de croisière avec deux maraîchers distribuant 250 paniers de légumes par semaine. Ainsi, l’association créée pour répondre aux contraintes institutionnelles (assurances, bail, compte en banque) ne devait avoir aucune activité dans le collectif (il n’y a pas de bureau et jamais d’assemblée générale). Privilégier la responsabilité individuelle ou de groupes L’ Amap Court-Circuit. Chaque commission était totalement autonome par rapport à l’ensemble du collectif composé des membres de l’ Amap. Pas de contrôle ni d’informatique
Autogestion. L'Encyclopédie internationale - Editions Syllepse Autogestion, l’encyclopédie internationale En téléchargement libre et gratuit - format PDF Une version papier des volumes peut être achetée en librairie ou sur notre site au prix de 30 euros Composée de 300 entrées rédigées par 150 auteur·es venu·es de nombreux pays, cette Encyclopédie couvre les cinq continents, 35 pays et court de 1848 à aujourd'hui. Chaque volume propose des thématiques particulières. Les contributions proposées éclairent un aspect des expériences autogestionnaires qui parcourent différents pays, hier comme aujourd’hui. Table des matières Volume 1 Dans ce premier volume, ce sont les mondes arabe et latino-américain qui sont abordés. Volume 2 Dans ce deuxième volume, Autogestion, l’encyclopédie internationale tourne son attention vers l’Amérique du Nord. Volume 3 Ce troisième volume est consacré au reste de l’Europe. Volume 4 Ce quatrième volume ouvre une réflexion plus large sur l’autogestion. Volume 5 Volume 6 Ce sixième volume est thématique. Volume 7 Volume 8 Volume 9 Volume 10