Multimédia + commentaires (En contact - VTC Get lucky) Le mardi 17 juin, Allocab, premier site de réservation de VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur), annonçait dans un communiqué de presse une nouvelle qui a fait date dans l’univers du service client : pour la première fois, une de ces stars de la nouvelle économie, un de ces « nouveaux » concurrents des taxis proposait, outre son système de réservation par internet ou par l’application mobile, une alternative téléphonique. Cette délicate attention à l’endroit des consommateurs plus habitués aux canaux de communication traditionnels est-elle un succès ? Nous avons testé l’ « expérience client » chez Allocab. Et nous avons eu plusieurs surprises… Jour J-1 : « Get Lucky » Le moins qu’on puisse dire, c’est que la nouvelle a vite fait le tour de sa clientèle. Jour J : Une commande sans coutures Le jeudi 19 juin, nous avons donc réitéré notre appel. Les plâtres ont-ils donc été essuyés ? Le plus inquiétant – mais qui va y penser de nos jours ? Jour J + 5 : Sauf que voilà… Bonne idée. « 4.4.
Jean-Pierre Pernaut journaliste avant-gardiste Tenter de caviarder une information sur Wikipédia, ça ne sert à rien. Il se trouvera forcément quelqu'un pour le remarquer, et remettre en ligne ce qui avait été censuré. Il existe même des robots pour cela. Illustration avec ce qu'aurait voulu faire disparaître TF1 de Wikipédia. Jean-Pierre Pernaut n’est pas un présentateur populiste, mais un journaliste “avant-gardiste“. Le 1er février 2007, entre 11h46 et 12h06, une petite main de TF1 modifie 9 fois la fiche Wikipédia de Patrick Poivre d’Arvor. Liste des modifications sur la page Wikipédia de PPDA le 1er février 2007 : en vert, le nombre de caractères rajoutés, en rouge, ceux qui ont été effacés. Le 7 septembre 2007, un autre employé de TF1 efface par deux fois, 12h45 et 12h54, le fait que Jean-Pierre Foucault avait parrainé la Life Parade, une association “pro-vie“, donc un peu anti-avortement, et qui milite actuellement contre le mariage des homosexuels. Comment attribuer une adresse IP sur Wikipédia ?
Transmédia : quelles conséquences pour les médias ? (2/2) Autour de nous, les écrans se sont multipliés ces dernières années. De leur côté, les contenus d'information sont priés de suivre le rythme: sous l'influence de ce qu'on appelle le « transmédia », de nouvelles manières de penser et de produire l'info apparaissent. Organisé par Cap Digital en partenariat avec Sofrecom et IMCA à Paris, le 28 septembre dernier, le premier atelier du think-tank « Think Transmédia » était l'occasion de faire le point sur ces grandes évolutions avec des acteurs des médias. Aujourd'hui, nous revenons sur le débat de la fin de l'atelier, au cours duquel des professionnels des médias ont témoigné de l'irruption du transmédia dans leur univers de travail : comment les écrans multiples transforment-ils les métiers de l'information ? > Phase 1 : la fusion du web et du papier, au service de l'instantané Confronté au web depuis plus longtemps, le monde de la presse a pris une longueur d'avance sur la télévision en matière de transmédia. > Et ensuite... ?
"Le papier n’est plus la priorité de Libération" “Libération” était au bord de la faillite il y a encore quelques mois. Est-ce qu’aujourd’hui le journal est sauvé après l’investissement de 18 millions d’euros de la part de nouveaux actionnaires ? Libération est dans la capacité d’être sauvé. L’argent devrait permettre d’apurer le passif, de financer une clause de cession et d’avoir les moyens à court ou moyen termes d’investir. Il fallait que le titre soit rapidement en capacité d’être remis à flot. Quelle est votre mission à la tête de “Libération” ? Ma mission est de réfléchir avec Laurent Joffrin et l’ensemble des services afin de développer Libération sur l’ensemble des supports. Joffrin n’est pas réputé pour être “Web-friendly” ; la cohabitation ne risque-t-elle pas d’être un peu difficile ? On n’aurait pas pu imposer à Laurent quelqu’un avec qui il n’aurait pas eu envie de travailler. Trouvez-vous que le journal a changé depuis votre départ en 2006 ? “Libération” sera-t-il un jour en capacité de concurrencer “Le Monde” sur le Web ?
“Si on décide de ne pas bouger, là on est mort” Michel Françaix en 2009 par Richard Ying (ccbyncsa) édité par Owni Un mois après la publication par Owni du rapport de Michel Françaix, sur les aides à la presse pour la Commission des affaires culturelles et le projet de loi de finances 2013, le rapporteur a accepté de répondre à quelques questions. Sur le rapport mais aussi sur le point de vue qu’il a de l’état de la presse en France. Entretien sur fond d’assertion : si la presse n’évolue pas, elle meurt. Ce rapport-là, le 3ème, est le plus médiatisé. Michel Françaix Celui qui se décrit comme fils de saltimbanque et neveu de saltimbanque a fait grincer des dents à plus d’un patron de presse. Depuis cette période, il reste sur ce sujet de prédilection. ”Quand vous êtes dans l’opposition, vous vous y intéressez pour faire des envolées lyriques à deux heures du matin mais vous savez que ça ne sert à rien. Maintenant à mon âge je sais comment les choses se passent : le soufflé peut totalement retomber. Et la PQR ? La presse prend cher
Des livres aux navigateurs : des liens pour faire des ponts A l'occasion de la 4e édition de la conférence Books in Browsers (les livres dans les navigateurs) (que vous pouvez suivre en direct en vidéo et via Twitter #bib12, Ricky Wong (blog @kinwong) le fondateur de Mobnotate est devenu un service qui génère des liens entre des livres. Il utilise les techniques de l'apprentissage automatique (Wikipédia) pour tenter d'extraire des sujets des passages d'un livre et les comparer à d'autres. L'idée est de vous permettre, depuis le chapitre ou le paragraphe que vous lisez, de vous dire si un autre livre parle des mêmes sujets (pour pouvoir s'y référer ou les comparer). Dans la Démo qu'il propose en ligne vous pouvez par exemple vous plonger dans des extraits de la biographie de Steve Jobs par Walter Isaacson et accéder aux passages correspondants du livre de Steve Wozniak, iWoz. Image : à gauche l'extrait de la bio de Steve Jobs, à droite un commentaire automatisé issu du livre de Wozniak par comparaison de mots clefs. Share and Enjoy
Comment Facebook est en train de dévorer les médias, menaçant leur survie Pendant un instant, imaginez que vous êtes le propriétaire d'un site Internet. Vous vendez des publicités sur ce site, ce qui fait que plus de gens le visitent, plus vous gagnez de l'argent. Si plus personne n'en vient à consulter votre site, vous devrez soit trouver un nouveau modèle économique, soit un nouveau boulot. (Dans le cas de Slate, cela ne demande pas beaucoup d'imagination). Au temps jadis, les gens arrivaient directement sur votre site, en tapant laborieusement son url –appelons-la votresite.com. Vos lecteurs les plus fidèles mettaient cette adresse dans leurs favoris et venaient la consulter plusieurs fois par jour, pour voir tous les merveilleux et nouveau trucs que vous aviez postés. Puis, des moteurs de recherche comme Google et des agrégateurs comme Google Actualités sont arrivés, et une partie de vos lecteurs se sont mis à chercher leurs informations là-bas plutôt que de mettre en favoris un tas de sites individuels comme le vôtre. Il en partagera sans doute un peu.
Print-Web : match nul "Le Monde" papier ou "Le Monde" en ligne ? Question existentielle que se pose votre journal... Mais aussi ses lecteurs, a constaté le médiateur. Question moins binaire qu'il y paraît. Tout est affaire de cohabitation. Difficile comme toujours, incontournable comme souvent. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascal Galinier «Il n'y a rien de plus "extraordinaire" que de lire Le Monde à la terrasse d'un café sous les yeux ébahis des garçons de café. Question shakespearienne, disions-nous, qui nous a valu en tout et pour tout quatre réponses de lecteurs : deux courriels et deux commentaires en ligne. Des échanges restreints donc, mais parfois musclés. "Je pense effectivement que le Web est l'avenir des quotidiens", dit en termes plus posés (mais pas moins tranchés) le Déodatien Flavien "Fawkes". "Vieux" d'aujourd'hui, si l'on ose dire, Philippe Saint Hilaire, de Paris, se veut "patient et tolérant". Discuter, débattre, échanger Discuter, débattre, échanger. Print ou Web ? mediateur@lemonde.fr
La sérendipité, enjeu majeur des services numériques de contenus Après la curation, un autre mot étrange fait florès sur Internet : la sérendipité. Il désigne le fait de trouver par hasard quelque chose d’intéressant, sans que cette chose ait été l’objet de la recherche au départ. Forgé par Horacio Walpole dès 1754 pour caractériser les trouvailles scientifiques faites par hasard, le concept de serendipity a été francisé en sérendipité. Ce mot curieux vient du nom donné au Sri Lanka par les Perses, Serendip. Mais quel lien avec Internet me direz-vous ? Si l’usage du mot “sérendipité” était limité jusqu’à peu, il décrit parfaitement ce qu’apporte Internet en tant qu’outil d’apprentissage et de passe temps. - la facilité de création et d’exposition de contenus sous toutes formes a fait exploser l’offre d’information et de culture, tandis que leur nature numérique les rend facilement exploitables sous forme de base de données. - L’essor des réseaux sociaux a démultiplié l’exposition de ces contenus en créant des espaces nouveaux d’affichage.
Mais les vieilles habitudes subsistent (mort de Martin Bouygues) Mort et ressuscité. L'industriel et PDG du groupe Bouygues a été annoncé mort, à tort, par l'Agence France-Presse – et tous les grands médias français à sa suite – dans l'après-midi du 28 février. Explication de ce raté journalistique : un quiproquo entre un journaliste de l'AFP et un maire, qui a confirmé à ce dernier la mort... d'un presque homonyme. 14h48. La France - ou en tout cas, la France qui n'est pas partie en week-end loin de toute connexion Internet - apprend qu'une importante figure de l'industrie hexagonale est morte. Twitter se gondole, Google se désole - Réseaux sociaux / Humour Il pleut à tout rompre et vous vous exclamez : « Quelle belle journée ! » Vous venez donc de faire de l’ironie, tout le monde vous a compris, vous n’appréciez pas ce temps pluvieux. Mais votre ironie peut se retrouver bousculée par le sarcasme de votre voisin : « J’adore ce temps gris et pluvieux qui nous rend si fréquemment malades. » Lui vient d’être sarcastique et c’est difficile à comprendre. Le sarcasme : « un des problèmes les plus difficiles à résoudre en informatique » Sur internet, ces figures de style sont un véritable cauchemar pour les moteurs de recherche, les spécialistes en marketing ou autres analystes de tendances de marché... Un point d’exclamation qui traduit peu d’enthousiasme Un moteur de recherche ne peut percevoir l’humour. Twitter impitoyablement drôle en toute circonstance Seulement voilà, on ne se lasse pas de lire les blagues de Twitter et les 140 signes semblent même avoir été créés dans ce but avec leur apparence de blagues Carambar caustiques.