Le dilemme du prisonnier Imaginez. Vous êtes un homme libre, avec un autre homme libre vous êtes en lutte contre les mysticocapitalistes et ils vous emprisonnent, vous enfermant chacun dans des cellules isolées. Ils commencent alors à vous interroger afin d’établir votre culpabilité. Si aucun de vous deux ne dénonce l’autre, le dossier ne peut être bouclé, chacun écope d’une peine clémente de 3 ans. Vous avez coopéré sans avoir communiqué.Si un seul de vous dénonce l’autre, il sera relaxé, l’autre subira une peine de 9 ans. Dans ce cas, celui qui parle trahit. Cette célèbre situation dite dilemme du prisonnier se produit sans cesse dans la vie quotidienne. Par exemple, si un commerçant baisse le prix de ses produits (forme de trahison de la concurrence), il gagne. Tit for tat Ces formes schématiques de coopération/trahison peuvent se jouer dans deux cadres très différents. Les adversaires ont peu de chance de se retrouver face-à-face. Le méchant Des hommes se promènent dans le désert.
Alerte nucléaire live Good morning. It's now more than three days since the earthquake and tsunami hit Japan, but there is little sign of relief for survivors. • There has been a second blast at the Fukushima No 1 nuclear plant. Television footage suggests the outer building of the third reactor has been blown away – as in the first blast – but officials believe the reactor container remains intact and says there is little prospect of a significant release of radioactive material. Officials warned yesterday that there might be another hydrogen explosion. • The Daily Yomiuri newspaper says police are reporting about 1,000 bodies have been found in Minamisanriku, Miyagi and another 1,000 on the Ojika Peninsula coast in the prefecture. • A very alarming tsunami warning this morning now appears to be a false alarm. The Guardian's Dan Chung and Jonathan Watts are reporting from the disaster zone. Japanese television earlier reported that the sea level had dropped five metres off the coast of Fukushima. Dr.
L'intelligence collective On trouvera ici une versionPowerpoint™ de cet exposé. L’Internet n’est pas une technologie comme les autres, il a une valeur et un potentiel anthropologiques. C’est sur ce principe que Pierre Lévy, sociologue réputé, fonde le concept d’intelligence collective dans son ouvrage L’Intelligence collective : pour une anthropologie du cyberspace paru initialement en 1994. La juxtaposition des deux termes n’est pas choisie au hasard : ici, " intelligence " doit être compris comme dans le sens de " travailler en bonne intelligence " par exemple. Le concept à valeur politique au sens large, celui se référant à toutes les activités humaines en société organisée. I ? De par sa formation, Pierre Lévy a les compétences requises pour comprendre et analyser les problématiques liées à l’impact des nouvelles technologies sur les systèmes de signes et l’évolution culturelle en général. Les réseaux numériques ne sont que le premier stade du cyberespace. " Qu’est-ce que l’intelligence collective ? II ?
Chronolgie d'une catastrophe 13 March 2011Last updated at 20:29 There are fears about the safety of Japan's nuclear power stations. The authorities are working to prevent a second explosion at the Fukushima nuclear power station, where there was a huge blast on Saturday. Friday, 11 March: 1446 local time (0546 GMT) The 8.9-magnitude earthquake strikes off the coast of Honshu island at a depth of about 24km. The quake causes the power station to be cut off from the national electricity grid. 1541: Tepco reports that the emergency generators for reactor units 1, 2 and 3 have failed - some reports suggest that the diesel-powered back-up systems are affected by the tsunami. In the following hours, engineers attempt to install mobile power units to replace the diesel systems and manage to stabilise conditions at units 2 and 3, but not at unit 1. 1600: Japan's Nuclear and Industrial Safety Agency (Nisa) sets up an emergency headquarters to gather information on potential damage to the nation's 55 nuclear reactors. Unit 1
Une science de l’intelligence collective L’intelligence collective peut-elle constituer un projet scientifique et si oui lequel. C’est l’entreprise qui occupe Pierre Lévy depuis plusieurs années. Son dernier article mérite donc un examen particulier au-delà des clichés dont il est souvent victime. Voici donc mes quelques réflexions sur ce texte dont le but n’est pas d’en proposer un résumé mais plutôt une tentative de mise en avant de certains points qui m’ont paru importants. L’article pourra être lu de différentes manières. L’entreprise de Pierre Lévy est ambitieuse (trop ?) Le texte permet de bien comprendre les objectifs d’IEML qui étaient restés parfois obscurs même si le désir d’une nouvelle langue ou idéographie est présente depuis longtemps chez Lévy. La sortie des fausses idées sur l’intelligence collective : Pour ma part, j’ai souvent été prudent avec l’intelligence collective du fait de son côté un peu idéaliste. En cela, l’intelligence collective est essentiellement culturelle et inscrite dans une tradition
« La stratégie du choc » de l’industrie nucléaire française Henri Guaino, conseiller spécial du Président de la République a dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas au sein de la filière nucléaire française : l’accident nucléaire au Japon pourrait favoriser l’industrie française dont la sécurité est une marque de fabrique. Prié de dire si les évènements au Japon auraient un impact négatif sur cette filière lors de l’émission Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro du 13 mars, Henri Guaino a déclaré :« Je ne crois pas » avant d’ajouter « Je dirais même le contraire puisque précisément la France s’est surtout manifestée par son souci de la sécurité ». Et de conclure : « Donc, je crois que ça devrait plutôt favoriser notre industrie nucléaire par rapport aux industries d’autres pays où la sécurité est passée au peu plus au second plan ». En clair, la catastrophe nucléaire en cours ouvre un nouveau marché, celui de la sécurité nucléaire que pourrait bien conquérir nos entreprises. La marteauthérapie nucléaire Le piège du référendum
Vers La richesse des réseaux Les Presses universitaires de Lyon viennent de faire paraître la traduction française de La Richesse des réseaux de Yochaï Benkler, ce spécialiste des sciences politiques, professeur à la Harvard University, codirecteur du Centre Berkman pour l’internet et la société. Nous vous proposons à cette occasion de découvrir cet ouvrage, qui fait déjà figure de classique, en publiant sa longue introduction qui à l’avantage de donner un réel aperçu des modalités de l’argumentation de Yochaï Benkler… Pour lui, l’enjeu de la société de l’information repose tout entier sur la transformation du mode de production de l’information, de la communication et de la connaissance. L’émergence de l’économie de l’information en réseau nous permet de faire davantage “pour et par nous-mêmes”. Elle réorganise en profondeur l’espace public et vient contrarier l’hégémonie de la production marchande et propriétaire que nous connaissions dans la sphère de la production du savoir, de l’information et de la culture.
Tout est sous contrôle La « communication de crise » est un art difficile : comment éviter de paniquer les populations, tout en respectant l’exigence de vérité ? Comment anticiper suffisamment pour comprendre le fil des événements, tout en se référant aux faits établis ? Enfin, comment mesurer l’impact de l’information sur les récepteurs situés en dehors de la zone de crise ? Les secteurs industriels à l’origine de la crise craignent évidemment un impact durable de ce type d’accident. A écouter les médias ces derniers jours, une première question vient à l’esprit : pourquoi la dénégation est-elle le modèle standard de l’information de crise ? Eric Besson sur TF1 « Lorsqu’ils se sont aperçus que sur le réacteur numéro 1 la pression était trop grande, ils ont fait volontairement exploser le bâtiment pour libérer de la vapeur faiblement radioactive ; donc, ils ont fait ce qu’ils devaient faire sur le bâtiment numéro 1. » TF1, dimanche 13 mars La suite est à l’avenant. Mais peut-on rassurer avec des mensonges ?
L’intelligence collective à petite échelle Qu’entend-on généralement par « intelligence collective » ? Pour le monde du web, la messe est dite : c’est le produit émergent de l’interaction entre plusieurs milliers, voire millions d’individus, certains ne partageant avec les autres qu’une quantité minimale de leur réflexion (c’est la théorie du surplus cognitif chère à Clay Shirky, comme il l’a développe dans on livre éponyme ou chez TED). Et bien entendu, c’est le web lui-même qui est le média de choix de cette intelligence collective. Cette définition repose sur certains postulats, pas toujours explicites : Plus on est de fous, plus on rit. Autrement dit, l’intelligence collective n’apparait qu’avec un très grand nombre d’interactions entre des multitudes d’agents. Pourtant, il existe une autre approche de l’intelligence collective, bien plus ancienne que le net ou le web : la « fusion » entre quelques esprits, le plus souvent seulement deux, pouvant aboutir à une explosion inattendue de créativité.