Cogni-Sciences L’activité du groupe Cognisciences porte sur l’étude des processus du développement, d’acquisition et d’apprentissage du nourrisson à l’enfant. Notre approche s’appuie sur les neurosciences et la clinique du normal au pathologique (langage oral, motricité fine et globale, langage écrit, attention, calcul) Les différents travaux menés portent sur : 1) Le développement cognitif de l’enfant de 6 mois à l’adolescence 2) Le langage oral : acquisition, retards et troubles spécifiques du développement du langage (dysphasies...). 3) Le langage écrit : la lecture, le décodage, la fluence et la compréhension, les difficultés, les troubles spécifiques (les types de dyslexies). 4) Les autres troubles d’apprentissage : les troubles d’acquisition de la coordination motrice (dyspraxies), les troubles du calcul (dyscalculies), les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité : THADA... Trois axes directeurs orientent la majeur partie de nos activités :
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2.
Théories de l'apprentissage - Idées ASH Apprendre, c'est comprendre. C'est construire un savoir que l'on va pouvoir réinvestir. Pour que l'élève apprenne, il est essentiel: Qu'il soit conscient de ce que l'on essaie de lui faire comprendre et pourquoi.Qu'il soit conscient de " comment " il apprend.Qu'il ait envie d'apprendre. Enseigner, c'est aider l'enfant à apprendre, à construire un savoir. Ce qui est essentiel avant / pendant / après l'enseignement : Connaître la façon dont l'enfant apprend.Vérifier qu'il ne construise pas une " fausse compréhension ". LE TRIANGLE PEDAGOGIQUE de HOUSSAYE : Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye, aujourd'hui professeur de Sciences de l'Education à l'université de Rouen, définit tout acte pédagogique comme l'espace entre trois sommets d'un triangle : l'enseignant, l'apprenant et le savoir. Selon Houssaye, toute pédagogie est articulée sur la relation privilégiée entre deux des trois éléments (les sujets actifs) et l'exclusion du troisième (qui fait le fou, ou le mort)
Apprentissage : à chacun son style La recherche sur les styles d’apprentissage, dont les origines remontent aux années 1930, connait depuis plusieurs années un renouveau sans doute lié à l’engouement pour la psychologie cognitive et les neurosciences. Ce qui émane de ces recherches, c’est une multitude de points de vue disparates et fragmentés qui contribue à accentuer le flou conceptuel. Marie Gaussel, de l’Institut français de l’éducation (IFE), nous éclaircit l’horizon. Qu’entendez-vous par « style d’apprentissage » ? Ce serait une démarche privilégiée par chaque individu pour appréhender l’acte d’apprendre. 1 - les modèles centrés sur des facteurs génétiques et les préférences innées de l’apprenant comme les sens et la perception, visuels, tactiles, auditifs et kinesthésiques, ou basés sur l’opposition cerveau droit-cerveau gauche. On attend de la recherche d’obtenir des données probantes et fiables, issues d’enquêtes longitudinales et empiriques. Et jusqu’à présent, est-ce cela que l’on a obtenu ?
5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. J.
Les avantages pédagogiques du schéma Découvrez en vidéo l’intérêt du schéma pour favoriser l’apprentissage : Comme l’explique cette vidéo, le schéma favorise l’attention, la compréhension et la mémorisation des apprenants, mais ce n’est pas tout ! En effet, l’utilisation du schéma présente d’autres avantages pédagogiques : Les schémas comme celui du corps humain ou du cycle de l’eau permettent d’expliciter des informations concrètes qui ne sont pas directement visibles à l’œil nu, en mettant en valeur les relations internes entre les objets, leur constitution, leur comportement…Ils peuvent également rendre compréhensibles des informations abstraites ou non perceptibles (des idées, des théories, des concepts) en permettant leur visualisation, et donc leur analyse.Les schémas qui utilisent l’image réconcilient l’hémisphère droit (qui traite les images) et l’hémisphère gauche (qui traite les textes) du cerveau grâce à l’utilisation conjointe du texte et de l’image qui, réunis, font sens.
Etudier efficacement : réactiver sa mémoire Troisième étape de notre méthode pour étudier efficacement : la réactivation. La mémoire a besoin de répétition. Mais pas seulement. Lire et relire ses notes ou ses manuels ne suffit pas. Il faut « réactiver » la mémoire et la préparer à restituer. Après la « mise en projet » et « la prise de contact avec le cours« , voici la troisième étape de notre méthode pour étudier efficacement : la réactivation. Retenir et restituer sont deux activités cérébrales différentes. Dans cette 3e étape de notre parcours, nous allons surtout nous attacher à la première notion : retenir. (Cliquez sur la mindmap pour l’agrandir ou téléchargez-la gratuitement sur Biggerplate). 1. a) Prendre des notes rapides et efficaces Prendre des notes sous forme de mindmapping est une excellente façon de réactiver votre mémoire. Oubliez le surlignage qui n’apporte rien en terme de rétention : vous retenez moins de 1 % des éléments soulignés après une semaine… Aidez-vous plutôt des index et des tables de matières. 2. 3. 4.
Mémoriser à l'école Descriptif : Exemples d'outils pour réactiver une connaissance : • Au niveau individuel, l'outil de base est le fichier ou le carnet de vocabulaire. Le principe d'utilisation est simple: quand un mot est appris, l'enfant l'inscrit sur son carnet, accompagné de trois indications : - la date ; - le texte où le mot a été trouvé ; - une phrase explicitant son emploi par un exemple, l'opposition ou la proximité avec d'autres mots. Exemple : À propos d'une leçon sur l'eau, il écrirait : mardi 10 décembre 2008 .. Autour du mot " eau " eau courante, eau stagnante . le mot à retenir étant typographiquement mis en valeur. Outre les mots appris au cours des séquences de vocabulaire, l'élève fait aussi figurer sur son carnet ceux qu'il a glanés dans ses lectures personnelles. Exemples : Frétiller ? • Au niveau collectif, on constitue également un fichier, à raison d'une fiche par mot ou expression. Ce fichier a une double fonction.
Donnez du sens à vos études » Comment s’exercer à apprendre ? Isabelle Le Brun est docteur en neurosciences et maître de conférence à l'Université Joseph Fourier de Grenoble. Elle a conçu et enseigne une UV portant sur les méthodes d'apprentissage, dans le cadre de laquelle elle s'appuie sur les dernières recherches validées dans son champ de recherche (mise en pratique de la diffusion et du développement des savoirs). Avec son collègue Pascal Lafourcade, ils ont eu l'idée d'écrire un livre pour partager ce qu'ils expérimentent avec leurs étudiants. Ils ont choisi de retenir quatre thématiques liées à l'apprentissage, dans le cadre desquelles les avancées en matière de recherche permettent des applications pratiques : – La mémorisation – L'attention – Les émotions – Les représentations mentales et la résolution de problèmes Le grand intérêt de ce livre réside dans le fait que les auteurs ne se sont pas contentés de faire une synthèse des avancées en matière de recherche pour en déduire quelques pistes à exploiter. Je dirais A lire ensuite
Apprendre à apprendre: les méthodes d'apprentissage, piliers de la réussite? "Si les élèves défavorisés avaient le même niveau de connaissance des stratégies efficaces d'apprentissage que les élèves favorisés, l'écart de performance entre ces deux groupes diminuerait de près de 20%" est-il estimé dans la note de juillet PISA à la loupe de l'OCDE. Cette affirmation se fonde sur une évaluation, reprise de l'enquête PISA 2009, sur les méthodes qu'utilisent les élèves pour rédiger un résumé de texte. Depuis plus d'un siècle -depuis bien plus longtemps que certains le croient, cf mon billet de mai- l'expression "apprendre à apprendre" s'est imposée dans le débat éducatif, mais davantage comme une position de principe (voire une pétition de principe) que comme le résultat dûment validé de variations opérationnelles empiriques. Les stratégies d'apprentissage en question 1) "Je vérifie soigneusement si les éléments les plus importants du texte figurent dans mon résumé" 2) "Je lis le texte tout en soulignant les phrases les plus importantes. 3) "J'écris un résumé.
Des techniques pour apprendre à apprendre: Des méthodes pour développer ses capacités d'apprentissage S'investir dans un processus d’acquisition de savoirs n'est pas toujours aisé. Parfois, selon son histoire personnelle, il peut persister des blocages à l'apprentissage (échecs scolaires par exemple). Optimiser ses études nécessite une forte motivation à apprendre, de développer des capacités d’appropriation de connaissances, de méthode et d’organisation. De toute manière, s'engager dans un cursus d’enseignement nécessite de se « remettre dans le bain ». D’autant plus, que très souvent, on n’a jamais vraiment appris à apprendre. C’est pourquoi, il est utile d’acquérir des méthodes avant de débuter ses études, le gain de temps et de valorisation de soi seront édifiants. Les compétences à développer Tout d’abord, qu’est-ce qu’apprendre ? L’acquisition de connaissances est fortement favorisée si l’apprenant assimile des méthodes et des pratiques, comme par exemple, être capable de : Quelques pistes méthodologiques Gérer son temps avec efficacité S’auto-évaluer en continu Notes :