Villes en transition | Accueil Dans l'Ouest, les monnaies locales ont de plus en plus de succès Avec quelques billets d'Heols en poche, la monnaie complémentaire brestoise, Pascale Thoby va faire son marché au magasin d'alimentation Bio de Guip. Si elle le souhaitait, elle pourrait aussi régler la facture de la crèche ou la consultation de son médecin. Car, comme elle, ces professionnels adhèrent à l'Adess, le pôle économie sociale et solidaire du Pays de Brest qui anime ce projet depuis un an. « Utiliser cette monnaie est un acte politique ! » L'Heol rassemble 200 adhérents - dont quarante-cinq prestataires - qui s'engagent à favoriser des services et des produits locaux, éthiques, solidaires, respectueux de l'environnement... « L'adhésion est obligatoire pour devenir usager », explique la commerçante qui accepte l'Heol dans sa propre boutique, Loulis des Bois. Dans l'un des comptoirs de change du réseau, Pascale Thoby peut échanger un euro contre un Heol. Sol Violette à Toulouse, Muse à Angers « Depuis 2007, la crise a stimulé l'intérêt pour les monnaies complémentaires.
Créer une monnaie locale Vous avez peut-être déjà vu un client échanger avec un commerçant de drôles de billets. Il s'agissait certainement d'une monnaie locale, c'est-à-dire d'une monnaie non soutenue par un gouvernement national et destinée à être échangée dans une zone restreinte. Les monnaies de ce type sont également appelées monnaies complémentaires. Elles prennent de nombreuses formes, aussi bien matérielles que virtuelles. Qu'est-ce qu'une monnaie locale ? Face à la désertification des petits commerces, à la délocalisation, au chômage, ou encore à la perte de liens sociaux, la monnaie peut-être un moyen de se réapproprier l'économie et de la rendre plus humaine. Ainsi, une fois la monnaie mise en place, les particuliers peuvent acheter des bons d'achat en monnaie locale (1€ = 1 unité de monnaie locale). En quoi cela peut transformer notre territoire ? Créer une monnaie locale dans votre ville ou village vous permet de : Comment créer une monnaie locale ? 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Agir pour le Vivant TransverSel
Pourquoi une monnaie locale et complémentaire ? Posons-nous quelques questions : Qu'est-ce que la monnaie ? A quoi sert-elle ? Qui la crée ? Manifeste pour la création de monnaies complémentaires. Dès que l'idée que l'on se fait de la richesse repose uniquement sur la valeur marchande, la spéculation prend le pas sur la fonction d'échange. développer une économie à valeur ajoutée écologique et sociale, rendre visible l’ensemble des richesses des activités humaines aujourd’hui invisibles ou dévalorisées, faciliter les échanges, créer des mécanismes de solidarité et de coopération à plusieurs échelles Levier pour une économie écologique et solidaire ! Le SOL s’organise autour de deux grands axes d’échanges : C'est légal ? Dans le premier axe, les échanges en monnaie locale sont autorisés. Zoom sur le Sol-Violette (texte de Frédéric Bosqué) : 1- Relocaliser les transactions monétaires, le crédit bancaire et l'épargne. 2- Prioriser le Financement de l'offre locale et de la demande solvable des citoyens précarisés.
Actualités - Evénements | AlterConseil La Maison de la Solidarité située à Gennevilliers est membre du réseau des boutiques solidarité de la Fondation Abbé Pierre. Alter Conseil l’a accompagnée dans la mise à plat de son modèle économique afin d’identifier les leviers potentiels de consolidation, suite à des évolutions de son mode de financement. L’objectif a été, au travers d’une approche analytique de son modèle économique, de mettre en lumière le besoin de revalorisation de certaines actions, de mieux cibler les financements complémentaires à mobiliser ou encore d’identifier les moyens de rationalisation de certains postes de charges. Surtout, à travers cette démarche collective, les membres de l’association ont su réinterroger le projet associatif face à l’évolution du public et compte tenu des attentes des partenaires. Accompagnement du PACT Essonne pour le déploiement du plan de développement stratégique Retour d’expérience auprès des AAVA du département des Alpes Maritimes Alter Conseil s'agrandit
La folie des miles À peine le mot "miles" prononcé, les esprits s'enflamment. On s'échange ses cartes de fidélité. On compare ses niveaux de statut. On s'interroge sur un probable surclassement. "Et pour cause : non seulement on peut cumuler des miles en voyageant, mais on peut aussi le faire en dînant au restaurant, en dormant à l'hôtel, en louant une voiture, versant ses mensualités d'emprunt bancaire, en envoyant un bouquet de fleurs et même en organisant ses funérailles !" Abstrait "Dès le début, ces programmes ont été de formidables outils pour retenir la clientèle. "Il est vrai que les clients réguliers sont plus avantagés, reconnaît Isabelle Birem, directrice du programme Flying Blue chez Air France.Mais il ne s'agit pas que d'accumuler des miles. Pour plus de flexibilité, mieux vaudra se tourner vers les compagnies du Golfe, plus récentes et - lien de cause à effet ?
Pays basque : une monnaie locale pour un changement global - Eusko « C’est la première fois que je vois une Assemblée générale se terminer à l’heure », s’emballe le jeune directeur d’une petite entreprise, coup d’œil furtif sur sa montre, avant de noyer cette synthèse mémorable dans une joyeuse gorgée de cidre basque. La démonstration de l’association Euskal Moneta (Monnaie basque), le 23 janvier à Ustaritz, était irréprochable, comme il se doit lorsque l’on met au vote la création d’une monnaie locale et que l’on ambitionne d’y associer des valeurs éthiques d’économie solidaire, sociale ou écologique. En moins de trois heures, les questions les plus pointues ont reçu les réponses les plus simples et les infographies menaçantes ont fini par esquisser des issues prometteuses. Avec la même sérénité appliquée et après un an et demi de travail, les créateurs bénévoles de « l’Eusko » (variante du mot « basque ») ont proclamé, devant une centaine d’adhérents au projet, le lancement de la monnaie basque alternative. Sol Violette à Toulouse, Eusko à Bayonne
Mile (transport aérien) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Mile et Miles. Les programmes de fidélisation utilisés par les compagnies aériennes utilisent le mile comme unité de compte des points accumulés par un passager. Cette unité rappelle que le nombre de points est proportionnel à la distance parcourue. Chaque compagnie qui se dote d'un programme de fidélisation est libre de déterminer les conditions d'obtention de « miles », leur durée de validité et les avantages acquis. En général le nombre de miles attribué est égal à la distance parcourue. Les compagnies aériennes s'associent aussi à des partenaires, le plus souvent liés aux déplacements, tels que les loueurs de véhicules, les chaînes hôtelières, etc qui permettent d'accumuler les points en fonction des dépenses effectuées. Selon les pays, le statut des miles accumulés diffère. Le fisc américain a estimé que, dans certains cas, les miles peuvent être imposables. Portail de l’aéronautique
Le revenu de base, utopie d'hier, révolution d'aujourd'hui, réalité de demain? Revenu de base, allocation universelle ou revenu universel… tous ces termes désignent une vieille idée qui pourrait revenir au goût du jour : verser à chaque citoyen un revenu. Utopique ? Stanislas Jourdan, journaliste et promoteur de l’idée en France, revient sur l’histoire de l’idée, ses fondements économiques et philosophiques, et témoigne de la résurgence de l’idée à travers le monde. « Sans revenu, point de citoyen » s’exclamait en 1792 le philosophe Thomas Paine du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale. Réprimé par la Terreur, Paine mourut quelques années plus tard, seul et pauvre aux Etats Unis où il s’exila. Bien au contraire, l’idée navigue entre les courants de pensée et traverse allégrement les frontières idéologiques et géopolitiques. Si la plupart d’entre eux partagent la conviction que le revenu de base est un moyen radical de combattre (voire anéantir) la pauvreté, chaque courant y apporte une vision et des arguments supplémentaires divers et variés. L’Utopie en 3D
Un projet de décroissance – Manifeste pour une Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) | Un projet de décroissance – Manifeste pour une Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) Un projet de décroissance Manifeste pour une Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) Par Vincent Liegey, Stéphane Madelaine, Christophe Ondet et Anne-Isabelle Veillot Préface de Paul Ariès Collection thématique décroissance, format 11×18 cm, 156 pages, prix de vente 7€ www.projet-decroissance.net contact@projet-decroissance.net Depuis le début des années 2000 a émergé un nouveau mouvement de pensée autour du slogan provocateur « Décroissance ». Les réflexions du Parti pour la Décroissance, partie prenante de ce mouvement, ont débouché sur une proposition appelée Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), couplée à un Revenu Maximum Acceptable. Ce manifeste pour une DIA part des origines de la Décroissance et propose des pistes, des réflexions susceptibles d’initier une transition sereine et démocratique vers des sociétés écologiquement soutenables et socialement justes. Lire l’article dans RUE 89