2012, année fantastique pour les banksters 2012 se termine sur un record inédit : pas un seul membre de la grande famille du crime financier international – exception faite de Madoff - ne passera le réveillon en prison… Du jamais vu depuis la Grande Dépression des années 30. Les organes de contrôle et de sanction de la criminalité financière jettent l’éponge les uns après les autres. De manière plus ou moins subtile, partout la puissance publique renonce à appliquer la loi dès lors qu’il s’agit des méfaits commis par ceux qui exercent les métiers supérieurs de l’argent. Le phénomène, qui prend des proportions obscènes aux USA, s’observe également en Europe, à commencer par la Grande Bretagne où l’industrie financière a remplacé depuis longtemps l’industrie tout court. Devenus plus puissants que les Etats dont il ont financé les déficits en masquant la lâcheté politique de leurs élites, les banquiers ont exigé que ces derniers passent l’éponge et les absolvent de leur cupidité sans borne et de ses conséquences criminelles.
La vidéo de la conférence de presse de José Bové dénonçant l’influence des lobbies du tabac sur la commission européenne Mercredi 9 janvier, l’eurodéputé José Bové et son collègue belge Bart Staes, ont demandé la mise en place d’une commission temporaire sur les règles d’éthique et de transparence de la Commission européenne et sur le rôle de son président, José Manuel Barroso. Pour les écologistes, l’affaire John Dalli démontre une trop grande complaisance à l’égard du puissant lobby du tabac, au détriment de l’intérêt général. Vidéo. Video du Parlement européen Le limogeage de M. Ces zones d’ombre et d’interrogation concernent: - la procédure et les raisons qui ont motivé le limogeage de M.Dalli, - le contenu du rapport de l’Office européen de lutte anti-fraude (Olaf), ainsi que le non respect des procédures internes au sein de cet organisme, - le rôle joué par les lobbies du tabac - le rôle d’un certain nombre d’acteurs au plus haut niveau de la Commission européenne.
Pierre Jovanovic : retour de Grèce I.[Hors sujet mais pas tant que ça] C’est presque drôle d’être choqué parce qu’un endroit est envahi par des dealers. Habitant dans une cité sensible depuis toujours cet environnement me paraît tout à fait "courant" (mais bien évidemment inacceptable). 1) Ils analysent le profile de la clientèle de ces dealers. Dès le vendredi soir, des voitures immatriculées dans des départements très différents viennent s’approvisionner. 2) Ils essaient de dissuader les dealers de faire leur trafic dans la cité. Les dealers vivent de l’argent de la drogue, leurs voisins travaillent et tentent de vivre dignement, dans ces zones de non-droit où, qu’on soit blanc, noir, jaune, on n’est JAMAIS défendu face aux dealers. Le problème sur ce site, c’est que dès qu’on parle de trafic de drogue on en profite pour taper sur les gens d’origine étrangère, en oubliant que la clientèle des dealers est plutôt blanche, et que les habitants de cités subissent le trafic de drogue plus qu’ils n’en profitent.
Billionaires Dumping Stocks, Economist Knows Why A handful of billionaires are quietly dumping their American stocks . . . and fast. Warren Buffett, who has been a cheerleader for U.S. stocks for quite some time, is dumping shares at an alarming rate. He recently complained of “disappointing performance” in dyed-in-the-wool American companies like Johnson & Johnson, Procter & Gamble, and Kraft Foods. Buffett’s holding company, Berkshire Hathaway, has been drastically reducing his exposure to stocks that depend on consumer purchasing habits. With 70% of the U.S. economy dependent on consumer spending, Buffett’s apparent lack of faith in these companies’ future prospects is worrisome. Unfortunately Buffett isn’t alone. Fellow billionaire John Paulson, who made a fortune betting on the subprime mortgage meltdown, is clearing out of U.S. stocks too. Finally, billionaire George Soros has sold nearly all of his bank stocks, including shares of JPMorgan Chase, Citigroup, and Goldman Sachs. “That’s a scary thought for sure. © 2014 Moneynews.
Transparence et lobbying – Une commission spéciale doit mettre en évidence les mauvaises pratiques institutionnelles suite à l’affaire Dalli COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Bruxelles, le 21 mars 2013 Transparence et lobbying Une commission spéciale doit mettre en évidence les mauvaises pratiques institutionnelles suite à l’affaire Dalli Ce jeudi 21 mars, le Groupe des Verts/ALE a présenté un projet de mandat pour une commission spéciale au sein du Parlement européen sur le rôle du lobbying, en particulier les lobby du tabac, à la suite de l’affaire Dalli (1). Le Groupe des Verts/ALE a déjà proposé la mise en place d’une telle commission à la Conférence des Présidents du PE et a entamé des discussions avec d’autres groupes politiques concernant le mandat présenté aujourd’hui, ceci dans le but d’avoir un accord pour la mise en place de la commission spéciale début Avril. S’exprimant aujourd’hui dans le cadre d’une conférence de presse sur la commission spéciale, l’eurodéputé Vert, Vice-président de la commission de l’agriculture du PE José BOVE a estimé que: « La crédibilité des institutions de l’UE est en jeu.
Courants séparatistes en Europe. Vers une renaissance des régions d’antan ? Et oui, c’est à présent un fait indiscutable, le séparatisme intra-européen avance à pas de géants et cette tendance semble déjà s’inscrire dans la logique du cyclisme historique. Certains auteurs, particulièrement portés à l’humour et traitant du cas de la France, prévoient même un retour certain vers les bons vieux villages d’Astérix, quand notre Gaule bien-aimée ne se limitait pas encore aux hilarantes réalités des BD. Il n’est pas question de se demander si cela est oui ou non possible – on comprend bien que nos collègues-journalistes exagèrent pour présenter le problème en caractères gras – mais de s’interroger sur les causes du phénomène séparatiste, tellement contraire au projet d’unification et de consolidation ultérieure de l’Europe. S’agit-il d’un pas en arrière, d’un voyage rétrograde ou d’une réaction normale, inéluctable, à la centralisation du pouvoir européen, à la crise ou encore à autre chose ? Ce tableau anamnestique dressé, examinons les causes.
Draghi: "Les pays devront transférer une partie de leur souveraineté" "J'en suis certain: si nous voulons restaurer la confiance dans la zone euro, les pays devront transférer une partie de leur souveraineté au niveau européen", affirme Mario Draghi dans l'hebdomadaire allemand Der Spiegel à paraître lundi. Cette interview est publiée quelques semaines avant le Conseil européen des chefs d'État ou de gouvernement de l'Union européenne des 13 et 14 décembre à Bruxelles. Créer un "commissaire aux Affaires monétaires" Le président de la banque centrale européenne se dit favorable à une intervention européenne dans les projets de budget nationaux des pays européens. Une idée défendue début octobre par le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble et que Mario Draghi dit soutenir "complètement". Le ministre allemand proposait de désigner un "commissaire aux Affaires monétaires", doté de large prérogatives, notamment celle de rejeter un budget national s'il est jugé non conforme aux critères européens.
Lobbies et transparence – Les Présidents des groupes politiques du PE s’opposent à la demande des Verts favorables à une commission spéciale sur les lobbies COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Bruxelles, le 11 avril 2013 Lobbies et transparence Les Présidents des groupes politiques du PE s’opposent à la demande des Verts favorables à une commission spéciale sur les lobbies Les présidents des groupes politiques du Parlement européen ont aujourd’hui rejeté une demande du groupe des Verts/ALE pour la mise en place d’une commission spéciale. La commission aurait examiné si, à la lumière du scandale « Dalligate », les règles concernant le comportement des lobbyistes et la prévention des conflits d’intérêts sont suffisantes et efficaces (1). Lors du vote dans la Conférence des présidents des groupes politiques du parlement, tous les autres groupes, à l’exception du groupe GUE (Gauche européenne), ont voté contre la proposition du groupe des Verts/ALE. Rebecca HARMS Co-présidente du Groupe s’est ainsi exprimée à la sortie de la Conférence des Présidents du PE: Cette réponse me désole mais nous n’en resterons pas là.
La BCE envisage de baisser les salaires en Europe Vendredi 19 octobre 2012 5 19 /10 /Oct /2012 11:49 L'étude qui fait de vous des esclaves La banque centrale européenne (BCE) revient dans une étude publiée ce 8 octobre sur les enjeux structurels de la zone euro. Ses recommandations : « L’ajustement des salaires aux conditions du marché du travail doit être une priorité sur les marchés du travail de la zone euro. En trois ans de crise, les salaires en Grèce ont baissé de plus de 25 %, le chômage touche désormais 21 % de la population active et 54 % des jeunes... cherchez l'erreur ! Pour tous ceux qui croient encore au mirage de l'Europe sociale et à une possible "réorientation" de l'Europe capitaliste , cette étude de la BCE fait tomber les masques des soi-disants apports de l'euro !!!!!!! Par Jean-Charles VAN BERVESSELES Source: Zebuzzeo Partager l'article ! inShare Par wikistrike.com - Publié dans : Economie 0
La quasi-impunité des banquiers « La lutte implacable contre les dérives de l'argent » lancée par François Hollande se heurte à un obstacle de taille : l'impunité ou presque des professionnels de la finance. En effet, malgré la responsabilité de la City ou de Wall Street dans le déclenchement de la plus grave crise économique depuis la Grande Dépression, aucun banquier n'a été inquiété, jugé ou condamné,même dans les cas de fraude avérée. Et ceux qui ont perdu leur emploi ont facilement rebondi comme si de rien n'était. Comment expliquer l'absence de sanctions ? Le contraste est saisissant avec la crise des caisses d'épargne américaines au début des années 1990 à l'issue de laquelle une centaine de dirigeants s'étaient retrouvés derrière les verrous. Les milieux financiers ont beau jeu de répondre que l'incompétence, l'avidité au gain ou l'imprudence ne constituent pas un crime passible de prison. Cette immunité des géants de la finance s'explique aussi par la peur des retombées négatives pour l'emploi.
Lobbies à Bruxelles Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques implantés dans des milliers d’objets de la vie courante. Le bisphénol A, présent dans les biberons, serait le plus célèbre. Ces perturbateurs piratent le système hormonal et constituent une bombe à retardement pour la santé (diabète, cancers divers, obésité, infertilité, malformation génitale, etc.). L’Europe avait commencé à s’y intéresser dans les années 1990, avant de promettre en 2013 une chasse aux produits chimiques, certaines interdictions concernant les plastiques, les détergents et les produits alimentaires. Ce sont tous ces enjeux que rapporte Endoc(t)rinement, de Stéphane Horel, livrant plusieurs témoignages de scientifiques, de chercheurs, de responsables d’ONG, ajoutant des images d’animation à ses propos pédagogiques. A fois scientifique et politique, le documentaire révèle une vaste bataille d’influences au cœur des institutions, le poids des lobbies de la chimie et des pesticides.
Fabius et Cazeneuve participent discrètement au groupe de réflexion sur l'avenir de l'Europe Depuis quelques mois, les institutions européennes ainsi que l'Allemagne poussent à une sérieuse réforme des Traités. Un objectif: avancer vers plus de fédéralisme. En France, le gouvernement se montre très frileux à l'idée de réouvrir la fracture de 2005. C'est donc en toute discrétion que le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ainsi que Bernard Cazeneuve, ont participé au "groupe informel de réflexion sur l’avenir de l’Europe" réunissant les ministres belges, danois, allemands, luxembourgeois, hollandais, autrichien, polonais, portugais et espagnol. Dix États donc autour de la table, moins encore que les 17 États membres de la zone euro. Le groupe a été initié, sans surprise, par le ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, au début de l’année 2012. Ainsi, il semble que tous les étages de l'Union européenne se saisissent actuellement de la question "fédérale". Le communiqué de presse du gouvernement français a été publié le 17 septembre dernier.
Financiarisation Mercredi 2 mars 2011, par Bruno Bauraind // Financiarisation Qui exerce le pouvoir sur l’entreprise ? Faire la transparence sur cette question n’est aujourd’hui pas chose facile. Lire la suite » Jeudi 16 novembre 2006, par Erik Rydberg // Financiarisation Les fonds d’investissement spéculatif – hedge funds, private equity & Co. – contrôlent aujourd’hui près de mille milliards d’euros d’actifs. Lire la suite » Jeudi 26 octobre 2006, par Xavier Dupret // Financiarisation Le patrimoine financier des Belges s’élève à 750 milliards d’euros [1]. Dossier pensions : travailler plus pour gagner moins.
Le Parlement Européen refuse d’encadrer les Fonds monétaires à risque Le Parlement européen a voté aujourd’hui sur le projet de réglementation européenne sur les fonds monétaires. Le groupe Verts-ALE a voté contre ce texte qui n’encadre pas de manière adéquate ces fonds à risque fonctionnant comme des banques parallèles. À l’issue du vote, l’eurodéputée Verts/ALE et porte-parole pour les affaires financières Eva Joly a déclaré : "La majorité de ce parlement a choisi de s’aligner sur les demandes du secteur financier au lieu de réglementer dans l’intérêt des citoyens. Le projet de réglementation censé améliorer la stabilité du système financier ne prévoit malheureusement pas un encadrement adapté pour les fonds monétaires qui fonctionnent comme des banques parallèles Le Conseil de stabilité financière (FSB) et le Comité européen du risque systémique (CERS) avaient recommandé la suppression progressive de certains de ces fonds (les Fonds monétaires à valeur constate – C-NAV), car ils engendrent et favorisent le risque systémique.