Zoom sur 5 secteurs qui recrutent en 2014 Malgré la crise, certains secteurs d’activité résistent, portés notamment par des facteurs structurels comme le vieillissement de la population ou encore la digitalisation des entreprises. Et si la création d’emplois reste encore faible, les départs à la retraite (600 000 par an en moyenne jusqu’en 2020) vont créer des appels d’air. Zoom sur 5 secteurs porteurs d’avenir. L’industrie Si l’emploi dans l’industrie a diminué de 20% en 30 ans, le secteur regroupe toujours 3,5 millions de salariés en 2013-2014. L’aéronautique, l’énergie, l'électronique, le nucléaire restent des valeurs sûres "sans oublier les services à l’industrie avec les métiers de maintenance et de process". Si le secteur pâtit encore de clichés tenaces auprès des jeunes, les industries françaises et ses métiers se sont pourtant modernisés. L’informatique et le numérique Une étude réalisée par le Syntec Numérique prévoit plus de 36 000 créations d'emplois dans le numérique d’ici 2018. Les transports et la logistique
Administrateur de réseau / Administratrice de réseau Le recrutement débute au niveau bac + 2 après plusieurs années d'expérience : DUT réseaux et télécommunications, le BTS Services informatiques aux organisations option A solutions d'infrastructure, systèmes et réseaux (SISR). Une poursuite d'études vers une licence professionnelle permet d'acquérir rapidement une qualification professionnelle : réseaux et télécommunications spécialité administration et sécurité des réseaux (Paris -Est Créteil Marne-la-Vallée) ; réseaux et télécommunications spécialité administration et transmission de l'information (Paris -Est Créteil Marne-la-Vallée) ; réseaux et télécommunications, spécialité sécurité des réseaux et systèmes informatiques (Cergy-Pontoise). A bac + 5, il existe de nombreux masters dans les domaines de l'électronique et des télécoms.
Développeur informatique © Nosha - Fotolia Le développeur informatique conçoit ou améliore des programmes. Il analyse les besoins des utilisateurs et organise la solution technique du traitement informatique. Description métier Le développeur informatique réalise un cahier des charges fixant les besoins des utilisateurs et décrivant les solutions techniques envisagées. Pour écrire un programme il utilise des logiciels prêts à l’emploi qu’il adapte aux besoins spécifiques du projet. Les développeurs travaillent en majorité dans des entreprises utilisatrices comme les banques ou les grandes entreprises. Les conditions de travail impliquent parfois des horaires lourds et décalés (travail de nuit et jours d'astreinte en cas d’urgence), mais les salaires compensent ces difficultés. Le niveau de recrutement varie. Les qualités indispensables : rigueur, organisation et sens de la méthode, mais aussi aptitude au travail en équipe, rapidité d'exécution, facilité d'adaptation. Les formations vont de bac + 2 à bac + 5 :
Les classes préparatoires aux grandes écoles après le bac scientifique (S) Près de 20 % des bacheliers S s’inscrivent en prépa pour tenter, après 2 ou 3 ans, les concours d’entrée dans les grandes écoles. Écoles d’ingénieurs, vétérinaires, militaires ou écoles normales supérieures (ENS) à l’issue des prépas scientifiques ; écoles supérieures de commerce et ENS à l’issue des prépas économiques ou des prépas lettres et sciences sociales. Accès sur dossier scolaire. © J.Pallé/Onisep 20 % environ des bacheliers S s’inscrivent en prépa. À lire aussi Les prépas scientifiques 15 % des bacheliers S intègrent ces classes prépa scientifiques qui leur sont réservées et qui ont été réformées à la rentrée 2013. En 1re année, les élèves choisissent entre les voies MPSI (maths, physique, sciences de l’ingénieur), PCSI (physique, chimie, sciences de l’ingénieur) et PTSI (physique, technologie, sciences de l’ingénieur), ou la prépa BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre), selon leurs goûts et leurs résultats dans les matières scientifiques. Les autres prépas
Les différentes voies d’accès en école d’ingénieurs Comment intégrer un cursus d’ingénieur ? Après le bac, après une prépa, après un bac + 1, + 2 ou plus ? Les écoles d’ingénieurs ont largement diversifié leurs modes de recrutement et le profil des admis. A prévoir dans tous les cas : une sélection sur dossier et/ou concours. Passage en revue des différentes stratégies à envisager en classes de 1re et de terminale. Les écoles d'ingénieur sont accessibles par d'autres voies que les prépas À lire aussi 5 années d’études après le bac sont nécessaires pour obtenir un diplôme d’ingénieur. Le titre d’ingénieur, qui donne d’office le grade de master, ne peut être délivré que par des écoles préalablement habilitées par la CTI (Commission des titres d’ingénieur). Il est possible d’intégrer une école à différents niveaux. Cartographie des divers parcours possibles et des démarches à accomplir avant de se lancer. > Après le bac > Après un bac +1 > Après une classe prépa > Après un bac+2 ou plus Directement après le bac S et STI2D. Après un bac + 1
Électronicien de l’armée de l’air © Gegelaphoto / Fotolia L'électronicien est un mécanicien qui s'assure du bon fonctionnement des aéronefs en service dans l'armée de l'air. Ses missions : transport, interception, soutien, ou encore entraînement. Description métier L’électronicien de l’armée de l’air, appelé précisément électronicien avionique de l’armée de l’air, gère l'entretien et la réparation de certains équipements électriques et électroniques nécessaires au pilotage, à la navigation, au contrôle, à la détection et aux télécommunications. Il intervient notamment sur les calculateurs de navigation, de guidage ou de tir, sur les radars et les équipements de liaisons. Affecté en escadron de chasse, de transport, ou bien en atelier de réparation et d'entretien spécialisés, il est un composant essentiel de la sphère ''mécanique'' de l'armée de l'air. Études / Formation pour devenir Électronicien de l’armée de l’air être titulaire d'un baccalauréat général (S), technologique (STI2D) ou professionnel (SEN...) Évolutions