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Les BRICS, ces puissances mutantes de la mondialisation

Les BRICS, ces puissances mutantes de la mondialisation
Le PIB cumulé des BRICS est aujourd’hui presque égal à celui des États-Unis. Incarnent-ils pour autant l’avenir de l’économie mondiale? 1 - «Les BRICS constituent une catégorie à eux seuls.» Oui et non. C’est Jim O'Neill, de Goldman Sachs, qui a attiré l’attention sur l’émergence des quatre premières de ces nouvelles grandes puissances économiques en leur donnant le nom de BRIC en 2001, au moment où leur taux de croissance a commencé à monter en flèche. Vingt ans auparavant, quand j’étais à la Société financière internationale (SFI) de la Banque Mondiale, nous guettions une opportunité de rebaptiser ces pays qui, malgré leurs énormes potentiels économiques, étaient encore catalogués en bloc «pays sous-développés» coincés dans le «Tiers-Monde» avec les éternels cas désespérés. Mais il a fallu bien plus longtemps aux BRIC pour être prêt à vivre leur grand soir. Mais voilà le problème lorsqu’on se demande s’il faut «compter» avec les BRICS: gros ne veut pas dire unis. Non. Foreign Policy

Halte au « BRICS bashing »! Il est de bon ton en ce moment, dans nos milieux économiques, de faire du « BRICS bashing », en considérant ces marchés émergents comme fragiles et volatiles. On leur reproche un fort ralentissement de la croissance économique et de sérieuses difficultés financières et monétaires liées à leurs déficits courants excessifs, à la limitation de la politique monétaire expansive de la Réserve fédérale américaine (banque centrale, Fed) à l'été 2013 et au profil d'endettement privé de leurs entreprises. Un peu court peut-être, même si tout cela est en partie exact… Certes, dans les BRICS (Brésil, Inde, Russie, Chine et Afrique du Sud), comme dans d'autres marchés émergents, la croissance est moindre que celle envisagée il y a deux ans. Côté financier, on comprend bien que la réduction du soutien de la Fed a amené des retraits massifs chez de nombreux gestionnaires d'actifs des émergents. Les fondamentaux demeurent donc bons.

mai 2012 @ Bouddhisme au féminin - Le blog sur et par des femmes bouddhistes - Zen, Tibétain et Théravada Il y a des vies qui sont des enseignements, et certainement celle de soeur Chan Khong en est un. Arnaud Desjardins écrit au dos de son autobiographie "La Force de l'Amour" (voir livres) qu'elle est à la fois reportage de guerre et témoignage que seul l'amour est plus fort que la violence. Un livre qui, ajoute-t-il, nous donne une haute idée de la femme. Thich Nhat Hanh écrit en introduction de ce même ouvrage qu'il permet de découvrir que soeur Chan Khong est un véritable bodhisattva, et il est vrai qu'on demeure émerveillé devant la somme de compassion en action que soeur Chan khong a déployée tout au long de sa vie et particulièrement dans les terribles circonstances de la guerre du Vietnam. Quelle force intérieure et quelle humilité. Soeur Chan Khong raconte son action incessante, tout au long de la guerre effroyable qui va opposer le Nord et le Sud, pour arrêter l'horreur et aussi les occasions perdues de dialogue et de paix.

La montée en puissance du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) - L'émergence des BRICS : focus sur l'Afrique du Sud et le Brésil - Dossiers Un regroupement de BRIC et de broc « L’étude [de la banque américaine Goldman Sachs] montrait que la croissance des BRIC, conjuguée à l’appréciation de leur monnaie, entraînerait un renforcement de leur poids économique et une modification des rapports de force dans le monde d’ici 2050 » explique Françoise Lemoine dans "L'émergence des BRIC" (Cahiers français n° 357 juillet-août 2010, La Documentation française). « Elle [l'étude] prédisait qu’à cet horizon, les économies les plus grandes du monde ne seraient pas les plus riches, en termes de revenu par habitant, et que la scène mondiale s’en trouverait considérablement transformée. Depuis, le concept des BRIC a trouvé une concrétisation dans les sommets qui ont réuni les quatre pays en 2009 (en Russie) et 2010 (au Brésil). Les BRICS face à l'avenir De nouveaux acteurs politiques Logo du sommet des BRICS à New Delhi, (Inde), mars 2012. Agrandir l'image Des BRICS au Groupe des Vingt (G20) © Wikimedia Commons

Les « indignés » de Syntagma, par Athanase Koutsis Quand on regarde les images des « indignés » de Syntagma, la place de la Constitution athénienne, il ne faut pas se tromper : les paumes ouvertes des contestataires ne saluent pas le Parlement. Elles forment un geste rude et méprisant, moutza, adressé aux élus de la nation - ces « voleurs », « traîtres », « vendus »… Il s’agit de la place où, en 1843, les Grecs, guidés par quelques anciens combattants révolutionnaires, ont demandé à Otton Ier, le roi bavarois imposé par les grandes puissances de l’époque (France, Royaume-Uni, Russie), un syntagma (Constitution), après la deuxième des quatre faillites (en 1827, 1843, 1897 et 1927 ) de l’Etat grec moderne, provoquée par les exigences démesurées des créanciers étrangers – déjà ! – et la vie luxueuse de la cour. Une coïncidence historique ? Déterminés à ne permettre aucune affiliation partisane, les « indignés » forment un cocktail improbable aux yeux de l’observateur politisé : se retrouvent pour la première fois ensemble (...)

Oubliez les BRICs: voici les «cinq fragiles» Le groupe des BRICS, qui comprenait originellement le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, est né dans une note d'analyse de Goldman Sachs et a fini par être formalisé par une alliance politique avec l'ajout d'un «s» majuscule pour l'Afrique du sud (South Africa en anglais) malgré le fait qu'il n'a jamais été un groupe politique ou économique ayant beaucoup de sens. Difficile d'imaginer que les «fragile five» (les «cinq fragiles» en français), la dernière appellation à la mode pour les pays émergents selon Landon Thomas du New York Times, sera accueillie avec le même entrain par ses membres. Comme l'écrivait James K. Lord de Morgan Stanley l'été dernier, la Turquie, le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud et l'Indonésie sont cinq pays dont les monnaies «vont probablement être freinées par une forte inflation, des déficits des comptes courants importants, des perspectives de flux de capitaux difficiles et une croissance potentiellement faible». publicité Joshua Keating Traduit par G.F.

Pays du BRICS : une croissance supérieure au reste du monde - Dernières infos - Economie Selon les prévisions de la BM, le taux de croissance en Russie sera cette année supérieur à la moyenne mondiale (2,3 % contre 2,2 %). Ces deux prochaines années la croissance du PIB russe sera encore plus importante. D'autres pays émergents, en tout premier lieu les pays du BRICS, afficheront également une bonne dynamique. Selon les experts, depuis 2008 les pays du BRICS jouent le rôle de locomotive de l'économie mondiale. Par contre, la situation des Etats industrialisés tels que les Etats-Unis, le Japon et les pays de l'Union européenne, n'est pas brillante. Le PIB américain sera inférieur à la moyenne mondiale. « Les économies classiques se sont ralenties assez sérieusement, notamment les économies de la zone euro. Les Etats du BRICS, eux aussi, connaissent de nombreux problèmes. « Cet avantage tient au premier lieu à une stabilité financière dans la plupart des pays du BRICS. « Ces trois prochaines années les marchés en développement subiront de forts changements.

La crise des BRICs Plus la commercialisation de produits financiers adossés à ces pays qu'à créer un concept censé représenter la marche à suivre pour les pays émergents, concept qui a eu son heure de gloire durant la "double crise", subprime puis euro, qui a frappé les pays développés. Les BRICs, eux ont alors été bien moins affectés et ont poursuivi leur croissance. L’été 2013 marque la fin de cette singularité, sauf pour la Chine, et donc du concept car il reposait sur l'idée fausse suivant laquelle ces pays avaient des caractéristiques communes et donc des trajectoires parallèles. La déception la plus grande vient sans doute du Brésil. Mais n'était-ce pas prévisible ? L'ascension, purement comptable, du pays en 2011 au rang de 6e puissance économique, dépassant le Royaume-Uni et talonnant la France n'était due qu'à une surévaluation de sa monnaie, le réal, et à l'exportation de matières premières, du soja et du minerai de fer, en Chine. Mais le modèle chinois évolue.

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