Une loi contre l’obsolescence programmée : Pour en finir avec la « technologie fragile » (Jean-Vincent Placé, EELV)
Batterie d’Iphone irremplaçable, imprimante subitement en panne le lendemain de la garantie légale, chauffe-eau indémontable, cartouches d’encre in-rechargeable… autant d’exemples du quotidien qui démontrent l’impuissance du consommateur vis-à-vis des stratagèmes utilisés par certains industriels pour écourter la durée de vie de nos produits. L’obsolescence programmée vise à accélérer artificiellement la fin de vie des produits contraignant les consommateurs à renouveler l’achat pour gonfler les ventes. Ce système impacte le pouvoir d’achat, autant qu’il creuse les inégalités de richesses entre les ménages. Cette logique, autour d'une technologie conçue pour ne plus durer, représente un scandale écologique. Multipliant l’achat de nouveaux biens, elle conduit à augmenter de façon exponentielle les déchets. Ces pratiques sont à rebours du sens de l’histoire : le progrès au service d’un développement soutenable. Jean-Vincent Placé, Président du Groupe écologiste, Sénateur de l'Essonne
De l’obsolescence du droit d’auteur actuel - Politique du Netz
Publié le lun. 17 septembre 2012 sous licence Écrit par Piotr Czerski, Christian Engström, Rick Falkvinge et Marcel-André Casasola Merkle puis traduit par Xavier Gillard, Loïc Grobol et Étienne Loiseau À lire en 123 minutes puis à partager sur vos réseaux sociaux préférésÀ discuter par mail ou jabber Le contenu Les textes composant ce livre ont tous été d’abord publiés sur mon blog J’avais mis en place un pad, un éditeur collaboratif en ligne, à Deux autres internautes ayant eu vent du projet ont été volontaires pour m’aider substantiellement, Loïc Grobol et Étienne Loiseau. Loïc a traduit le chapitre 1 et la moitié du 5 du livre original, Étienne le 6 et la moitié du 7, sans compter leurs précieuses relectures. Les chapitres du livre The Case for Copyright Reform, disponible à sont pour l’essentiel une compilation d’articles. Cependant, le format livre a aussi ses avantages. La licence
L'évasion fiscale mondiale : dix fois le PIB de la France
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Soren Seelow Imaginez la richesse nationale annuelle des Etats-Unis et du Japon. C'est ce que pèserait le stock de l'évasion fiscale accumulée au fil des années par les particuliers, selon une étude réalisée par le groupe de pression Tax Justice Network, analysée sur le site du Guardian à travers deux articles (1 et 2). Selon les données collectées auprès de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des Nations unies et des banques centrales, les actifs financiers de particuliers dissimulés dans des paradis fiscaux atteindraient 17 000 milliards d'euros. L'auteur de l'étude, James Henry, ancien économiste en chef pour le cabinet McKinsey, estime lui-même que ses conclusions sont probablement sous-évaluées : la vraie somme pourrait selon lui se situer autour de 26 000 milliards d'euros, soit dix fois le PIB annuel de la France. Un "trou noir dans l'économie mondiale" >> Décryptage : "Qu'est-ce qu'un paradis fiscal ?" Les 0,001 %
L'industrie du copyright a tout compris à Internet (et des veaux qui le peuplent)
Pendant que nous sommes tout occupés à paramétrer notre smartphones ou à répondre par un « poke » à un « poke » de nos amis Facebook, l’industrie du copyright fait pression et participe à mettre en place des lois qui dessinent les contours d’un monde assez terrifiant pour nos libertés. Et ce n’est pas, comme on l’affirme souvent, qu’elle ne capte rien à Internet. C’est au contraire parce qu’elle a trop bien compris les dangers qui la menacent. Un billet cinglant de Rick Falkvinge, que nous aimons beaucoup traduire par ici, et qui vient d’ouvrir une section française de son blog grâce au dynamisme de Paul Neitse et de Jean-Marc Manach. Comment l’industrie du copyright conduit à une dystopie du type Big Brother How The Copyright Industry Drives A Big Brother Dystopia Rick Falkvinge - 12 novembre 2012 - Blog personnel(Traduction : Mnyo, ehsavoie, lgodard, @paul_playe, ordiclic, PostBlue) L’internet reproduit cela. C’est leur problème. Crédit photo : Thomas Leuthard (Creative Commons By)
Des millions d’œufs bio français venaient en fait d’Italie
Dans le contexte actuel de scandale alimentaire, l’affaire traitée hier par le tribunal correctionnel de Valence (Drôme) prenait une envergure toute particulière. La société « Paniers d’œufs-Cocorette » installée à Upie, à l’est de Valence, et son gérant Erick Valla, sont poursuivis pour tromperie sur l’origine d’une marchandise. En l’occurrence, il s’agit de 11 millions d’œufs bio vendus dans les grandes surfaces de la région, voire au-delà, sous les marques distributeurs, entre juin 2008 et avril 2010, sous une fausse appellation d’œufs français. Tout commence le 18 mars 2010. Au cours de l’audience, la présidente du tribunal, Claudine Philippe, insiste : « Vous achetez vos œufs où vous voulez, mais lorsque le consommateur achète des œufs estampillés Rhône-Alpes ou avec le nom d’une ferme française, le produit, dans la boîte, doit correspondre aux indications ». Frédérique Fays
The Copyright Lobby Absolutely Loves Child Pornography
"Child pornography is great," the man said enthusiastically. "Politicians do not understand file sharing, but they understand child pornography, and they want to filter that to score points with the public. Once we get them to filter child pornography, we can get them to extend the block to file sharing." The date was May 27, 2007, and the man was Johan Schlüter, head of the Danish Anti-Piracy Group (Antipiratgruppen). “My friends,” Schlüter said. “We are developing a child pornography filter in cooperation with the IFPI and the MPA so we can show politicians that filtering works,” he said. I couldn’t believe my ears as I heard this the first time. Schlüter’s plan worked like clockwork. This is why you see the copyright lobby bring up child pornography again and again and again. In Sweden, the copyright industry lobbyist Per Strömbäck has publicly admitted it being one of his best arguments. The reasoning is simple and straightforward. Sound familiar?
Chim?res, la recherche ? l'anglaise
- Kees Van Dongen, la Chimère-pie, 1895, huile sur toile, 201 x 293,3 cm, collection du nouveau musée national de Monaco (photo : Marcel Loli. ©Adagp, Paris 2008.) - Il y eut tout d’abord la brebis Dolly (1996-2003), premier mammifère créé par l’homme grâce à la technique du clonage; cet animal vit le jour dans la campagne écossaise. C’était une révolution. L’information fait grand bruit outre-Manche, y compris dans certains milieux scientifiques, où certains redoute que des biologistes, animés des meilleurs raisons du monde, aillent «trop loin» dans leur quête de la maîtrise du vivant. publicité En pratique, ces embryons peuvent être issus d’ovocytes de mammifères animaux fécondés par des spermatozoïdes humains. Les trois laboratoires concernés sont rattachés au célèbre King College de Londres ainsi qu’aux universités de Newcastle et de Warwick. Course aux armements avec l'Asie Possible en France Et en France? Un minotaure en gestation Jean-Yves Nau Devenez fan sur , suivez-nous sur
Libre accès : les chercheurs défendent leurs travaux et l’esprit d’Internet | Hotel Wikipedia
Au cours des dix dernières années, les contestations se sont multipliées dans les milieux de la recherche académique. Depuis peu, elles paraissent converger vers un mouvement de fond unique et irrépressible. On pourrait presque parler d’une révolution scientifique au sens littéral : il ne s’agit pas de proposer une nouvelle représentation de l’homme et du monde, mais de remettre radicalement en cause les structures économiques et sociales de l’activité scientifique. En février, l’hebdomadaire anglais The Economist tentait de résumer cette révolte multiforme en une seule expression : le « printemps académique ». La double allusion – au printemps des peuples et au printemps arabe – est assez pertinente : d’une part, elle met en évidence qu’il s’agit d’un mouvement international, qui dépasse largement le cadre des seuls pays anglo-saxons ; d’autre part, elle porte la promesse d’un horizon nouveau, d’un modèle social et épistémologique à réinventer. Aux sources du printemps