PROTECTION DES DONNES PERSONNELLES ET E -ADMINISTRATION Le développement de l’internet a permis l’émergence de la e-administration. Cependant, l’émergence de cette nouvelle pratique permet-elle de sauvegarder la protection des données personnelles ? M.Truche dans son discours prononcé lors de la remise du livret blanc a expressément rappelé que « la mise en place de l’administration électronique n’a pas pour objectif et ne saurait avoir pour résultat de permettre d’augmenter le niveau de surveillance du citoyen ». Il soulignait que la loi protectrice des libertés ne s’oppose aucunement au développement de l’administration électronique, dés lors que des garanties suffisantes sont apportées, « le développement des téléservices doit être gagnant-gagnant : gagnant pour l’usager, en temps et en simplicité ; gagnant pour le citoyen, en respect de sa vie privée ». Il s’agit de donner confiance à l’usager en l’administration électronique, cela n’est pas chose facile. Considéré comme portant atteinte à la vie privée, ce projet avait dû être retiré.
Maîtriser son identité numérique sur Facebook Maîtrisez-vous votre identité numérique? Autrement dit, est-ce que vous parvenez à gérer les traces que vous laissez de vous sur Internet, sur les blogs, forums de discussion, et réseaux sociaux tels que Facebook? Le sujet, fait débat, avec par exemple ces étudiants pris en flag’ après une soirée festive . Or, d’après un sondage réalisé par l’institut Scanblog et Opened Mind, les internautes savent parfaitement ce qu’est la e-réputation, ils font ce qu’ils peuvent pour la maîtriser, mais sans forcément y parvenir. Une bonne part des sondés (57%) sont utilisateurs de Facebook, tandis que LinkedIn et Twitter restent confidentiels (5 à 10%). 70% des sondés déclarent avoir déjà vérifié leur «identité numérique», en tapant leur nom et prénom sur un moteur de recherche, pour voir les pages web les concernant qui ressortaient en tête. Pourtant, seuls 7% des sondés pensent bien maîtriser les informations les concernant, et 51% aimeraient mieux les contrôler. Profil public ou semi-public ?
L’USURPATION DE L’IDENTITE NUMERIQUE : LES RESEAUX SOCIAUX SUR LA SELLETTE Les réseaux sociaux ont connu un développement exceptionnel sur la toile, cependant plus les réseaux sociaux ont pris du poids et plus l’usurpation d’identité c’est développée sur le net. Il est donc important de savoir si les internautes ont réellement la maîtrise de leur identité numérique. Si ces réseaux sont des outils de communication reconnus, il ne faut pas en abuser et les utiliser à bon escient. A priori, des clauses de confidentialité existent pour protéger les internautes, mais souvent celles-ci sont mal connues ou mal utilisées ou tout simplement partiellement inefficaces. La question qui se pose est donc de savoir si les internautes ont ou non la maîtrise de leur identité numérique ? I) Usurpation de l’identité numérique et atteinte à la vie privée S’il est nécessaire de protéger sa vie privée sur Internet (A), personne n’est à l’abri d’une usurpation d’identité comme en témoigne l’affaire du faux profil d’Omar sur Facebook (B). A) La protection de la vie privée sur Internet
Veille, Doc. et Péda.: Identité virtuelle versus identité sociale Identité virtuelle versus identité sociale : devenons-nous fous ? Le développement incessant d'Internet pousse toujours plus de personnes à rejoindre de plus en plus fidèlement le réseau. Le nombre d'heures de connexions ne cessent de croître, fruit de l'attractivité d'Internet. Les gouvernements, les associations, les gens appellent la population mondiale à rejoindre Internet. 1) Identité virtuelle : une construction plus ou moins consciente1.1) Une construction automatiqueDès que l'on rejoint Internet, a fortiori avec l'avènement du web 2.0, on se crée son identité virtuelle. 2) Identité sociale, je te hais ! 2.2) Les "no-life" ou l'identité virtuelle mortelleConcrètement, observons les "no-life", ces individus qui n'ont (pratiquement) plus de vie sociale. 3) Du commun des mortels au commun des immortels ? 3.2) Vers une identité socio-virtuelle ? Identité virtuelle et identité sociale se croisent l'une l'autre et s'enrichissent mutuellement.
L’USURPATION D’IDENTITE SUR INTERNET Le développement d’internet a apporté des nouveaux moyens techniques qui ont pu être utilisés a mauvais escient, c’est ainsi que l’usurpation d’identité sur internet n’a pas tardé à se développer. Mais comment faire lorsque l’on est victime d’une usurpation d’identité sur internet ? Le développement des réseaux sociaux a certes rendu possible une ouverture sans précédent quant aux possibilités de communication, mais a aussi entrainé des dérives de la part d’internautes peu scrupuleux. Un des problèmes auquel le législateur a été confronté est l’usurpation de l’identité d’autrui sur les réseaux sociaux. Ces réseaux offrent en effet la possibilité de créer un profil, soit qui reflète la personnalité de l’internaute, soit qui est purement fictif, soit encore qui utilise l’identité d’autrui. C’est dans ce dernier cas que la technologie a montré ses dérives. I/ Le nouveau cadre légal dans l’univers numérique A/ La loi LOPPSI 2 La LOPPSI 2 a adapté l’arsenal juridique aux technologies numériques.
Identité numérique Les articles taggués Qui a modifié quoi sur Wikipedia ? 19 décembre 2014, par Genma Wikipedia, bien que soumis à un certain nombre de règles de validation et de contrôle, est éditable par tout à chacun. Avertissement pour la société FNAC DIRECT en raison de manquements dans la conservation des données bancaires des clients du site www.fnac.com 27 juillet 2012 Les données bancaires communiquées par des clients lors d'un achat sur Internet sont des données sensibles dont la conservation par le commerçant doit répondre à un certain nombre de règles strictes. En particulier, la conservation de ces données après la transaction ne peut se faire qu'avec le consentement préalable des clients, pour une durée limitée et doit présenter un haut niveau de sécurité. C'est ce qu'a rappelé la formation restreinte de la CNIL dans l'avertissement qu'elle a adressé à la société FNAC DIRECT. Les données bancaires communiquées par des clients lors d'un achat sur Internet sont des données dont la nature justifie des conditions de conservation strictes, entourées de mesures de sécurité élevées. La collecte et la conservation de telles données sont soumises au respect des prescriptions de la loi "informatique et libertés".
Un site marchand peut-il conserver mes données bancaires ? Combien de temps les données bancaires peuvent-elles être conservées? Les données bancaires doivent être supprimées une fois la transaction effectuée. Cette exigence est destinée à limiter les cas d’utilisation frauduleuse des numéros de cartes bancaires. À quelles conditions un site marchand peut-il néanmoins conserver mes données bancaires? Oui, Les sites marchands peuvent conserver ces données à condition qu'ils aient recueilli votre accord exprès et qu’ils vous informent de l’objectif poursuivi. La conservation du numéro de carte bancaire ne doit pas constituer une condition d'utilisation du service. En plus du numéro de carte bancaire, il faut souvent fournir les trois chiffres du cryptogramme visuel situé au dos de la carte. Dans le but de se prémunir contre les fraudes, un site marchand peut vous demander le cryptogramme visuel de votre carte bancaire. La CNIL exige que les données bancaires soient cryptées par l’intermédiaire d’un algorithme de chiffrement dit "fort".
Violation de données par Street View : Google va payer Partager L'air de rien, ses voitures Street View collectaient des données informatiques personnelles. Le géant américain Google s'est engagé, mardi 12 mars, à payer une amende de 7 millions de dollars (5,4 millions d'euros) dans une affaire de collecte abusive d'informations liée à son service de cartographie Street View aux Etats-Unis. La France avait déjà infligé au groupe une amende de 100 000 euros en mars 2011 pour une affaire similaire. Google s'est aussi engagé à détruire les informations collectées, à ne pas les utiliser pour un quelconque produit ni les transmettre à des tiers. Il avait déjà désactivé ou retiré de ses voitures les équipements mis en cause, et accepté de ne plus collecter d'informations supplémentaires sans l'autorisation de leurs propriétaires. Google a passé un accord amiable avec 38 Etats américains, rendu public mardi par la justice. "Les responsables du projet n'ont jamais voulu ces données, et ne les ont pas utilisées ni même regardées", a assuré le groupe.