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Etats-Unis : Adieu écriture cursive, bonjour maîtrise du clavier

Etats-Unis : Adieu écriture cursive, bonjour maîtrise du clavier
Audrey Miller, publié le 30 novembre 2012 À la rentrée 2014, de nouveaux standards seront adoptés par les Etats-Unis pour les mathématiques et l’anglais. Modernisation oblige, on y ajoutera la maîtrise du clavier à la fin du primaire pour en retirer celle de l’écriture cursive. La nouvelle de l’Associated Press a été relayée dans de nombreux médias. On y lit qu’il ne sera plus nécessaire d’apprendre l’écriture cursive au primaire, sauf dans quelques états qui ont choisi de la maintenir. De plus, d’ici 3 ans, les tests standardisés devraient tous êtres administrés de façon électronique. Le pays s’est doté en 2010 d’une série de compétences clés qui guident l’enseignement, appelés « standards nationaux » (national standards). La Common State Standard Initiative explique que ces standards sont inspirés de ceux des pays dont les élèves performent le mieux pour assurer un succès dans une société et une économie globale et basés sur des preuves d’efficacité. À propos de l'auteur Audrey Miller Related:  ÉCRITURE CURSIVE

Pour débuter en cursive Voici des posters pour commencer l'apprentissage de l'écriture cursive. minuscules avec attaques minuscules sans attaques majuscules variations lettres q-x-y fiche_vierge à plastifier pour utiliser avec un feutre effaçable Je me suis inspirée de ces modèles. Astuce : Pour obtenir des formats plus petits, il vous suffit d'imprimer plusieurs exemplaires par page. Edit 15/08/2012 : Avec l'aide et l'astuce de Lutin Bazar, j'ai pu affiner les attaques des lettres. Lilipomme m'a fait une demande qui m'a donné des idées. Alors voilà : fiche vierge format paysage fiche vierge format paysage avec 2 lignes par page Apprentissage de l'écriture: un remue-ménage s'impose | Daphnée Dion-Viens Ces conclusions sont tirées d'une recherche réalisée auprès de 718 élèves de deuxième année, menée par les professeures Marie-France Morin, de l'Université de Sherbrooke, Natalie Lavoie, de l'Université du Québec à Rimouski, et Isabelle Montesinos Gelet, de l'Université de Montréal. L'étude a d'abord permis de confirmer le lien entre le geste d'écriture et les performances en orthographe, puisque les élèves qui ont de l'aisance à écrire sont généralement meilleurs en orthographe. «Ceux qui maîtrisent le geste d'écriture peuvent mettre plus d'attention et d'énergie dans l'orthographe, tandis que les enfants qui n'ont pas automatisé le geste d'écriture ont des capacités rédactionnelles et orthographiques limitées», explique Mme Morin, qui est titulaire de la Chaire de recherche sur l'apprentissage de la lecture et de l'écriture chez le jeune enfant. D'où l'importance de s'intéresser à l'apprentissage de l'écriture, qui peut avoir un effet sur la maîtrise du français, ajoute Mme Morin.

Retour des lettres attachées dès la première année | Daphnée Dion-Viens Depuis les années 70, dans la plupart des écoles du Québec, les écoliers apprennent à écrire en script (lettres détachées) en première année et en cursive (lettres attachées) en deuxième ou troisième année. Ensuite, plusieurs enseignants laissent les enfants écrire selon l'une ou l'autre des méthodes. Mais de plus en plus, des voix s'élèvent pour dénoncer ce «double apprentissage» qui fait perdre un temps précieux aux gamins. À Québec, l'école Filteau-Saint-Mathieu a été l'une des premières à prendre le virage, il y a près de cinq ans. «Ça fonctionne très bien, on voit vraiment la différence», affirme la directrice adjointe, Suzanne Dolbec. Cette école primaire a participé à un projet-pilote mené par la graphopédagogue Graziella Pettinati, qui a réalisé une maîtrise sur le sujet. «On sent que c'est vraiment quelque chose qui fait son chemin. «Très prometteur» En France, en Belgique et en Suisse, les bambins apprennent à écrire en lettres attachées dès l'âge de quatre ans.

IPSF - Les troubles de l'écriture à l'école : pourquoi et que faire ? Lors du récent colloque sur « les troubles de l'apprentissage », le CECP et la commune de Sambreville invitaient les enseignants à mieux s'informer sur les origines des « dys » et les actions à mener dans les classes. À deux reprises, Tatiana De Barelli est intervenue pour partager son expérience sur les troubles de l'écriture. Voici un article reprenant le contenu de la présentation. Tatiana De BARELLI est licenciée en Sciences de l'Éducation et graphologue, spécialiste de l'interprétation du dessin et de l'écriture. Coach pédagogique, elle accompagne l'enfant, le jeune et l'adulte dans la découverte de leurs propres ressources, à travers le langage écrit. Elle intervient régulièrement lors de colloques internationaux, enseigne en école normale et de graphologie, en Belgique mais aussi en Amérique latine, au Québec et en Afrique de l'Ouest. L’écriture, comprise comme trace vivante et identitaire a sa place dans toute société. Écrire, c’est bon pour le moral !

Plaidoyer pour les lettres attachées Savoir taper au clavier, ça viendra bien assez vite. Pour que les enfants maîtrisent bien l’orthographe et la syntaxe, mieux vaut continuer de leur donner un crayon et leur enseigner l’écriture en lettres attachées seulement. Une étude, cosignée par les Québécoises Marie-France Morin, Natalie Lavoie et Isabelle Montésinos-Gelet, trois professeures d’éducation, porte à croire qu’une quarantaine d’États américains font nettement fausse route en abandonnant un à un l’enseignement de l’écriture cursive pour installer au plus tôt les enfants devant un clavier. La recherche du trio s’est penchée sur 718 enfants et enseignants québécois de 54 classes de deuxième année du primaire. À l’heure actuelle, comme l’indiquent les chercheuses, la majorité des instituteurs du Québec enseignent d’abord l’écriture script en première année, avant de passer à l’enseignement de l’écriture cursive au cours de l'année suivante. des jeunes utilisent spontanément l'écriture cursive en 2 année

Surcharge cognitive et dysgraphie Vous avez peut-être entendu parler d'un phénomène dont souffrent une grande majorité des enfants dysgraphiques : je veux parler de la surcharge cognitive. De quoi s'agit-il exactement? Levons un coin du voile sur ce phénomène maintenant mieux connu. La mémoire de travail étant limitée, si trop d'informations sont à avoir en tête en même temps pour réaliser une tâche, il se produit le phénomène de surcharge cognitive, c'est à dire que le cerveau ne peut plus gérer simultanément le flux de données qu'on lui demande. Pour bien comprendre de quoi il s'agit, prenons un exemple concret familier: un enfant est à l'école, en train de faire une dictée. Pour réaliser cette exercice banal à priori, l'enfant a besoin de gérer en même temps une grande quantité de données. Tout d'abord, il lui faut respecter les consignes habituelles, et donc se les remémorer (je commence à trois carreaux du bord, je mets la date en bleu, dictée en rouge au centre de la feuille, je n'écris pas dans la marge...) Pourquoi?

Les cursives aux oubliettes À la rentrée 2014, 45 États américains délaisseront l’apprentissage de l’écriture en lettres attachées au profit de la maîtrise du clavier. Une idée folle? Selon une liste d’objectifs nationaux adoptés en 2010 aux États-Unis, les élèves doivent être capables, à la fin du primaire, de maîtriser le clavier afin de pouvoir produire des textes d’une page minimum par séance de travail. «Qu’ils apprennent à écrire en script ou en cursive, les enfants sont avantagés lorsqu’ils apprennent un seul style d’écriture», affirme pour sa part Isabelle Montésinos-Gelet, professeure au Département de didactique de la Faculté des sciences de l’éducation à l’Université de Montréal. «Au début du primaire, on observe un boom au niveau du développement orthographique chez les enfants, un peu comme la phase de développement du langage vers deux ou trois ans. Et le clavier dans tout ça? Partager:

Les troubles de l'écriture Apprendre à écrire avec Abécécriture Une approche sensorielle L'atelier d'écriture se construit autour d'un projet accessible aux enfants : écrire les initiales des élèves, écrire un mot qu'on aime (le prénom de la marionnette, papa, maman...), leurs prénoms, le titre d'un livre, une phrase aux correspondants, des lettres qu'on ne connaît pas... L'apprentissage de l'écriture des lettres est associé autant que possible aux sons qu'elles produisent au sein des mots que nous cherchons à écrire. Un support motivant L'utilisation du sable ou de la farine est très attirante pour le jeune enfant qui explore le monde d'abord avec ses sens. Tracer pas à pas L'adulte produit dans la farine le premier tracé de la lettre en le verbalisant. Nous nous appuyons sur des repères graphiques : des petits animaux que les enfants retrouveront sur les fiches pour la majuscule d'imprimerie et des billes plates pour la cursive. Tracer la totalité de la lettre L'enfant tente à son tour d'enchaîner tous les gestes. Des cartes à toucher dans la classe

Le geste d'ecriture par Danièle Dumont L'apprentissage des lettres attachées dès la première année est profitable au... Mardi, 03 Septembre 2013 09:00 Journal FORUM Le geste de taper des lettres au clavier n'est pas lié au maniement du crayon et ne semblerait pas impliquer les mêmes processus cognitifs associés à l'apprentissage de l'écriture manuscrite. D'ici 2014, 45 États américains délaisseront l'enseignement de l'écriture cursive, dite en lettres attachées, pour privilégier la maitrise du clavier. «L'enseignement et l'usage quotidien de l'écriture manuscrite sont indispensables, ne serait-ce que pour ne pas être à la merci de la technologie», affirme Isabelle Montésinos-Gelet, professeure au Département de didactique de la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal. «Ici comme dans bien d'autres pays, la façon générale d'aborder l'enseignement de l'écriture repose sur la tradition plutôt que sur une recherche pédagogique qui en aurait prouvé les avantages», souligne la professeure. Isabelle Montésinos-Gelet La pire approche: la modalité script-cursive Éviter les «lettres en miroir»

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