Une révolution du management : le modèle Google - Les bonnes feuilles Les psychologues qui s'intéressent au comportement des salariés distinguent les motivations externes ou extrinsèques (on fait des efforts pour obtenir une meilleure rémunération, une récompense ) et les motivations internes ou intrinsèques (c'est la satisfaction d'avoir accompli correctement sa tâche, d'avoir réussi un exploit particulier qui amène à faire des efforts ). Google ne néglige pas plus que d'autres les motivations externes, il n'hésite pas à verser des salaires élevés comme en témoignent les voitures de luxe qui encombrent son parking, mais il fait une large confiance à la motivation intrinsèque. Ce faisant, il suit des exemples célèbres, dont celui de Bill Gates qui disait au début de sa carrière : "Aucun grand programmeur ne peut s'asseoir à sa table et se dire : "Je vais me faire du fric" ou "Je vais en vendre des centaines de milliers". Tout simplement parce que ce genre de réflexion ne vous aide pas à résoudre les problèmes."
[Les conditions de travail chez Google], vidéo [Les conditions de travail chez Google], vidéo Economie et société Vie économique - Archives vidéos Economie et société Vie économique ggoggle Archives Vendredi, 18 heures : dans la cour d’un superbe hôtel particulier, au cœur du 9e arrondissement parisien, une centaine de salariés de Google trinquent sous le soleil, une bière ou une coupe de champagne à la main. Au siège français, les « Googlers », comme ils s’appellent entre eux, fêtent l’arrivée du week-end lors d’un apéritif hebdomadaire. L’occasion de se mélanger, du stagiaire au patron, et de discuter de projets parfois confidentiels. Tandis que certains jouent au ping-pong, des ingénieurs américains de passage en France se livrent, devant quelques curieux, à une démonstration en avant-première des Google Glass, des lunettes futuristes capables de recevoir des textos, équipées d’un GPS et d’une caméra. « C’est pour ce genre de projets fous que je travaille ici », glisse un salarié. Bienvenue chez Google ! « C’est une fiction, pas un film sur l’histoire de Google », tempère une porte-parole du groupe. Mini-cuisines et salle de fitness Des stagiaires en grande forme Un coup de barre ?
Google, l'entreprise high tech la plus "cool". Et les autres ? Greenpeace International a rendu public son classement Cool IT 2012 qui note les entreprises du secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) en fonction de leur impact sur l’environnement et des mesures prises pour le minimiser. C’est Google qui arrive en tête du classement des entreprises agissant le plus dans la lutte contre le dérèglement climatique, juste devant Cisco, Ericsson et Fujitsu. Alcatel Lucent, la seule entreprise française classée, arrive 6e sur 40. Apple et Facebook n’ont pas été évalués cette année parce que leurs efforts ne répondent pas aux critères du classement. La première place de Google récompense les efforts importants réalisés par le géant américain qui a publié les résultats de l’évaluation de son empreinte énergétique et fourni un plan détaillé de sa stratégie de réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES). Les entreprises high tech doivent montrer l’exemple en réduisant leur impact sur l’environnement !
Travailler chez Google, un job pas si fun De jolies couleurs vives, des baby-foot, des hamacs et un toboggan pour se rendre à la cantine, où la nourriture est gratuite. Les bureaux de Google sont souvent comparés à un paradis pour ses employés. Le géant du web serait même "le meilleur employeur du monde" selon Fortune (en anglais). Des employés surqualifiés La publicité faite autour des conditions de travail offertes aux employés de Google, notamment le niveau de salaire, a permis au groupe d'attirer les meilleurs candidats. Une ambiance de travail pas si amicale Chez Google, où le niveau des managers est décrit comme "médiocre", les ingénieurs, eux, seraient arrogants, d'après d'anciens employés. Un autre se plaint du manque de maturité des employés, qui "boivent à toute heure, sont en permanence sur les réseaux sociaux, jouent à des jeux, et font tout pour ne pas travailler". Des conditions de travail pas si parfaites
Culture d’entreprise et innovation 1/6 Dans un précédent post, j’assimilais Apple à une autocratie dont les pratiques managériales pencheraient parfois vers le pire tandis que celles de Microsoft seraient bien plus honorables. Avec un résultat inverse sur la capacité d’innovation, Apple étant la référence du marché de ce point de vue et Microsoft plutôt assez décevant, tout du moins dans le marché grand public. C’est probablement quelque peu exagéré, aussi me faudrait-il préciser un peu les choses. A l’heure où la valorisation boursière d’Apple dépasse celle de Microsoft, les comparaisons et analogies vont en effet bon train sur le positionnement et la stratégie de ces deux entreprises. La créativité et la prise de risque sont fréquemment cités comme étant d’autres facteurs clés. Je me propose donc ici de trouver les liens de cause à effets entre le fonctionnement des organisations humaines, la stratégie et la capacité d’innovation d’Apple, Microsoft et en ajoutant Google à la comparaison lorsque nécessaire.
Le travail bien fait, un remède contre le stress Pour un professionnel, ce qui compte le plus c’est d’être fier de son travail. Les dirigeants qui font passer la qualité au second plan démotivent leurs équipes et provoquent du stress. Google et Apple, deux façons opposées de manager les équipes Dans la Silicon Valley, toutes les entreprises ne sont pas des start-up où l’on se surpasse joyeusement entre copains. Le style de vie et les conditions de travail chez Apple, à Cupertino, n’ont pas grand-chose à voir avec ceux de Google à Mountain View. Chez Google, tout est fait pour favoriser la créativité. La vie sur le campus est facile pour les « Googlers », qui sont nourris gratuitement (et fort bien), disposent d’un pressing, d’un coiffeur, d’un dentiste, d’un médecin, ce qui leur permet de perdre moins de temps et de travailler plus. Le management chez Apple : obéissance et discrétion Rien de tel à 15 kilomètres de là : Apple n’est pas une entreprise « cool ». L’incroyable attrait d’Apple Ils viennent en connaissance de cause. Notes
GOOGLE : UN MYSTÈRE FASCINANT ET BIEN GARDÉ L’infrastructure utilisée par le géant de la recherche Google est un mystère que beaucoup aimeraient percer, que ce soit les concurrents ou les utilisateurs étonnés de la réactivité sans faille des services malgré un nombre d’utilisateurs record. Voici quelques réponses et hypothèses concernant les Data centers de Google. La culture du secret Google estime que leurs Data Centers leur donnent un avantage important face à la concurrence, c’est pourquoi peu d’informations filtrent sur le nombre de centres, leur taille, leur localisation, leur puissance ou encore la consommation électrique de ceux-ci. Pour rester discrets, les data centers ne sont d’ailleurs pas créés sous le nom de Google, mais par des sociétés LLCs (Limited Liability Corporations) soit l’équivalent de nos sociétés à responsabilité limité en France. Où sont les Data Centers ? Voir la carte des Data Centers ici. Le gigantisme Le choix des sites Le choix de l’emplacement des Data Centers est déterminé par plusieurs critères :
Des conditions de travail optimales - Google Carrières Notre approche est systématiquement axée sur les données, y compris pour choisir la couleur des murs d'une salle de conférence ou le menu d'un déjeuner. Laszlo Bock, Senior Vice President, People Operations, et David Radcliffe, Vice President, Real Estate and Workplace Services, expliquent comment cette approche centrée sur les données contribue à créer des conditions de travail idéales, ayant un impact positif sur l'espérance de vie, la santé et la productivité des employés. Regarder le bulletin d'informations de CBS News (en anglais) Créer un bureau qui joint l'utile à l'agréable Si vous voulez que vos employés fassent preuve de créativité et repoussent les limites du possible… Plus d'informations Écolo pour de bon Nous voulons que les internautes aient la conscience tranquille lorsqu'ils utilisent nos produits. Plus d'informations Liberté des employés et travail de qualité Nous offrons toutes sortes d'avantages à nos employés pour assurer leur bien-être, mais… Plus d'informations
Je travaille chez Google dans la Silicon Valley 01 Informatique le 24/09/09 à 00h00 Patrick Chanezon s'est installé aux Etats-Unis en 2005 et travaille depuis au Googleplex, le site californien de Google. Il est intarissable dès qu'il s'agit de parler des projets auxquels il a participé depuis son arrivée dans l'entreprise. Que ce soit du plus récent (l'intégration de Google Friend Connect à Times.com) au plus ancien (la promotion des API Adwords et Checkout). Encourager les initiatives Pour favoriser l'implication des ingénieurs aux innovations de l'entreprise, Google applique la fameuse règle des 20 % : chaque collaborateur consacre 20 % de son temps à une problématique personnelle, librement choisie et mise en œuvre. “ La plupart des sociétés pour lesquelles j'ai travaillé avant n'offraient pas une telle liberté d'innovation ”, constate Patrick Chanezon. Patrick Chanezon ne rate pas une occasion de visiter les filiales locales de Google ; il a ainsi pu observer le même esprit partout sur la planète. Etre en constant apprentissage.