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MesInfos : quand les “données personnelles” deviennent vraiment… personnelles

MesInfos : quand les “données personnelles” deviennent vraiment… personnelles
Par Renaud Francou le 04/12/12 | 6 commentaires | 2,855 lectures | Impression Que se passerait-il si, demain, les organisations partageaient les données personnelles qu’elles détiennent avec les individus qu’elles concernent, pour qu’ils en fassent ce que bon leur semble ? Quels usages, quelles connaissances, quels services, quels risques aussi, pourraient-ils émerger si les individus disposaient, non seulement du contrôle, mais de l’usage de ces données : leurs finances, leurs achats, leurs déplacements, leurs communications et leurs relations en ligne, leur navigation web, leur consommation d’énergie, etc. ? Voilà tout juste un an, la Fing et un petit groupe d’entreprises, d’acteurs publics et de chercheurs décidaient de chercher ensemble les réponses à ces questions un peu iconoclastes : le projet MesInfos était né. Rééquilibrer la relation entre les individus et les organisations Efficacité économique et empowerment Dans deux grands pays, ce mouvement s’engage déjà. Intéressé ?

Big Data : le grand déséquilibre Pour Stéphane Grumbach (blog, @sgrumbach), directeur de recherche à l’Inria, les Big Data sont désormais un sujet important et dont les enjeux sont régulièrement médiatisés, comme le soulignait la semaine dernière le New York Times en s’intéressant à la consommation énergétique des centres de données. Souvent, le sujet est abordé sous l’angle (important) de la protection des données personnelles. Sur la scène de Lift France 2012, Stéphane Grumbach propose lui de l’aborder sous l’angle de la géographie. Le sujet semble iconoclaste, car la caractéristique même de ces données numériques est d’être par essence reproductibles, liquides, disponibles partout et tout le temps… Pas si sûr estime le chercheur (voir sa présentation). La taille de l’univers numérique est estimée à 2,7 Zettabytes de données et il devrait atteindre 35 Zettabytes en 2020. Image : Stéphane Grumbach sur la scène de Lift France 2012, photographié par Loup Cellard pour la Fing. Présentation de Stéphane Grumbach.

L'Autorisation unique n° AU-007 ne porte plus sur les contrôles d'horaires des salariés Big data Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une visualisation des données créée par IBM[1] montre que les big data que Wikipedia modifie à l'aide du robot Pearle ont plus de signification lorsqu'elles sont mises en valeur par des couleurs et des localisations[2]. Croissance et Numérisation de la Capacité de Stockage Mondiale de L'information[3]. Dans ces nouveaux ordres de grandeur, la capture, le stockage, la recherche, le partage, l'analyse et la visualisation des données doivent être redéfinis. Certains supposent qu'ils pourraient aider les entreprises à réduire les risques et faciliter la prise de décision, ou créer la différence grâce à l'analyse prédictive et une « expérience client » plus personnalisée et contextualisée. Dimensions des big data[modifier | modifier le code] Le Big Data s'accompagne du développement d'applications à visée analytique, qui traitent les données pour en tirer du sens[15]. Volume[modifier | modifier le code] Variété[modifier | modifier le code]

Big Brother Awards France Prédictions : les données seules ne sont pas suffisantes Par Rémi Sussan le 25/09/12 | 4 commentaires | 1,758 lectures | Impression Quelles relations établir entre la gigantesque masse de données fourbie par les ordinateurs – les fameux Big Data -, les modèles utilisés pour les analyser, et les humains qui les interprètent ? C’est la question que s’est posée Nate Silver, dans une brillante analyse de la science météorologique, parue dans le New York Times. Nate Silver n’est pas un inconnu, loin s’en faut. La météo, un succès ? “En 2008“, commence Silver, “le rédacteur en chef de Wired magazine, Chris Anderson, écrivait avec optimisme que nos bases de données étaient désormais si volumineuses et nos ordinateurs si puissants qu’il n’était plus nécessaire de développer des théories, ni même besoin de méthode scientifique. “Mais”, continue Silver, “si nous considérons notre notre capacité de prédiction comme le meilleur moyen de tester nos connaissances, nous n’avons pas bien réussi. Image : Orage sur Enschede, aux Pays-Bas via Wikimedia Commons.

Big Brother Awards : la relève Communiqué de Privacy France, 21 mars 2011 — 2010 a été l’occasion pour Privacy France de célébrer les 10 ans des Big Brother Awards, depuis notre première cérémonie organisée en décembre 2000, avec deux palmarès : celui des BBA 2010, décerné par un traditionnel jury de personnalités, et celui des 10 ans où le public a pu, à partir d’une sélection des primés ou candidats des palmarès précédents, désigner les pires des pires promoteurs de la société de surveillance de la dernière décennie. Comme annoncé à la fin de la cérémonie du 29 mai 2010, une partie des membres de l’équipe organisatrice a décidé, après dix ans de bons et loyaux services, de passer la main. Ce qui ne signifie pas la disparition des BBA. Tout au plus qu’il n’y aura pas d’Orwell Party au printemps 2011. Des contacts sont en cours pour constituer une nouvelle équipe et nous profitons de ce communiqué pour lancer un appel à tous ceux qui souhaiteraient y participer ou y apporter leurs idées et contributions.

Big Data, grande illusion La cause serait entendue : après le cloud computing et l’internet des objets, les « big data » constitueraient la prochaine « révolution » apportée par le numérique. Alan Mitchell, cofondateur et directeur de la stratégie du cabinet britannique Ctrl-Shift, n’est pas d’accord. Pour lui, les Big Data auraient presque un côté contre-révolutionnaire : le chant du cygne d’une informatique productiviste, centralisatrice, centrée sur les grandes organisations. « Les Big Data se fondent entièrement sur la statistique : dégager des schémas et des tendances à partir de grandes collections de données. La statistique fournit une manière extraordinairement puissante et utile de remettre en questions les suppositions et les inférences que les cerveaux humains produisent naturellement – et souvent de manière erronée. C’est formidable. « Mais le principal déficit que rencontre notre société ne réside pas dans la capacité de traiter un grand nombre de données, bien au contraire. Et pourquoi pas ?

Internet & données personnelles: tous fichés ? Pour la majeure partie des journalistes qui m'interviewent (au rythme de un à 3-4/semaine), Internet = Big Brother. De fait, la majeure partie des instances de protection de la vie privée, plus ou moins inspirée par la CNIL, pionnère mondiale des institutions & autorités créées pour protéger nos libertés des dangers du fichage informatique, focalisent leurs interventions, lors de la Journée mondiale de la protection des données, sur le seul Internet (voir Le monde entier enterre la vie privée). Je ne sais en quelle mesure ce raccourci vaut aussi pour les politiques, et le peuple, mais ce raccourci me consterne. L'Internet n'est pas le problème. J’ai grandi avec le minitel, et suis un professionnel du Net depuis la fin des 90’s. A contrario, Alex Türk me semble avoir vécu l’arrivée de l’Internet de l’extérieur, sans en être un utilisateur. Les internautes ne sont pas suffisamment débiles pour partager sur Facebook la liste des infractions ou délits qui pourraient leur être reprochés.

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