Wikispeed, la troisième révolution industrielle en open source Digne héritier d’Henry Ford, Joe Justice a fondé WikiSpeed, une entreprise capable de mettre au point un prototype de voiture à haute efficience énergétique en moins de trois mois. Comment ? En transposant les méthodes “agiles”, héritées du développement des logiciels, à la production de biens matériels. Depuis que Michel Bauwens nous en a parlé, WikiSpeed fait partie des projets que nous suivons avec le plus d’attention dans le domaine de la production collaborative. La genèse 2008, Hawaii. Deux ans plus tard, Joe s’inscrit au Progressive Insurance X-Prize, un concours offrant une récompense de 10 millions de dollars à l’équipe qui mettra au point une voiture atteignant les 100 miles par gallon d’essence (soit une consommation de 2,3 litres aux 100 kilomètres). Il commence seul dans son garage. Le projet phare consiste en la fabrication d’une voiture à haute efficience énergétique. « La boîte à chaussures orange » Comment une telle prouesse est-elle possible ? La révolution agile
Réindustrialisation des territoires/Peut-on aller vers une économie durable ? Emission enregistrée à Lyon, en partenariat avec les JECO (Journées de l'Economie) 1er sujet : Réindustrialisation des territoires. 2nd sujet : Territoire, développement, environnement : peut-on aller vers une économie durable ? - Revue de l'OFCE, n°120 - Débats et politiques : Économie du développement soutenable, sous la direction d'Eloi Laurent L'Info cachée d'Enjeux/Les Echos, par Marc Jezegabel : Info cachée d'Enjeux/Les Echos : Le retour en grâce de la Colombie L'Info cachée d'Olivier Pastré : "Les villes les plus inégalitaires de France", in Alternatives Economiques n° 307 - novembre 2011 Alternatives Economiques et l'Observatoire des inégalités ont mis en évidence les communes les plus et les moins inégalitaires.
Un « design management » de l’innovation collaborative De la transformation numérique des entreprises, on attend une vague d’innovation et de collaboration sans précédent. Néanmoins, la nature précise de l’entreprise numérique et les chemins pour y emmener les organisations restent à explorer. Le design management, qui place le produit et l’expérience du client au cœur des pratiques de gestion, peut éclairer la voie numérique vers une culture d’innovation collaborative. La révolution du design management depuis les années 1980 L’expression « design management » renvoie à deux approches successives. La conception, le design – le fruit d’un travail particulier qui donne un style unique et original à une conception qui ne serait déterminée que par les seules fonctionnalités du produit visées –, plus largement tout ce qui peut différencier le produit et le rendre attractif, deviennent alors des actifs stratégiques. Manager par le design, la formule semble audacieuse. En revanche, en innovation collaborative, la question devient centrale.
Le miracle allemand, ou comment faire exploser la précarité et passer pour un bon élève | Chez Karima Delli, écolo joyeuse En 2003, le gouvernement social-démocrate allemand de Gerhard Schröder inaugurait une série de réformes sociales inspirées par la « troisième voie » sociale-libérale de Tony Blair. La plus emblématique de ces réformes fut la loi Hartz IV sur l’assurance chômage et la flexibilisation du droit du travail. Depuis lors, l’Allemagne est championne des statistiques et est érigée en modèle de compétitivité et d’emploi. Dix ans après ces lois, alors que le parlement français s’apprête à discuter du projet de loi du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur « la sécurisation des parcours professionnels » issue de l’Accord national interprofessionnel du 11 janvier dernier, quel bilan peut-on tirer de cette réforme et de ses conséquences sur les conditions de vie des Allemands ? Beaucoup diront que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes outre-Rhin ! Peu de chômeurs mais beaucoup de pauvres Le taux de pauvreté, et en particulier celui des enfants, a augmenté de 2,2 points entre 2000 et 2005.
Le "coco" management, nouveau graal des organisations Attention le « co » débarque à grand fracas. Partout il est question d'"intelligence collective", de "performance collective", face à des collectifs de travail en panne. On le sait, les changements de société et l'avènement des nouvelles technologies imposent de nouveaux modes de management 2.0. Bienvenu aux managers coachs, aux managers coopératifs, aux managers collaboratifs, bref aux « coco-managers » qui n'ont plus qu'un seul slogan « l'union fait la force ». Pareils à des coco-girls des années 1980 Telles les coco-girls du petit écran des années 80, leur professionnalisme est désormais lié à leur capacité de créer les synergies les plus pertinentes avec et dans leurs équipes. Au c? Le lien qui unité moralité et communauté Le psychologue et mathématicien Anatol Rapoport estimait que « le développement moral d'une civilisation peut se mesurer à l'étendue de son sens de la communauté ». Question désormais partagée par tous : comment mieux faire tous ensemble ? Pour lui pas de doute.
Enregistrements de Bernard Stiegler En fonction de mon temps libre (!), je mettrai ici des enregistrements audio et video de prise de parole de Bernard Stiegler : radio, association, séminaire, colloque, intervention évènementielle, etc. Si vous-même possédez de tels enregistrements, merci de m’envoyer un message afin d’enrichir le catalogue, pour le plaisir de tous. Et n’oubliez pas les nombreux enregistrements disponibles sur la page personnelle de Bernard Stiegler sur le site d’Ars Industrialis Dans la première partie, Bernard Stiegler introduit son mémoire intitulé “Pour une théorie de l’attention”. Dans la seconde partie, Dominique Lecourt et Denis Guénoun posent leurs questions.Dans la dernière partie, Denis Kambouchner, Marcel Gauchet et Fethi Benslama posent leurs questions. Enregistré en Mars 2007. Introduction : 1. 2. 3. Les questions / réponses : L’entretien est divisé en plusieurs parties : Un entretien sur l’enfance et la télévision : La rencontre filmé de Stiegler chez Siné Hedbo, en trois parties.
Le bon la brute et le truand western collaboratif Le crowdfunding peut-il remplacer les services publics ? Le financement participatif (crowfunding ou “financement par la foule”) est un marché en pleine expansion, expliquait le rapport de Crowdsourcing.org. Les 452 plateformes de financement participatif dénombrées dans le monde en avril 2012 ont récolté 1,1 milliard de dollars de fonds en 2011 pour les projets qu’elles accueillaient – dont plus de la moitié pour des projets hébergés par des plateformes européennes. Comme quoi, le modèle du financement participatif n’est pas un phénomène uniquement lié aux modes de financement anglo-saxons, que l’on dit traditionnellement plus sensibles au mécénat et à la prise de risque que l’Europe. Peut-être parce qu’en fait ce financement participatif fonctionne plutôt de plus en plus comme un système de prévente que comme un système de prise de risque ? Image : Répartition des 450 plateformes de crowfunding dans le monde selon le rapport de Crowdsourcing. Kickstarter en ses limites Le financement participatif : plateforme de services urbains ?
Les nouveaux financements de l’économie sociale et solidaire Malgré sa notoriété nouvelle et sa taille – environ 10 % du produit intérieur brut et 10 % des emplois – le secteur de l’économie sociale et solidaire a toujours du mal à intéresser les investisseurs. La structure capitalistique des acteurs – associations, coopératives, fondations, mutuelles – ne leur permet pas de faire des plus-values, ce qui fait hésiter les investisseurs. Le 31 mai dernier, le ministre en charge du secteur Benoît Hamon, avait annoncé la création de quatre dispositifs innovants, pilotés par la Banque publique d’investissement et la Caisse des dépôts. « La structure capitalistique des entreprises de l’économie sociale et solidaire ne sera plus un obstacle en soi pour leur accès au financement, elles seront désormais jugées par les investisseurs sur leur projet, sur leur créativité et sur leur viabilité économique à long terme », avait récemment indiqué Benoît Hamon dans un communiqué. Quatre grands dispositifs ont ainsi été présentés :
Deux jours de forum sur l'économie collaborative ou l'économie de partage à Bordeaux société Prêts de voiture, échanges de logements, partages de connaissances en ligne, financements participatifs...La crise incite à aller vers de nouveaux modes de consommation. Anne-Sophie Novel, docteur en économie est l'invitée du 19/20 ce soir sur France 3 Aquitaine. Par CA Publié le 04/07/2013 | 15:07, mis à jour le 04/07/2013 | 18:15 Ce forum sera l'occasion d'analyser les tendances du secteur, son expansion et ses applications à l'échelle locale. "La crise économique et sociale que nous traversons est, au-delà, une crise de civilisation. Le socialisme du XXIème siècle "Elle peut être une source d'inspiration pour donner priorité à l'être sur l'avoir et plus largement pour prouver aux acteurs économiques que parier sur l'humain, c'est aussi faire le pari de la réussite", ajoute-t-il. Le poids de ce secteur du partage pourrait atteindre 3,5 milliards de dollars en 2013. Infos pratiques
Entre nous, le bonheur est dans le prêt Crédit: Colcanopa Voilà qui confirme ce que je vous racontais en octobre dernier : la finance participative est non seulement dans la place, mais elle est aussi en mesure de remplacer votre banquier ou de lui donner de bonnes idées. Preuve en est avec quelques plateformes lancées récemment ayant pour but de proposer de nouveaux types de financement à vos projets. Pour celles et ceux qui ne vous veulent que du bien Si les québécois préfèrent le terme de "socio-financement" à celui de crowdfunding, c'est bien parce que cela permet de redynamiser l'économie sociale et locale. A la différence de KissKissBankBank, où les donneurs sont remerciés par des contreparties non financières, Hello Merci repose sur une logique d'emprunt à taux zéro. Pour Vincent Ricordeau, "Hello Merci est le cousin de KissKissBankBank. La finance solidaire en bas de chez soi Autre tendance qui se développe depuis quelques mois : le financement participatif local de commerces physiques. C'est arrivé près de chez moi
La finance participative est dans la place Etant par monts et par vaux ces temps-ci afin de parler CoRévolution, je peux vous assurer que ça bouge dans les territoires : en ces temps de crises, un vent de changement et d'enthousiasme souffle chez les acteurs de l'économie collaborative. Une preuve encore en ce jeudi 11 octobre avec le forum FinPart qui se tenait non loin de Limoges, à la Fondation La Borie, afin de promouvoir ces nouvelles formes de financement. Le B.A.BA de la finance participative Infographie du crowdfunding, réalisée par Julien Ledru et Pauline Le Gall - Avril 2012 Le crowdfunding (de "crowd", la foule) est un mécanisme de financement, via Internet, de projets d’innovation et de création permettant de collecter les apports financiers d’un grand nombre d’épargnants. Pour illustrer le propos, prenons quelques exemples : depuis 2007, le site MyMajorCompany vous donne la possibilité de soutenir des artistes et des projets culturels. Un mouvement de fond
Antonin Léonard: 4 outils pour cultiver l'économie collaborative dans les territoires Les auteurs participeront au Forum de l'économie collaborative se tiendra à Cenon (33), les 4 et 5 juillet prochains. Programme et inscriptions gratuites ouvertes en ligne sur www.bordeaux-economie-collaborative.org/ Le premier forum de l'économie collaborative et des territoires soutenu par la Communauté urbaine de Bordeaux et le Conseil général de Gironde s'ouvre aujourd'hui. Un événement précurseur pour un territoire qui fait déjà le pari d'une économie aux opportunités inédites. L'économie collaborative propose en effet de nouveaux modèles, porteurs de sens, pour le développement des territoires : de nouveaux modes de consommation privilégiant l'usage sur la possession, de nouvelles manières de produire en pair-à-pair, de nouvelles relations de confiance fondées sur le partage, les réseaux sociaux et la proximité et de nouvelles formules participatives pour financer des projets. 1- Créer une base de connaissances pour partager les "codes sources" de projets collaboratifs