Wurfing 13 FabLab Les fab labs en route vers le Grand Soir Le Parti communiste français met le nez dans les fab labs. Avec comme une vieille envie de se remuer un peu le logiciel. Et convoque Sabine Blanc pour déminer le terrain de la valeur d'usage du DIY et de ces nouveaux moyens de production. Gonzostory entre quatre murs ambiance Paco Rabanne. Celui de la déco 70's, pas de la fin du monde. Conférence de Sabine Blanc sur les Fab Labs au siège du PCF à Paris, le 2 décembre 2012. - cc Ophelia Noor/Loguy (logo via le site officiel des fablab du MIT) Si le PC vous auditionne aujourd’hui sur les fab labs, c’est d’abord parce que Yann Le Pollotec n’a pas arrêté de nous faire chier. Hier, j’ai passé trois bonnes heures devant une poignée de membres du Parti communiste français, dont quelques cadres, pour leur expliquer en quoi consistait les fab labs, ces espaces collaboratifs de prototypage rapide nés au MIT qui font fantasmer aussi bien à droite qu’à gauche en raison de leurs supposées vertus à répondre aux défis posés par les crises actuelles.
Fab Lab : L’avant-garde de la nouvelle révolution industrielle 112 pages, 14 euros Éditeur : FYP Éditions, collection "La fabrique des possibles" ISBN-13 : 978-2916571768 Après l’internet et le numérique qui ont bouleversé la distribution traditionnelle, quelque chose est en train d’arriver qui pourrait révolutionner la conception, l’industrie et la production : ce sont les fab labs. Les fab labs sont des lieux de fabrication numérique ouverts qui regroupent un ensemble de machines à commande numérique. Ils permettent à chacun, quel que soit son niveau de connaissance préalable, de produire rapidement et à la demande presque tous les objets, même de haute technologie. Une véritable immersion dans les lieux de l’industrie de demain ! L’ouvrage s’organise en six chapitres permettant de prendre la mesure de ce que sont les fab labs, leur coût et leur développement, une idées des services et projets proposés ainsi que leur inscription dans un potentiel nouveau paradigme d’innovation. Cet ouvrage fait suite au rapport "Tour d’horizon des Fab labs"
Science Animation (Maïtena, envoyée spéciale fab lab à travers le monde) Fab Lab fabulous !* Les 7, 8 et 9 décembre derniers, l’association S[cube], qui a vocation à diffuser la culture scientifique en Ile-de-France Sud, organisait « Agora 4.0 ». Retour sur un événement original et surprenant. « Agora 4.0 » proposait de faciliter les discussions et les découvertes par l’utilisation d’outils numériques. Le public était invité à rencontrer des scientifiques, des artistes, et des designers autour du thème du « temps », problématique phare de S[cube] pour l’année 2012. Plusieurs types d’animations étaient proposées aux visiteurs. Pêle-mêle, on peut citer : l’exposition « Sous l’œil de Chronos », des rencontres avec André Brahic, astrophysicien ou avec Hervé Chneiweiss, neurobiologiste et neurologue, une pièce de théâtre « Bouvard et Pécuchet Paradise » et… un Fab Lab ! « Fab… quoi », direz-vous peut-être ? Dans le Fab Lab d’Agora 4.0, un petit groupe s’est constitué mêlant professionnels aguerris, étudiants, et curieux.
★ Mieux que gratuit : le business model réinventé Voici une traduction d'un texte pointé par Karl intitulé Better than free et écrit par Kevin Kelly. Je trouve la réflexion très intéressante et arrivant à point nommé dans ma réflexion sur le financement des applications web libres. Je vous laisse lire et on en parle ensuite. L'Internet est une machine à copier. Notre réseau de communication numérique a été conçu de façon à ce que le flux de copies circule avec le moins de frictions possibles. Ce système de super-distribution est devenu le fondement de notre économie et de la richesse. Pourtant, l'âge précédent de cette économie était consacré à la vente de précieuses copies, la libre circulation de copies gratuites tend donc à renverser l'ordre précédemment établi. J'ai une réponse. Lorsque les copies sont très nombreuses, elles perdent leur valeur. Lorsque les copies sont gratuites, vous devez vendre des choses qui ne peuvent être copiées. Soit, qu'est-ce qui ne peut être copié ? Huit génératrices meilleures que gratuit Immédiateté
Demain, des usines dans nos salons, par Sabine Blanc Se réapproprier les moyens de production : Karl Marx en rêvait, un chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT) l’a fait. En 1998, le physicien américain Neil Gershenfeld met en place un cours intitulé « Comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi », comportant des séances sur la conception de prototypes pour aider les élèves à mener à bien leurs projets d’étude. Ils disposent pour cela de toute la panoplie des moyens de fabrication numérique, et en particulier des machines-outils assistées par ordinateur : imprimante 3D — c’est-à-dire une machine numérique qui, en appliquant des couches de plastique les unes sur les autres, transforme un fichier en un objet bien réel —, découpeuse laser capable de trancher le bois ou le fer, fraiseuse numérique, etc. Les étudiants adorent, au point de revenir pendant leur temps libre traîner leurs baskets dans le laboratoire pour y concrétiser leurs envies. Créer plutôt que consommer L’imprimante qui s’imprime elle-même M.
L’âge de l’amélioration : jusqu’où iriez-vous La lecture de la semaine provient du New York Times, sous la plume de David Ewing Duncan (@Duncande), journaliste scientifique et est intitulée “Comment la science peut vous améliorer”. Si un implant cérébral était sûr et disponible, et vous permettait de manipuler votre iPad ou votre voiture par la seule force de la pensée, en voudriez-vous un ? Qu’en serait-il d’un outil intégré qui arroserait gentiment votre cerveau en électrons et augmenterait votre mémoire et votre attention ? Est-ce que vous en achèteriez un à vos enfants ? Lors d’une prochaine élection présidentielle, voteriez-vous pour un candidat doté d’implants neuronaux lui permettant d’optimiser ses réactions pendant une crise, ou pendant un débat d’entre deux tours ? Si ces questions vous semblent absurdes, considérez le cas de Cathy Hutchinson. Beaucoup de chercheurs, y compris les créateurs de Braingate, s’opposent catégoriquement à l’usage de leurs technologies pour l’augmentation des capacités des gens en bonne santé.
Les makers seront-ils les prochains maîtres du monde ? Après la Longue traîne (2006) et Free ! Entrez dans l’économie du gratuit (2009), Chris Anderson revient nous narrer les tendances du futur dans Makers, La nouvelle révolution industrielle. Si ces précédents ouvrages restaient cantonnés au domaine des écrans, celui-ci explore le vaste champ du numérique et des objets « autofabriqués ». L’ex-rédacteur en chef du magazine culte Wired est-il convaincant dans son nouveau rôle d’évangéliste des machines de fabrication automatisées ? Super geek dad Makers est un livre agaçant et passionnant. Changer le monde rien qu’avec une idée n’était pas facile. L’introduction nous plonge dans l’intimité du grand-père de l’auteur, qui bricolait des systèmes d’automatisation pour arroseurs de pelouses pavillonnaires. Chris Anderson nous raconte ses après-midis passés à bricoler avec ses enfants. La fibre entrepreneuriale le rattrape, puisque ce projet donnera naissance à sa start-up. Géographies industrielles Les pays sérieux fabriquent des choses (6) Notes
Makers, la nouvelle révolution industrielle Pearson publie ce jour la traduction du nouveau livre de Chris Anderson, intitulé Makers : la nouvelle révolution industrielle. Et comme tous les livres de Chris Anderson, c’est un évènement. On se souvient de la Longue Traîne (qui vient de paraître en poche et dont nous avions publié la traduction de l’article originel) et de sa critique (voir « Que faire de la longue traîne« , qui depuis, étude après étude, montre que ses effets demeurent extrêmement limités – voir par exemple celle publiée dans le dernier numéro de la revue Réseaux). La longue traîne des choses : disruptif par conception Il y a changement transformatif quand une industrie se démocratise, quand elle sort du seul domaine des entreprises, administrations et autres institutions pour se mettre à la disposition des gens ordinaires. Tel est le pouvoir de la démocratisation : elle met les outils entre les mains de ceux qui sont les plus à même de les utiliser. Le numérique n’était pas seul concerné, bien sûr. Chris Anderson
Avec les “Fab Labs”, deviendrons-nous tous designers ? - Arts et scènes Les “Fab Labs” ? Des coopératives futuristes intégrant ordinateurs, marteaux, tournevis, perceuses et imprimantes 3D dans un joyeux foutoir participatif. Une nouvelle révolution industrielle portant la “bricolabilité” au pinacle ? Nous sommes en 2022. Un nouveau modèle économique émerge, où l'on répare au lieu de jeter, où l'on fabrique soi-même. De la science-fiction ? « L'équipement est mis gratuitement à disposition du public sous trois conditions morales : participer, documenter, partager » Olivier Gendrin Ce jour-là, Josiane, une femme au foyer venue pour l'atelier couture discute avec Charles, un ingénieur électronicien qui veut se tailler un sac à dos à ses mesures. « L'équipement est mis gratuitement à disposition du public sous trois conditions morales : participer, documenter, partager », précise Olivier Gendrin. Le FacLab est l'un des premiers Fab Labs français (avec La Forge des possibles à La Roche-sur-Yon, Artilect à Toulouse, Ping à Nantes, et quelques autres).