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Le débat de la semaine : le droit à l’oubli sur Internet

Le débat de la semaine : le droit à l’oubli sur Internet
Dans son dernier rapport annuel, la défenseure des enfants aborde la question de donner aux adolescents la possibilité d’effacer d’Internet les données personnelles qu’ils peuvent regretter, en grandissant, d’y avoir mis un peu trop vite… Mais ce ne sont pas les seuls à avoir besoin d’être protégés dans ce domaine. Bien des adultes, notamment après une séparation ou un divorce, aimeraient pouvoir faire disparaître les images de leur vie privée passée qui peuvent s’avérer problématiques lors de la construction d’une nouvelle relation. On peut aussi évoquer les étudiants qui signent hâtivement des pétitions en ligne qui resteront plus tard accessibles à leurs éventuels futurs employeurs. Pourtant, la possibilité d’effacer est-elle bien la solution ? Si une technologie simple permettait à chacun de faire disparaître d’Internet ce qui lui déplaît, le risque ne serait-il pas que chacun fasse encore moins attention à ce qu’il y met ? A lire aussi :la tribune «Internet, oublie-moi !»

La curiosité de la semaine : la 2nde vie du CD A l’heure de la dématérialisation, le CD – le fameux compact disc – est désormais érigé comme le symbole d’une génération passée. En tant que tel, il devient une source d’inspiration pour de nombreux artistes : détournements et installations gigantesques offrent aux CD une forme de recyclage... comme une nouvelle vie. « Le disque semble se transformer en matière première à la création artistique », analyse le magazine Etapes. En 2011, à Paris, la directrice artistique Elise Morin et l’architecte Clémence Eliard ont installé au 104 leur création « Wate Landscape ». En réutilisant plus de 60 000 CDs, elles ont créé « une structure mêlant art et sensibilisation aux questions environnementales ». L’artiste britannique Bruce Munro a quant à lui créé des projets faramineux en pleine nature. Pour en apprendre davantage sur le travail de Bruce Munro, découvrez les coulisses de l’installation « Blue Moon on a Platter » dans cette vidéo :

Droit à l'oubli : les acteurs du web 2.0 dégomment la consultation de la CNIL La consultation de la CNIL sur le droit à l’oubli va marquer les mémoires. L’Association des services internet communautaires (ASIC), qui réunit dans ses rangs Google, Facebook, Microsoft, Deezer, eBay ou Wikipédia, vient de rendre publique sa réponse, tout en dévoilant ce document (PDF) que la gardienne des données personnelles souhaitait garder secret. Cet été, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a lancé une consultation auprès d’une série d’acteurs, dans laquelle elle proposait plusieurs pistes pour rendre effectif le droit à l’oubli. Autre chose : la gardienne des données personnelles compte bien coupler le droit au déréférencement et à l’effacement des caches des moteurs. Déficit de transparence C’est peu de le dire, les Microsoft, Facebook, Google et autres eBay ou Dailymotion ont mal pris cette idée. D'autre part, Édouard Geffray avait soutenu dans le 14h42 recevoir un millier de demandes relatives au droit à l'oubli chaque année. Droit d’opposition

Droit à l’oubli : «Internet n’est pas une zone de non-droit» Est-il vraiment possible d’appliquer le droit à l’oubli sur Internet ? Oui, mais il y a certains freins : d’abord, les délais de prescription en matière de diffamation sont très courts. Vous n’avez que trois mois pour signaler à la justice qu’on vous a diffamé, et comme certaines personnes ne se googlisent pas (taper son nom sur le moteur de recherche Google, ndlr), le délai est souvent passé depuis longtemps lorsqu’elles s’en rendent compte. Quant aux informations qui ne sont pas juridiquement problématiques, par exemple quand quelqu’un écrit quelque chose qui est vrai et non intime sur vous, ou quand vous postez quelque chose que vous assumez sur le moment mais que vous regrettez quelques années après, cela peut-être complexe de les faire retirer. Avant, on parlait peu du droit à l’oubli ; aujourd’hui, on réalise davantage que poster à tout va peut poser problème. Yann Padova, de la CNIL, dit«Quand vous utilisez un service gratuitement, c’est que le produit, c’est vous».

L'Aquitaine et la géolocalisation indoor Un centre commercial de Bègles, près de Bordeaux, sera doté début 2013 d’un tel système de géolocalisation, avec une application qui, à terme, vise à accompagner les visiteurs via leur smartphone, dans leur “parcours d’achat” : entre trouver une place de parking, localiser les boutiques, recevoir des offres liée à leur position, se repérer avec d’autres utilisateurs de smartphones, etc. Une dizaine de centres commerciaux en 2013 - Selon Insiteo, la société toulousaine auteur de l’application et parmi les leaders mondiaux du marché de la géolocalisation indoor, une dizaine de centres commerciaux devraient être équipés en 2013 en France. Le centre Val d’Europe de Marne-la-Vallée (17 millions de visiteurs par an) a été pionnier mi-2012.

« Droit à l'oubli » : Google débouté par la justice européenne Les particuliers pourront obtenir, sous certaines conditions, la suppression des liens vers des pages internet comportant des informations personnelles. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger (avec AFP) La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a débouté Google, mardi 13 mai, dans une affaire de « droit à l'oubli » numérique, en estimant qu'un moteur de recherche sur Internet est responsable du traitement des données personnelles contenues dans les pages qu'il renvoie aux internautes suite à une recherche. Le communiqué de la cour précise (PDF) : « Ainsi, lorsque, à la suite d’une recherche effectuée à partir du nom d’une personne, la liste de résultats affiche un lien vers une page Web qui contient des informations sur la personne en question, la personne concernée peut s’adresser directement à l’exploitant (…) pour obtenir (…) la suppression de ce lien de la liste de résultats. » Lire : Google critiqué pour avoir scanné les mails de millions d'étudiants

e-réputation : définition de l'ereputation L’e-réputation, une définition : L’e-réputation est la perception qu’ont les internautes de votre entreprise, de votre marque ou de vos employés. Voir aussi: l’e-réputation en 2014 L’e-réputation est une représentation que les internautes vont se constituer en fonction des flux d’informations qu’ils rencontrent sur le net. Le logiciel de veille e-réputation Digimind Social permet de surveiller, analyser et mesurer l’e-réputation des entreprises > Voir aussi :

Nos photos et Internet  Les photos, vecteur central du "marketing de soi" 58% des internautes déclarent publier des photos sur des sites, blogs ou réseaux sociaux. Ce chiffre atteint 86% chez les 18-24 ans. Plus de la moitié des internautes (54%) prennent des photos d'abord dans le but de les publier. ZOOM SUR LE TAG ET LA RECONNAISSANCE FACIALE68% déclarent demander l'avis des personnes avant de les identifier MAIS seulement 34% le font systématiquement. Des comportements ambivalents : les internautes partagés entre le respect de l'image de l'autre et l'envie de diffuser 74% des internautes déclarent demander l'avis des personnes photographiées avant de publier leur photo MAIS seuls 44% le font systématiquement. Paramétres de visibilité : un besoin de contrôler l'accès à ses photos mais des outils trop complexes Pour autant, le doute est permis sur la maîtrise réelle de ces paramètres : Une demande de sécurité et de transparence Trois générations se distinguent avec des pratiques et des besoins différents

Ados et Internet: le droit à l'oubli | Emily Turrettini Une nouvelle loi en Californie qui entrera en vigueur en Janvier 2015, donnera le droit au moins de 18 ans d'effacer - de manière permanente et par simple demande - leurs erreurs de jeunesse en ligne. Les commentaires embarrassants ou vulgaires, les vidéos ou photos compromettantes pourront donc disparaitre sans laisser de traces et les sites seront tenus d'offrir à leurs usagers le moyen de le faire. Ce droit à l'oubli, baptisé "eraser law" (loi-effaceur ou loi-gomme), a pour objectif de protéger les mineurs de leur propre comportement et éviter qu'ils traînent une mauvaise réputation sur Internet qui pourrait nuire plus tard à leur chance d'être accepté dans une bonne université ou d'être embauché, les conseillers en recrutement faisant systématiquement des recherches sur Google sur tout nouveau candidat. Facebook et Twitter permettent déjà à leurs abonnés d'effacer textes, photos et vidéos - mais ces données restent sur leur serveur.

L’e-réputation, une image à restaurer «Nettoyeurs du Web», ils n’aiment pas trop, alors appelons les veilleurs, arrangeurs, redresseurs d’images. Ce qu’ils proposent : intervenir au plus vite sur la Toile quand une image, un nom, bref une réputation y est attaquée. Ce sont des pros de la réplique numérique. C’est un savoir-faire et un marché apparus assez naturellement avec le succès du Web et des réseaux sociaux. 9 h 15 Ils s’échangent des croissants et quelques vannes. 9 h 40 Chacun devant son ordinateur : ce tête-à-tête va durer toute la journée. 10 h 30 Ceux qui font appel à cette société se réveillent quand ils ont un problème. Dans son bureau, il consulte trois écrans, plus un smartphone. 11 h 15 «Un conseil, souffle Albéric Guigou, ne pas se faire d’ennemi. Un exemple concret. 12 h 20 A l’heure du déjeuner, ils sont plusieurs à sortir acheter un sandwich, ou fumer une cigarette. 15 h 15 Au départ, Xavier était «freelance social media manager» dans la Silicon Valley. 15 h 30 16 h 18 h 40

Une tempête techno-magique ! Bonjour et bienvenue dans l’antre magique de… “Vendredi c’est Graphism” ! Comme tous les vendredis, je pars à la découverte de la créativité et du design et cette semaine c’est sur la magie que je me suis arrêté ! Plus les technologies évoluent, moins nous comprenons en détail comment elles fonctionnent. Nous nous laissons [...] Bonjour et bienvenue dans l’antre magique de… “Vendredi c’est Graphism” ! Comme tous les vendredis, je pars à la découverte de la créativité et du design et cette semaine c’est sur la magie que je me suis arrêté ! Magicien OpenSource C’est sur ce postulat que le magicien Marco Tempest a décidé de nous faire rêver avec ses illusions. Commençons par sa toute dernière création qui est passionnante. Les coulisses De même, il n’oublie pas de publier sur les coulisses et les trucs de cette histoire. De la réalité augmentée magique Magicien social À la sortie d’un Apple Store, il y a cinq ans : Imaginaire, technologie & narration Une tendance qui va évoluer ?

Le droit à l’oubli | Internet responsable Page mise à jour le 17 octobre 2016 Lorsque des personnes ou des médias publient des textes, des propos ou des images sur internet, il est possible, après un certain temps, d’obtenir leur effacement du web : c’est le droit à l’oubli. Le droit à l’oubli des données à caractère personnel est consacré par la loi « Informatique et libertés », le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, qui n’entrera en vigueur qu’en 2018, ainsi que par la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne. Ce droit s’impose à tous : aux acteurs du web mais également à l’Éducation nationale et aux établissements scolaires. Le monde éducatif n’échappe donc pas à cette obligation. Il est important de noter que ce droit n’est pas absolu et que certains services publics peuvent refuser de faire valoir ce droit. Ce droit à l’oubli prend plusieurs formes : le droit d’opposition ;le droit à l’effacement ;le droit au déréférencement. Droit d’opposition Droit à l’effacement

L'e-réputation en questions Qu'est-ce-que la "e-réputation " ? L'e-réputation est l'image numérique d'une personne sur Internet. Cette e-réputation est entretenue par tout ce qui concerne cette personne et qui est mis en ligne sur les réseaux sociaux, les blogs ou les plateformes de partage de vidéos. Pourquoi doit-on faire attention à sa réputation en ligne? Les blogs et réseaux sociaux sont de plus en plus consultés afin de rechercher des informations sur les individus, que ce soit dans un contexte professionnel (par des recruteurs, des employeurs, des clients, des fournisseurs …) ou personnel (par des amis, conjoints, …). Cette pratique est d'ailleurs devenue si courante qu'on emploie l'expression "googliser " quelqu'un quand on cherche des informations sur cette personne sur Internet.Il est donc très important aujourd'hui de contrôler et de maîtriser son image numérique, qui est accessible par tous. Peut-on maîtriser sa "e-réputation"? On peut maîtriser une partie de sa réputation en ligne.

Open data : une plateforme simple et peu coûteuse, c'est possible (2/3) Nous vous proposons de découvrir un guide pour mener à bien un projet Open Data. Rédigé par Microsoft, il fait partie d'un ouvrage dédié à l'Open data coordonné par le Réseau des Territoires Innovants, et qui sera diffusé début janvier 2013. > Privilégier le flux de données « Il s’agit d’abord de choisir le bon format de publication des données pour permettre de les traduire en information ou en service, par exemple la consultation d’un horaire de transport en temps réel. Nous recommandons la publication sous forme de flux de données, les formats « fichier » permettant difficilement d’effectuer ce type de requêtes Ensuite, la plateforme de publication doit garantir l’interopérabilité et s’appuyer sur les standards du web afin d’en garantir l’accessibilité pour tous. Le « nuage » évite les contraintes d’infrastructures. Le Cloud, « informatique en nuage », s’impose ainsi progressivement comme un partenaire naturel de l’Open data. > Une interface intuitive et facile d’accès

Internet : éternité virtuelle vs mort numérique La Cnil a publié coup sur coup, les 29 et 31 octobre, deux intéressants articles intitulés respectivement "Mort numérique : peut-on demander l’effacement des informations d’une personne décédée ?" et "Mort numérique ou éternité virtuelle : que deviennent vos données après la mort ?" et qui évoquent cette situation étrange de sites ou de blogs qui persistent en ligne après la mort de leurs auteurs, simplement par absence de notification du décès de ces personnes. Le phénomène n’est pas forcément que sur Internet et chacun sait que longtemps après la mort d’une personne, les entreprises de démarchage par correspondance continuent d’envoyer des courriers postaux aux défunts, tant que quelqu’un ne leur a pas notifié le décès de la personne ou formulé une simple demande de radiation. Le concept de mort numérique et ses incidences juridiques C’est ainsi que se fait peu à peu jour le concept de mort numérique qui présente inévitablement des dimensions juridiques. Un mini-guide des démarches

Cet article est bien intéressant dans le sens où le terme "droit à l'oubli" est peut-être un peu fort. On ne peut pas tout oublier mais on peut avoir le droit de supprimer des traces de son passé que l'on regrette, tant que cela reste légal. by damien_droit_l1 Mar 1

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