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- Le journalisme « augmenté » ce n’est pas les outils, c’est l’humain, stupide !

- Le journalisme « augmenté » ce n’est pas les outils, c’est l’humain, stupide !
Le seul outil indispensable du journaliste ? Son cerveau – Crédit photo ©noodlepie via Flickr.com 5e anniversaire réjouissant des Observateurs de France24 dans l’univers morose du journalisme français touché par deux mauvaises nouvelles consécutives : la liquidation judiciaire de l’agence Sipa et l’annonce de la fin probable d’owni.fr. Pour ceux qui ne connaissent pas encore les Observateurs de France 24, il s’agit d’une plateforme contributive entre un site d’information, France24 aidé de RFI, et des correspondants amateurs à travers le monde. Dans 99% des cas explique Julien Pain, rédacteur en chef des Observateurs, les contributeurs envoient spontanément des infos sur le site de France24, sous forme de textes, photos ou videos… En ce cas, ils ne sont pas payés, mais de toutes façons, leur motivation n’est pas vénale. France 24 a pris le parti dès le départ de vérifier très attentivement toutes les informations qui lui sont envoyées. Assia El’Hannouni aux Jeux paralympiques 2012

Expliquer l’info : un métier d’avenir "Explainer", un nouveau mot pour un métier d'avenir du journalisme. L'école de journaliste de New York University (NYU) et le site d'investigations Pro-Publica ont signé un partenariat en ce sens. Le projet, explainer.net, a pour objectif de traiter l'information par le contexte plutôt que par le flux. A côté du nouveau métier de "curator" qui consiste à trier, vérifier et mettre en scène l'info disponible online (qui a fait l'objet de nombreux posts sur ce blog), celui d'"explainer" revient à expliquer l'information et la rendre la plus intelligible pour le plus grand nombre. L'idée, me direz vous, est vieille comme le journalisme, mais : 1) qui se concentre vraiment sur cette mission aujourd'hui dans les médias ? 2) l'environnement dans lequel évolue l'info aujourd'hui rend ce métier de plus en plus indispensable aux utilisateurs. "On a toujours l'impression d'entrer dans une info au milieu ou à la fin", rapporte le producteur Alex Blumberg. Tout le monde rencontre ce problème.

Google, Facebook, Twitter, Yahoo!… Leçons d’innovation aux médias Crédit: AA Ils bâtissent la Google TV, l’Apple TV, l’algorithme de Google News, le tri intelligent des courriers sur Gmail, le newsfeed et les pages profil de Facebook. Au royaume de la Silicon Valley, là où siègent les mastodontes du Web, les rois sont les… développeurs, ces experts en langage informatique qui «mangent du code» et sont au cœur des Google, Yahoo!, Twitter et Facebook. Leur rêve: travailler pour l’entreprise la plus innovante au monde. Du point de vue des développeurs, le critère d’attractivité d’une entreprise se résume à un qualificatif: celle-ci doit être «hot». En effet, entre start-up et développeurs, il ne s’agit pas seulement d’une relation employeur/employé. Pour s’arracher les meilleurs, très demandés, les sociétés de la «Valley» alignent les arguments et ont placé la culture geek — celle des développeurs donc — au cœur de leur organisation. Et si les médias s’en inspiraient? NB: L’Ecole de journalisme de Sciences Po, où je travaille, collabore avec Google. 1. 2.

Honnêtement, l’objectivité n’existe pas. (Que faire ?) (2/4) Poursuivons la réflexion suscitée par la lecture de la recherche publiée par Mark Lee Hunter et Luk van Wassenhove (elle est directement disponible ici). Ces derniers s’intéressent à de nouveaux médias capables de financer de longues enquêtes journalistiques, remplaçant ainsi une industrie de la presse déclinante et déficitaire. Toutefois l’organisation, le fonctionnement, et les buts que poursuivent les médias stakeholders ne sont pas sans conséquences sur le statut des reportages et des articles qu’ils publient. Quand les journalistes parlent "éthique", on est souvent loin des grands débats philosophiques. En fait, la presse française (et par extension, la presse francophone) a construit sa déontologie autour d’une éthique de l’objectivité. Certes, le problème se pose en des termes moins consternants chez nos confrères anglo-saxons qui ont toujours apprécié la notion d’objectivité avec plus de circonspection, sans pour autant s’en débarrasser totalement. Like this: J'aime chargement…

Ils quittent Twitter et Facebook pour se lancer dans le journalisme Home Medium Cette semaine, je voudrais revenir sur les projets de deux champions des réseaux sociaux qui veulent sauver le journalisme et l'industrie de l'information. Evan Williams, co-fondateur de Twitter, et Dan Fletcher, ancien responsable éditorial de Facebook, ont tous deux choisi de s'investir dans la production éditoriale. Avant de fonder Twitter, Evan Williams avait lancé en 1999 la plateforme de blogs Blogger, depuis vendue à Google. Cette semaine, Evan Williams a exposé sa vision des médias. Dan Fletcher a, quant à lui, annoncé, en septembre 2013, le lancement de Beacon avec deux autres associés. L'équation économique de ce projet promet de reverser entre 60% et 75% des recettes aux auteurs. Ces deux projets ont été rendus célèbres grâce au profil de leurs fondateurs. Marie-Catherine Beuth est journaliste, spécialiste des nouveaux médias au Figaro.

Jean Marie Charon décrypte les mutations du journalisme MarketingAjouté le 11/04/14 Brève Quelle est la longueur idéale d’un tweet, d’un titre, d’un post ? ‘’Faites court’’, c’est l’injonction dominante pour les réseaux sociaux. Pour découvrir tous les chiffres et les analyses, le post est là : The Ideal Lenght of Everything Online Le Printemps des Études fait la part belle au digital Créer un espace participatif et générer un climat de confiance sont les deux pré-requis à toute conversation digitale. Mais comment s’y prendre pour écouter, analyser et réagir aux conversations des internautes ? Conçu à partir des attentes de ses acteurs, cet évènement offre toute une série de conférences et rendez-vous, parmi lesquels : Comment exploiter les big, small ou open data dans les études stratégiques (jeudi 10 à 15h); Comment mesurer les nouveaux usages sur les nouveaux devices et comprendre le consommateur (vendredi 11 à 15h); ou encore des études de cas sur l’apport des communautés clients aux études (vendredi 11 à 16h30). MarketingAjouté le 09/04/14

Journalisme traditionnel et néo-journalisme : deux planètes Dans le maelström à la fois prometteur et périlleux des mutations médiatiques, journalisme traditionnel et néo-journalisme se côtoient sans vraiment interagir, si on se fie aux échanges qui se sont déroulés à l’occasion du colloque Les mutations de l’univers médiatique, le 12 avril. Crédit photo : jorik de beer CC La série de tables rondes organisée par la revue À bâbord! a mis en relief deux solitudes : les nouveaux médias et les médias traditionnels. Mais comment définir les premiers? Bien que le descriptif du programme du colloque soulignait que bien des aspects des mutations de l’univers médiatique demeurent mal cernés, la journée n’aura pas permis d’éclairer beaucoup ces zones d’ombres au cœur du débat. Toute la journée, le trou noir de l’heure, l’éléphant dans la salle de l’UQAM : la question « qu’est-ce qu’un journaliste? Le hamster Les participants au colloque d’À Bâbord! M. La convergence des RP Nombrilisme Un nombrilisme qui tire à sa fin? Journalisme, militantisme et objectivité

L'actu media web - Et si les écoles de journalisme se mettaient au triolisme ? Le reproche fait aux vénérables maisons qui enseignent le journalisme n'est pas forcément nouveau, mais il est aujourd'hui de plus en plus significatif. S'il a toujours été un peu gênant de former des journalistes "en vase clos", c'est-à-dire assez éloignés de la réalité des nombreux autres métiers qui "faisaient" les journaux, ce défaut structurel pose aujourd'hui un véritable problème. Au moment où un nouveau type de journalisme émerge, peut-on continuer à former des journalistes solo ou, au mieux, des journalistes habitués à travailler entre journalistes ? Les nouveaux médias inventent, au fil des mois, de nouvelles pratiques journalistiques, de nouveaux formats éditoriaux, dont l'une des principales spécificités réside dans la collaboration étroite entre journalistes, graphistes, développeurs, techniciens spécialisés dans l'exploitation des données… C'est l'une des révolutions des pure-players au sein de la profession. Du "journalisme de couple" au véritable triolisme

L'actu media web - Pourquoi le kiosque de la PQR sur iPad ne servira à rien (ou presque) Cette fois, les quotidiens régionaux ont pris le virage de la modernité à temps, qu'on se le dise ! La preuve, ils ouvrent le mercredi un kiosque sur iPad, permettant enfin aux hordes de possesseurs de la tablette digitale désireux de lire les quotidiens régionaux de pouvoir le faire pour la modique somme de 0,79€ par journal.Autant dire que cela ne servira à rien, ou presque ! Bien sûr, l'idée d'être présent sur iPad est sympathique, mais sa concrétisation montre encore à quel point le problème est pris dans le mauvais sens. Les nouveaux supports traités comme de simples canaux de vente du contenu actuel Que vont trouver les possesseurs d'iPad sur ce kiosque ? Des pdf des quotidiens à acheter et à feuilleter. Avec ce kiosque, la PQR utilise l'iPad comme un nouveau canal, hyper-confidentiel, de diffusion de son contenu actuel. Les quotidiens régionaux se demandent aujourd'hui comment diffuser leurs contenus sur les nouveaux supports qui sont à leur disposition.

La mort des journaux... et d'un certain journalisme? A lire, si vous avez du temps ce week-end, ce (très) long article du New Yorker annonçant la mort des journaux papiers et de leurs modèles: économiques et éditoriaux. La crise est d'abord financière : les revenus des grands journaux s'effondrent aux Etat-Unis. Les rédactions subissent les coupes dans leurs effectifs comme une peau de chagrin."Pas encore morts" (titre du Guardian à propos de la presse écrite), certes, mais pas loin, "les journaux ont perdu 42% de leur valeur en trois ans", constate Eric Alterman du New Yorker. Moyenne d'âge (en hausse) du lectorat américain : 55 ans. La crise est également morale :Moins de 20% des Américains déclarent croire la plupart des infos que publient les médias. Dans le même temps, le Huffington Post, un média "pure-web" lancé en 2005 par Arianna Huffington, truste les places d'honneur de la presse en ligne (il annonce 11 millions de visiteurs uniques par mois). Le principe du Huffington Post: syndication et conversation. La suite? (Merci à JF)

La presse est morte, vive le journalisme ! L'entrée de la société dans l’ère numérique est vue par certains comme un choc violent, une forme de "destruction créatrice pour le support imprimé en général (livres, archives, journaux, revues...) et pour la presse en particulier, quoique cette vision apparaisse aujourd'hui assez galvaudée car il s'agit globalement d'un phénomène progressif de mutation économique et sociale autant que technologique. Dans ce contexte, la question de la pérennité de la presse et du journalisme dans leur forme historique – bien que la période de leur "âge d'or" constitue plus une vue de l'esprit construite de manière rétrospective qu'une pure réalité – est posée par nombre d'analystes, dans un climat d'incertitude et de crainte face aux évolutions combinées de la crise économique, qui touche ce secteur comme tous les autres, et de la "mort" supposée plus ou moins rapide de l'imprimé au sein de nos sociétés touchées par "l'emprise numérique" .

La tentation Jean-François Kahn : arrêter son blog parce que l'on n'aime pas la France que révèle le Net - Bruno Roger-Petit sur LePost.fr Internet / Ordinateur / Mail (illustration). | MAXPPP La semaine passée, lassé de lire l'inévitable flot de réactions haineuses, stupides, immatures, violentes qu'engendraient ses écrits de blogueur, Jean-François Kahn a jeté l'éponge. Jusqu'à nouvel ordre, il ne bloguera plus, fatigué qu'il est de devoir endurer la prose de ceux qu'il appelle lui même les «dynamiteurs, pollueurs, obsédés et allumés». Je confesse qu'hier, à la lecture des réactions du billet consacré aux images de la torture ordinaire, banalisée, acceptée que l'on pratique dans la France de 2010 lors des inadmissibles expulsions d'êtres humains en état de faiblesse, j'ai éprouvé la même lassitude que Kahn face au torrent de boue réactif déversé par les mêmes «dynamiteurs, pollueurs, obsédés et allumés». Usé, épuisé de constater les étalages de la bêtise et de la méchanceté, les ravages de l'ignorance et de l'inculture, le blogueur à très grosse audience finit par se dire que décidément, c'est peine perdue.

Le dernier journaliste ? (Le Journaliste , n° 283, troisième trimestre 2007) | Le Blog d'Olivier Da Lage Le dernier journaliste ? Par Olivier Da Lage Blogs de particuliers commentant l’actualité, « journalistes-citoyens » alimentant de leurs vidéos les sites des télévisions et des journaux, petits reportages ou magazines réalisés par tout un chacun et postés sur MySpace ou YouTube… Le maître mot du jour est « tous journalistes ». Comme souvent, si l’on veut savoir ce qui nous attend, il suffit d’observer attentivement ce qui existe déjà. Dans toutes les formes de presse, les éditeurs veulent négocier le virage du numérique à l’économie. Certains vont plus loin : plus de journalistes, mais « producteurs de contenu » pour des bases de données. Ces technologies devraient permettre de démultiplier les moyens au service des journalistes pour enquêter. Depuis quelques années, on assiste à l’apparition du concept de journaliste-citoyen (téléphones mobiles, blogs). Ce n’est pas la technique qui fait le journaliste. 1) Ne pas redouter la compétition. J'aime : J'aime chargement…

Le publicitaire r?dacteur en chef ? - AFP-MediaWatch

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