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La politique RSE du groupe Casino

La politique RSE du groupe Casino

Responsabilité sociale des entreprises: le modèle allemand A la fin, c'est toujours l'Allemagne qui gagne. Un an avant la publication des recommandations de la Commission européenne, qui entend depuis octobre 2011 offrir une place aux petites et moyennes entreprises dans les initiatives de management par la responsabilité sociale et environnementale (RSE), ce sont encore les entreprises allemandes qui ont un temps d'avance en matière de ressources humaines et de management. Le gouvernement fédéral a établi une stratégie qui confère un coup d'avance aux PME nationales et dont les clés de voûte sont la négociation et la pérennisation d'un savoir-faire décentralisé : le projet établi par le ministère fédéral du Travail et des Affaires sociales implique six ministères et profite déjà, en direct, à 75 PME, collectivités ou organismes de formation "labélisés" RSE au sein de projets régionaux. Quatre domaines stratégiques définis Trop ambitieux ? Introduire de l'éthique économique dans les cursus Le patronat hostile au dispositif obligatoire

Quelle politique gouvernementale sur la RSE ? - RSE - Politique développement durable Une politique « volontariste », « ambitieuse » en matière de RSE. C'est ainsi que le gouvernement qualifie sa stratégie nationale dans un document d'une trentaine de pages qui doit être transmis à la Commission européenne à la fin de l'année (voir encadré). L'avant-projet du Plan national d'actions prioritaires en faveur de la responsabilité sociétale () dévoilé ce 12 novembre recense pourtant surtout ce qui a déjà été fait et acté, du Grenelle à la conférence environnementale et la feuille de route qui en avait découlé sans donner trop de précisions stratégiques. La RSE a ainsi vocation à être « un levier pour la compétitivité des entreprises » et « un outil de l'évaluation de la performance globale des entreprises permettant d'intégrer les multiples dimensions de leur contribution au développement durable », souligne le document. Les précisions sur les outils Quelle concertation des parties prenantes ? L'avis des parties prenantes sur la stratégie RSE

Reporting RSE : la loi Grenelle 2 enfin applicable - Débats - investissement socialement responsable Bien qu'un grand nombre d'entreprises publient, depuis la loi NRE de 2001, des rapports développement durable, l'application de l'article 225 de la loi Grenelle 2 était attendue par de nombreux acteurs - investisseurs responsables, ONG, syndicats... - qui demandent aux entreprises des données fiables, homogènes et certifiées par un tiers externe. De fait, cette nouvelle réglementation formalise un processus qui avait peu à peu déçu nombre de parties prenantes et d'analystes, en raison du caractère trop peu précis de nombreux rapports développement durable, donnant des informations souvent inutilisables. Avec l'article 225, « le reporting extra-financier tourne la page des démarches de communication sur le développement durable, au profit des démarches de preuve et de transparence », souligne à ce sujet l'Institut RSE Management dans son communiqué du 26 avril. Justifier l'absence d'informations Au final, le décret est applicable aux sociétés cotées et non cotées.

La "responsabilité sociale" au coeur des stratégies Nous connaissons une crise économique majeure qui succède à la crise boursière de 2008 et à celle de l'endettement des Etats. Or, non seulement la RSE est toujours là, mais elle s'est renforcée. Cette longévité révèle une transformation profonde : on est passé d'une RSE "cosmétique" à une RSE "stratégique". LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Jacques Igalens, Ecole supérieure de commerce de Toulouse Après la parution en 2001 du Livre vert de la Commission européenne sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE), de nombreuses sociétés ont pris des initiatives sociales et environnementales qui allaient au-delà de leurs obligations réglementaires. Beaucoup se sont lancées dans la RSE parce qu'elle répondait aux attentes montantes des parties prenantes, mais aussi parce qu'elle correspondait à l'air du temps et que son adoption était un moyen de faire bonne impression. Pour beaucoup d'observateurs, le vrai test de la "durabilité" de la RSE devait être la crise économique.

Entreprise engagée, "oui"... Entreprise providence "non" ! Depuis bientôt vingt ans que l'on glose sur la crise de l'État providence, le constat est largement partagé : l'État ne serait plus en mesure d'assurer seul l'efficacité de notre système de protection sociale. Cette « crise » de l'État providence ne porte pas seulement sur son financement mais aussi sur son efficacité puisque, malgré le haut degré de protection sociale, nombre de citoyens se retrouvent exposés à la précarité. La capacité pour chaque individu de générer des droits à la protection sociale est aujourd'hui largement assise sur le travail. On comprend alors aisément que, avec trois millions de chômeurs, il y ait quelques ressorts à retendre. Les entreprises ont été progressivement amenées à prendre un rôle croissant dans notre modèle social : accords sur l'emploi des seniors, sur l'égalité, sur l'emploi des personnes handicapées, etc. Nombre d'entre elles, grandes ou petites, endossent aujourd'hui une « responsabilité sociale ».

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