L'héritage de Jaurès
Intellectuel, politique et militant, fondateur de L’Humanité, Jean Jaurès disparaissait le 31 juillet 1914. L’historien Vincent Duclert nous parle de cette figure majeure de la République française et du socialisme, et des évolutions radicales de sa pensée sur le colonialisme ou l'affaire Dreyfus. À l’occasion de l’anniversaire de la disparition de Jean Jaurès, le 31 juillet 1914, vous venez de publier, avec Gilles Candar, une biographie très complète aux éditions Fayard. Tout n’avait-il donc pas déjà été écrit sur lui ?Vincent Duclert : Eh bien non, même si beaucoup de connaissances sont en effet disponibles sur Jaurès ! D’autant que ses soixante dernières années ont vu la création de la Société d’études jaurésiennes (link is external) et le développement des recherches historiques à son sujet. Jean Jaurès photographié par Nadar en 1900 (coloration numérique). Justement, quel héritage, à la fois intellectuel, politique et militant, le fondateur de L’Humanité a-t-il laissé ? Description:
la Commune 18 mars-27 mai 1871
Tentative à implications révolutionnaires, faite par les ouvriers à Paris après l'insurrection du 18 mars 1871, pour assurer, dans un cadre municipal et sans recours à l'État, la gestion des affaires publiques. 1. Le contexte Cette insurrection prend naissance dans cette ville du travail qu'est devenu Paris en pleine croissance démographique (en 1866, sur 1 799 980 habitants, 57 % vivent du travail industriel et 12 % du travail commercial). Très vite, cette république bourgeoise (composée entre autres du général Trochu, de Jules Favre et de Jules Ferry) est accusée de trahison par la population parisienne, qui, depuis le 19 septembre, subit avec héroïsme les conditions d'un siège de plus en plus difficile et qui réclame, en outre, des succès militaires. 2. Dans chaque arrondissement se constituent des comités de vigilance, bientôt chapeautés par un comité central pour aider le gouvernement et mobiliser toutes les forces de la nation. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 4. 4.1. 4.2.
La Commune de Paris (1871)
Constitutions françaises
Les constitutions françaises sont les différents textes écrits qui ont organisé les institutions de la France à un moment donné de son histoire (sous des noms divers — charte, lois constitutionnelles) et primé sur les autres textes législatifs (en vertu de la théorie de la hiérarchie des normes). Il ne sera pas ici traité des constitutions dites « coutumières », ou « matérielles », c'est-à-dire des différentes pratiques institutionnelles qui ont existé en France et qui ont parfois primé sur les textes constitutionnels écrits — par exemple les lois constitutionnelles de 1875 donnaient d'importants pouvoirs au président de la République mais la pratique de ces lois en fit un poste vide de tout pouvoir. Le texte constitutionnel actuellement en vigueur en France est la constitution de 1958, qui fonde la Ve République. Elle fut approuvée par le peuple lors du référendum du , et promulguée officiellement le 4 octobre de la même année. Depuis 1958[modifier | modifier le code]
Daumier
Daumier fait ses débuts dans la presse comme caricaturiste politique sous la monarchie de Juillet et se cantonne à ce registre jusqu’à ce que les lois de septembre 1835, qui entravent la liberté de la presse, ne l’obligent à se réorienter vers la caricature de mœurs. Après La Silhouette, l’hebdomadaire La Caricature publie ses lithographies placées sous le signe d’une opposition à Louis-Philippe conduite par son directeur Charles Philipon. Comme l’atteste le dessin de novembre 1831, c’est à Philipon que l’on doit la création du motif de la poire symbolisant le souverain, qui sera décliné par bon nombre de caricaturistes, Daumier en tête.
Commune de Paris (1871)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En juillet 1870, Napoléon III entreprend contre la Prusse une guerre mal préparée, qui le conduit rapidement à la défaite. Le , à la suite d'une journée d'émeute parisienne, l'Empire est renversé. Les événements font monter la tension à Paris au sein du peuple où se retrouve « ce qui a produit la sans-culotterie en 1792-1794 : ébénistes, tanneurs, cordonniers, tailleurs, maçons, charpentiers... »[3]. L'attitude de l'Assemblée, royaliste et pacifiste, qualifiée d'« assemblée de ruraux » par les Parisiens, contribue à l'exacerbation des tensions. À Paris, la mixité sociale dans les quartiers, de règle depuis le Moyen Âge, a presque disparu avec les transformations urbanistiques du Second Empire. Deux éléments ont pu favoriser l'insurrection du peuple. Costumes militaires de la Commune d'après nature par A. Les archives de la répression qui frappa l'insurrection permettent de dresser le portrait social des communards. Thiers gagne Versailles.
le cas des 4 picpuciens
Accédez à la médiathèque de FIGURES PICPUCIENNES La Commune de Paris Histoire des Martyrs de Picpus Il y a 140 ans, éclatait la Commune de Paris, entre le 18 mars et le 26 mai 1871. Ladislas Radigue, Polycarpe Tuffier, Marcellin Rouchouze et Frézal Tardieu, ne regrettaient pas d’avoir choisi le chemin de la vie picpucienne. www.ssccpicpus.fr revient sur cette histoire douloureuse. Les Troupes Versaillaises créées par Mac-Mahon entrent le 21 mai 1871 dans un Paris hérissé de barricades. Du 23 au 26 mai, ce sont des incendies allumés par les Communards, mais c'est aussi le massacre de 700 de ces Communards (dits "Fédérés") au Panthéon le 24 mai.
Droit de vote en France
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Tout Français majeur a le droit de vote sans distinction de sexe, d'origine, de religion ou d'idéaux politiques. Ce droit s'applique dans la commune où il est inscrit et lui permet de participer au choix de conseillers lors des élections locales, ou de député(s) lors des élections nationales et européennes. Le droit prévoit cependant la possibilité d'assortir une condamnation pénale d'une interdiction qui prive le citoyen de son droit de vote pour un temps limité. Les ressortissants de l'Union européenne sont également autorisés à voter en France et dans tout pays de l'Union européenne aux élections européennes — comme le prévoit le droit communautaire — et aux élections municipales. Règles générales[modifier | modifier le code] L'inscription sur les listes électorales est obligatoire[6], mais aucune sanction n'est prévue pour les citoyens qui ne s'inscriraient pas sur les listes électorales, ce qui rend en fait l'inscription facultative.
Les étapes de la conquête du droit de vote - Le droit de vote, depuis quand et comment
Voter : toutes les autres questions <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Historiquement parlant, la généralisation du droit de vote, aboutissant par étapes au suffrage universelSuffrage universelDroit de vote accordé à tous les citoyens majeurs., n’a pas toujours été le fait d’institutions républicaines. Cependant, par-delà la variété des formes de régimes qu’a connues le pays depuis la Révolution de 1789, c’est la conjonction entre suffrage universel et modèle républicain qui a contribué à l’enracinement et à l’approfondissement de la démocratie en France. 1791 : suffrage censitaire et indirect La Constitution du 3 septembre 1791 met en place une monarchie constitutionnelle. Le suffrage est dit censitaire. Le suffrage est aussi indirect car les citoyens actifs élisent des électeurs du second degré, disposant de revenus plus élevés, qui à leur tour élisent les députés à l’Assemblée nationale législative.
Paris 1871 la semaine sanglante
Communards partis au Canada
« Depuis la création des premiers syndicats ouvriers combatifs au XIXe siècle jusqu’aux récentes mobilisations contre le Sommet des Amériques, l’influence libertaire s’est exprimée de nombreuses façons. Une multitude de journaux, d’interventions publiques, de grèves générales, d’œuvres artistiques, d’initiatives sociales et d’alternatives radicales témoignent de cet engagement au quotidien. » Et pourtant si l’on connaît le mouvement libertaire au Québec de ces dernières années, force est de constater l’ignorance que nous avons de ses origines et des influences qui ont été déterminantes dans son développement dans le pays. Sur la méconnaissance du mouvement, Mathieu Houle-Courcelles, auteur de Sur les traces de l’anarchisme au Québec (1860-1960) avance une explication : Sur les traces de l’anarchisme au Québec (1860-1960) est un ouvrage précieux car cela fait plus d’un siècle que les idées anarchistes y sont vives et actives, même si certaines périodes ont été des traversées du désert.