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Le cartel du pétrole, les Rockefeller et l'Iraq

Ressources en énergie Éducation à l'Environnement Faune, flore, champignons, jardinage, environnement, pédagogie, patrimoine... Les ressources énergétiques terrestres et les possibilités techniques de leur récupération sont certes loin d'être épuisées. Les réserves de charbon, qui ont permis le premier essor industriel, correspondent à un millénaire de consommation au taux actuel. Changer de cap Réorienter le système énergétique mondial, c'est aujourd'hui inverser les tendances extrêmement puissantes qui se sont imposées depuis les débuts de la Révolution industrielle. Tout progrès social exige des changements dans les structures énergétiques, aux différentes échelles : mondiale, continentale et nationale. A l'échelle mondiale, tout d'abord, on peut affirmer que l'intérêt collectif de l'humanité se confond plus que jamais avec la fraction la plus pauvre de cette dernière, avec celui des "damnés de la Terre". Le cas de la Chine a valeur d'exemple. L'Europe, une échelle pertinente J.C. B.

Pétrole et ressources énergétiques fossiles : les ressources types d’un développement non durable L’homme et la planète : retour aux sources, science et prise de conscience L’apparition de l’homme se distingue de celle des espèces animales auxquelles il se rattache, par la maîtrise des outils. Après le silex et les obsidiennes, vint le tour des métaux. La métallurgie nécessitait la possession d’une énergie concentrée ; il fallut d’abord se contenter du charbon de bois. La “croissance ” remarquable de nos sociétés “développées” au cours des derniers siècles s’explique en grande partie par cette maîtrise de sources d’énergie massives. L’illusion est d’autant plus grande que les progrès technologiques repoussent régulièrement les limites des ressources ultimes. Mais, les déclarations, en leur temps prophétiques, de membres de la communauté scientifique (J. D’où vient cette étrange myopie ? Nous inquiétons-nous de l’épuisement des ressources de la planète ? Quand on pense au pétrole, il faut bien préciser d’abord si l’on parle de la ressource, ou du carburant. © J. P-R.

Energie et développement Les auteurs remercient Marie Thorndahl pour son appui lors de la rédaction de cet article. 1Le développement économique moderne tel que nous le connaissons aujourd’hui, issu du processus d’industrialisation des deux derniers siècles, se nourrit avant tout de ressources minérales non renouvelables extraites de la lithosphère (croûte terrestre). Il bénéficie d’une énergie relativement abondante et bon marché provenant des combustibles fossiles – pétrole, gaz naturel et charbon – et dans une moindre mesure de combustibles fissiles comme l’uranium. Les autres sources d’énergie, dites traditionnelles, comme la biomasse, l’éolien ou l’hydraulique, ont été marginalisées dans le « mix énergétique » des pays industrialisés (Chevalier 2004). 2Le pétrole brut, possédant des qualités exceptionnelles, est devenu la principale source de puissance (power) industrielle et militaire. 7Sur cette toile de fond, les inégalités d’accès à l’énergie utilisable demeurent criantes. 1 Voir Smith (1998).

L’épuisement des ressources et de notre système Moteurs de la croissance économique depuis le début de l’ère industrielle, les ressources naturelles ont vu leur consommation s’envoler dans la deuxième moitié du 20 ème siècle. La pénurie énergétique Les ressources fossiles fournissent actuellement 80% de l’énergie mondiale : pétrole 40%, charbon 20%, et gaz 20%. Au rythme de consommation actuel, les réserves mondiales sont estimées à 40 ans pour le pétrole, 60 ans pour le gaz, et 200 ans pour le charbon (1 ; 2) . La diminution des stocks va entraîner un pic de production (ou pic de Hubbert, du nom du géophysicien qui, en 1956, prévit le pic de production de pétrole des Etats-Unis de 1970), puis un ralentissement de cette production. On peut imaginer les changements profonds de notre société face à une décroissance des énergies fossiles, alors que la demande énergétique mondiale progresse de 1,6% par an en moyenne (2) . L’épuisement généralisé des ressources Vers la fin d’un système ? La physique a des principes. Pour en savoir plus…

Pic pétrolier : l’AIE connaît les faits depuis 1998, par Colin Campbell La révélation par le Guardian des dissensions croissantes que provoquent à l’intérieur de l’agence la surévaluation des réserves pétrolières et la dissimulation de la proximité du pic pétrolier a retenu l’attention d’un lecteur très informé, en la personne de Colin Campbell, un expert du secteur, qui fût avec le français Jean Laherrère, l’un des premiers à prendre conscience de la réalité du pic. Dans une adresse au Guardian, Campbell retrace les étapes des travaux qui l’ont amené à ses conclusions, et il indique que dès 1998, il avait été contacté par une équipe de l’AIE et leur avait communiqué les données issues de l’industrie pétrolière dont il disposait, bien plus fiables que les chiffres publiés par les gouvernements. Cette même année, l’AIE mentionnait dans son rapport annuel une source d’approvisionnement nommée de manière fort sibylline pétrole « non conventionnel, non identifié », représentant pas moins de 20% de la consommation mondiale en 2020. Cher Monsieur,

La face cachée du pétrole Des premiers forages de Rockefeller en 1860 à la récente guerre en Irak, le pétrole aura été le véritable moteur de l’histoire tragique du XXe siècle. Matière première vitale, stratégique, il a été au coeur de tous les calculs politiques. Tant et si bien que l’univers du pétrole est dominé depuis toujours par l’opacité et la désinformation. « La face cachée du pétrole » lève le voile sur des secrets soigneusement cachés et donne des clés pour comprendre les enjeux autour du pétrole, alors qu’une véritable guerre des ressources est engagée. 1. Dès ses débuts, l’industrie pétrolière est marquée par la rivalité entre l’Américain Rockefeller et les frères Nobel, installés à Bakou, en mer Caspienne. 2. Le second épisode dissèque ce qui a été soigneusement dissimulé aux opinions publiques.

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