Motivation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La motivation est, dans un organisme vivant, la composante ou le processus qui règle son engagement pour une activité précise. Elle en détermine le déclenchement dans une certaine direction avec l'intensité souhaitée et en assure la prolongation jusqu'à l'aboutissement ou l'interruption. Cette notion se distingue du dynamisme, de l'énergie ou du fait d'être actif. La motivation prend de nos jours une place de premier plan dans une organisation. Se manifestant habituellement par le déploiement d'une énergie (sous divers aspects telle que l'enthousiasme, l'assiduité, la persévérance), la motivation est trivialement assimilée à une « réserve d'énergie ». Mais plus qu'une forme « d'énergie potentielle », la motivation est une instance d'intégration et de régulation d'une multitude de paramètres relatifs aux opportunités d'un environnement et aux sollicitations d'une situation. Histoire du concept[modifier | modifier le code] En résumé :
Intelligence émotionnelle La mise en forme de cet article est à améliorer (octobre 2022). La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ». Comment faire ? Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Le détail des points à revoir est peut-être précisé sur la page de discussion. Pour une aide détaillée, merci de consulter Aide:Wikification. Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau et améliorer la mise en forme d'un autre article. L'intelligence émotionnelle (IE) fait référence à la capacité d'une personne à percevoir, comprendre, gérer et exprimer ses propres émotions, ainsi que celles des autres, afin de résoudre les problèmes et réguler les comportements liés aux émotions[1],[2]. Bien que le terme soit apparu pour la première fois en 1964[3], il a gagné en popularité dans le best-seller L'Intelligence émotionnelle[4], écrit par le journaliste scientifique Daniel Goleman en 1995. Portail de la psychologie
Cognition Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cognition est souvent étendue au-delà du seul cadre de la cognition humaine pour inclure tous les processus « intelligents » y compris chez les animaux non-humains ou mis en œuvre au sein de systèmes artificiels, comme les ordinateurs. Les sciences cognitives rassemblent l'ensemble des domaines scientifiques consacrés à l'étude de la cognition notamment, les neurosciences, la psychologie, l'intelligence artificielle, les mathématiques appliquées à la modélisation des fonctions mentales, l'anthropologie, ou la philosophie de l'esprit. Cette recherche transdisciplinaire est souvent fédérée par des hypothèses relatives à la nature de la cognition, conçue comme simulation, comme manipulation formelle de symboles ou encore comme une propriété émergeant des systèmes complexes. Cognition froide contre cognition chaude[modifier | modifier le code] Cognition artificielle[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]
Émotion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une taxonomie non-définitive des émotions existe. Certaines catégorisations incluent : Il faut distinguer, entre l'émotion et les résultats d'émotions, principalement les expressions et les comportements émotionnels. Définition générale[modifier | modifier le code] Huit types d'émotions tirées d'un manga, incluant (de gauche à droite) : neutralité, euphorie, joie, tristesse, férocité, déception, gêne et perplexité. L'un des premiers traités sur les émotions est dû au philosophe René Descartes. Une émotion est une réaction psychologique et physique à une situation. L'émotion peut se définir comme une séquence de changements intervenant dans cinq systèmes organiques (cognitif, psychophysiologique, moteur, dénotationnel, moniteur), de manière interdépendante et synchronisée en réponse à l’évaluation de la pertinence d’un stimulus externe ou interne par rapport à un intérêt central pour l’organisme. Bibliographie[modifier | modifier le code]
Dossier sur la Motivation scolaire Principe 1: La motivation a besoin de sécurité et d'espace de liberté Principe 2: La motivation s'installe si le thème étudié a un rapport plus ou moins direct avec certains des intérêts de l'élève. Le métier d'enseignant ne consiste pas à appliquer de "bonnes pratiques" définies une fois pour toutes mais relève davantage d'un art qui se travaille et se cultive, d'une capacité d'écoute du groupe et des élèves qui permet, par expérience, de poser l'hypothèse que pour cet élève ou cette classe il est préférable de pratiquer ainsi. Les temps où la parole est libre ( ...dans un cadre défini) sont précieux pour entrevoir les fantasmes du groupe, les intérêts des uns et des autres et pour essayer ensuite d'en tenir compte dans la structuration de sa classe et de son programme, sans être obnubilé par ce dernier (Voir: Notre attitude par rapport au temps) Principe 3: La motivation peut être aidée par la mise en place d'un cadre construit autour d' un "objectif commun"
Cessons de démotiver les élèves : 18 clés pour favoriser l’apprentissage Le rôle de l’enseignant doit évoluer. Il n’est plus celui qui « oblige » des élèves à effectuer des tâches pour lesquelles ils ne sont pas motivés mais celui qui « accompagne » des sujets en devenir à travers la mini-crise affective et cognitive que constitue tout apprentissage, en sachant que c’est au terme de cette épreuve que se produit la "récompense endogène cérébrale". Sa tâche essentielle revient donc à éviter que les élèves se démotivent pour l’apprentissage, car si cela se produit, ils risquent de chercher ailleurs dans la motivation d’addiction (drogues, alcool, jeux, conduites à risque, violence, …) des sources exogènes alternatives d’excitations et de plaisir. QUESTIONS à Daniel Favre En quoi les neurosciences peuvent-elles aider à mieux comprendre les élèves qui apprennent ? L’apport des neurosciences est très important pour éclairer la pédagogie. L’apprentissage est donc « naturellement » récompensé. Vous évoquez le rôle des émotions dans l’apprentissage. En ligne
Des conditions à respecter pour susciter la motivation des élèves Pour que les élèves cherchent à s'améliorer, il faut bien sûr que la motivation soit au rendez-vous. De manière à susciter cette motivation chez les élèves, voici une proposition qui a déjà fait l'objet d'une expérimentation à l'enseignement supérieur. Rolland ViauDépartement de pédagogie, Université de Sherbrooke L'analyse des récentes recherches sur la motivation à apprendre en contexte scolaire, nous fait voir que les quatre facteurs qui influent le plus sur la dynamique motivationnelle des élèves en classe sont les activités d'apprentissage que l'enseignant propose, l'évaluation qu'il impose, les récompenses et les sanctions qu'il utilise, et lui-même, de par surtout sa passion pour sa matière et le respect qu'il porte à ses élèves. Nos travaux sur la motivation dans l'apprentissage du français nous ont amené à porter une attention particulière à l'un de ces facteurs : les activités d'apprentissage proposées aux élèves en classe. Dix conditions pour motiver Être authentique BROPHY, J.
Adolescence et motivation scolaire : une histoire compliquée Le manque de motivation pour le travail est une des grandes constantes de l’adolescence. Nos consultations sont pleines de ces garçons et de ces filles, qui, parfois de façon assez brutale, ne font plus rien ou presque… Il s’ensuit rapidement un fléchissement scolaire qui inquiète les parents. Bien sûr, il arrive que cette panne de motivation et ce fléchissement scolaire soient réactionnels à des événements extérieurs : maladie d’un parent ou de l’enfant lui-même, décès d’un proche, séparation parentale, rupture amoureuse ou d’amitié. Mais bien souvent ils s’inscrivent simplement dans un processus d’adolescence, caractérisé par les transformations corporelles de la puberté et les remaniements psychiques qui vont avec. La puberté le métamorphose. Pour tous, il s’agit de l’entrée dans une sexualité adulte possible, avec son cortège de doutes et d’angoisses. Mais ce n’est pas tout ! Dans ce contexte, leur faire plaisir en travaillant n’est plus du tout d’actualité ! Dilemme !
Etudiants, et déjà usés psychologiquement « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. » En 1931, Paul Nizan en avait fait l’incipit d’Aden, Arabie ; en 2013, beaucoup d’étudiants pourraient en faire la confidence. Les enquêtes de mutuelles, les sondages mettent régulièrement en relief ce constat : les étudiants vont mal. Aujourd’hui, un jeune sur deux accède à l’enseignement supérieur. C’est une chance, car les études sécurisent de beaucoup l’entrée sur le marché du travail. Paradoxalement, c’est aussi une souffrance : la peur de rater, la pression de l’élimination, l’incertitude de l’avenir... « J’ai alors réalisé que ce milieu, si froid, n’était pas pour moi. » On est loin du « Vingt ans, le bel âge... » de Barbara. Dégoûtée, Inès n’avait dès lors plus qu’une idée en tête : fuir l’université de Strasbourg où elle faisait ses études de droit. Un étudiant sur deux s'estime « bon à rien » Tous les étudiants ne vivent évidemment pas des événements aussi dramatiques. Benoît Floc’h
Enseignement-Éducation - Les décrocheurs du système éducatif : de qui parle-t-on ? Agathe Dardier, Nadine Laïb, Isabelle Robert-Bobée Un quart des jeunes entrés en 6e en 1995 n'ont pas terminé avec succès leur formation dans l'enseignement secondaire. Ils sont « décrocheurs ». Parmi eux, huit sur dix n'ont pas de diplôme de l'enseignement secondaire et deux sur dix ont un BEP ou un CAP, mais ont échoué dans la formation qu'ils ont poursuivie ensuite. 7 façons de stimuler la participation des étudiants Une infographie peu utile par son format, mais dont les recommandations sont intéressantes pour qui veut dynamiser son enseignement: 7 Ways to Increase Students Engagement in the Classroom. Après avoir rappelé pourquoi il est important que les étudiants soient motivés (…Because involved students learn more efficiently and are more successful at remembering what they learned. In addition, students who are engaged in learning are more likely to become passionate about learning in general…), la spécialiste de la lecture Stacy Hurst suggère les interventions suivantes: Sources: