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Le nouveau Conseil national du numérique voit le jour

Le nouveau Conseil national du numérique sera composé de 30 membres auxquels viendront se greffer deux députés, deux sénateurs et cinq personnes "investies localement dans le développement du numérique". Suite au Conseil des ministres du 12 décembre 2012, à l'occasion duquel la ministre déléguée en charge des PME, de l'innovation et de l'économie numérique Fleur Pellerin a présenté les contours du nouveau Conseil national du numérique, le décret actant sa refonte vient d'êtrepublié au Journal Officiel. Ce nouveau texte abrogeant celui ayant été adopté le 29 avril 2011 portant sur sa création, précise que la mission de la structure sera de "formuler de manière indépendante et de rendre publics des avis et des recommandations sur toute question relative à l'impact du numérique sur la société et sur l'économie". Le CNNum pourra être consulté par le gouvernement sur tout projet relatif au numérique mais ce protocole n'est en aucun cas obligatoire.

Gouvernance d'Internet : les Américains lâchent le volant On aurait pu titrer "Snowden m'a tuer". Un an après le scandale du cyber espionnage par la NSA, le contrôle technique exercé sur l'Internet par le gouvernement américain n'était plus politiquement tenable. Ce dernier a dû se résigner à l'abandonner. L'histoire est en marche. Jusqu'à présent, le gouvernement américain avait le plein contrôle. Radio Bruxelles Les appels à une nouvelle gouvernance de l'Internet ne tardent pas. Ave ICANN L'annonce américaine est centrée autour de l'ICANN, ce régulateur technique créé par l'administration Clinton en 1998. Sauver l'Internet L'Internet ne sera plus géré techniquement que par une communauté vraiment multi acteurs ouvrant pour défendre un Internet libre et ouvert.

Avec le SMSI+10, l’ONU esquisse le futur d’une Société de l’Information durable Cette semaine, les représentants des gouvernements du monde entier se réunissent au siège de l’ONU à New York, pour une réunion de haut niveau finalisant l’évaluation des 10 ans du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI+10). Le SMSI, dont l’origine remonte aux sommets onusiens de Genève (2003) et Tunis (2005), a marqué un tournant dans ce que l’on nomme la gouvernance de l’Internet ; autrement dit la manière dont différentes parties prenantes – gouvernements, société civile, secteur privé, communauté technique – travaillent de façon décentralisée mais coordonnée pour que l’Internet fonctionne et contribue aux objectifs sociétaux. 10 ans plus tard, l’ensemble de cette communauté a été appelé à évaluer l’efficacité de ce système de gouvernance. Les négociations de ces derniers mois se sont tenues dans un climat particulièrement sensible. Nous sommes heureux de voir que les états membres des Nations Unies se sont accordés sur le renouvellement de son mandat.

Projet de loi numérique : que réclament les acteurs du secteur ? La période de concertation sur le projet de loi numérique s'est achevée, dimanche. 20 000 contributeurs ont donné leur avis, parmi lesquels de nombreuses organisations. Voici ce qu'ils demandent. Qu'est-ce que les associations, organisations et entreprises ont pensé du projet de loi numérique mis en ligne au début du mois ? Ils ont été nombreux à donner leur avis, approuvant des articles, en critiquant d'autres, proposant des modifications, suppressions ou ajouts. Open data Si la plupart des acteurs saluent les avancées des articles 1 à 7 concernant l'open data, à l'image de l'Afnic et du Syndicat des éditeurs de la presse magazine, ils sont aussi nombreux à réclamer des précisions ou des mesures allant plus loin que celles avancées par le gouvernement. L'INA pose la question des redevances Avis de consommateurs Neutralité du Net Le volet sur la neutralité du Net a recueilli 1 370 votes positifs, 45 mitigés et seulement 11 contre. Alcatel-Lucent : des réserves sur la Neutralité du Net

Internet, enjeu de pouvoir entre les Etats-Unis et les "grands émergents" La gouvernance du réseau des réseaux est devenue un sujet majeur de la politique internationale. Russes, Chinois ou encore Brésiliens s'opposent à la mainmise américaine. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Guénaël Pépin Les instances qui gouvernent Internet ont affiché, début octobre, lors d'une réunion à Montevideo (Uruguay), leur désaveu des méthodes américaines, dont le programme de surveillance est devenu un scandale mondial. Pour cela, elles se sont rapprochées du Brésil, qui est devenu le fer de lance de la critique du modèle américain, après que sa présidente et des ministères ont été espionnés par la NSA (National Security Agency). >> Lire l'explication : Les instances de gouvernance d'Internet veulent s'émanciper des Etats-Unis La critique du contrôle des instances d'Internet exercé par les Etats-Unis ne date pourtant pas de "l'affaire Snowden" (du nom du lanceur d'alerte qui a révélé la surveillance de la NSA). "Il faut effectivement une concertation, un traité.

« Le numérique n'est pas un truc de geek, il concerne tout le monde et bouscule tous les secteurs » Un peu plus d'un an après le séminaire gouvernemental sur le numérique, où en est votre action ? Fleur Pellerin : Nous faisons justement le point sur ces travaux le jour du vingt-cinquième anniversaire du Web. Vingt-cinq ans, c'est peu à l'échelle de la Révolution industrielle et en même temps tout a changé depuis. Depuis le séminaire de l'an dernier organisé par le Premier Ministre, toutes les politiques publiques intègrent cette dimension numérique. Quels seront les grands axes de ce projet de loi numérique ? Il rassemblera des dispositions sur l'innovation, sur le développement des entreprises, ainsi qu'un volet sur la confiance dans le numérique, à travers de nouveaux droits et de nouvelles protections pour les internautes. C'est le Conseil national du numérique qui sera chargé d'organiser dans les semaines qui viennent une très large concertation publique qui devrait se conclure à la fin du premier semestre, en préparation de la loi.

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