Demain, des usines dans nos salons, par Sabine Blanc Se réapproprier les moyens de production : Karl Marx en rêvait, un chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT) l’a fait. En 1998, le physicien américain Neil Gershenfeld met en place un cours intitulé « Comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi », comportant des séances sur la conception de prototypes pour aider les élèves à mener à bien leurs projets d’étude. Ils disposent pour cela de toute la panoplie des moyens de fabrication numérique, et en particulier des machines-outils assistées par ordinateur : imprimante 3D — c’est-à-dire une machine numérique qui, en appliquant des couches de plastique les unes sur les autres, transforme un fichier en un objet bien réel —, découpeuse laser capable de trancher le bois ou le fer, fraiseuse numérique, etc. Les étudiants adorent, au point de revenir pendant leur temps libre traîner leurs baskets dans le laboratoire pour y concrétiser leurs envies. Créer plutôt que consommer L’imprimante qui s’imprime elle-même M.
DEF : wiki Hackerspace -F Un hackerspace est un tiers-lieu où des gens avec un intérêt commun (souvent autour de l'informatique, de la technologie, des sciences, des arts...) peuvent se rencontrer et collaborer. Les Hackerspaces peuvent être vus comme des laboratoires communautaires ouverts où des gens (les hackers) peuvent partager ressources et savoir[1]. Une traduction française est Laboratoire ouvert ou Transformatoire[2]. Beaucoup de hackerspaces utilisent et participent à des projets autour du logiciels libres, du matériel libre, des ressources documentaires sous licence libre ou des médias alternatifs alimentant ainsi un patrimoine informationnel commun. Ils sont souvent physiquement installés dans des maisons des associations ou des universités, mais dès que le nombre d'adhérents et l'éventail des activités augmentent, ils déménagent généralement dans des espaces industriels ou d'anciens entrepôts. Exemple d'utilisation d'écran LCD 16/2 par le Liège Hackerspace Fonctions[modifier | modifier le code]
LATRO : une lampe à l'énergie des algues HEINDOVEN - (Pays-Bas - U.E.) - 15/06/2010 - 3B Conseils- Le magazine on-line Designboom ICI a créé le buzz en publiant un article concernant une lampe éclairant grâce à l'énergie des algues. La LATRO LAMP conçue par le designer hollandais Mike Thompson est un modèle de lampe portable qui a la particularité de contenir à la fois un système de récupération de l'énergie des algues et les fonctionnalités habituelles d'une lampe dont la principale est, à n'en pas douter, d'éclairer ! Comment cela fonctionne-t-il ? Une ouverture pratiquée dans la poignée de la lampe fournit aux algues le CO2 nécessaire. Article : Francis ROUSSEAU A LIRE AUSSI SUR LE SUJET : - Une photoprotéine des bactéries marines pourrait améliorer les performances des cellules solaires du futur (6 Mai 2010)- Du biocarburant algal utilisant les nano technologies (6 mai 2009)- La NASA confirme expérimenter avec succès une nouvelle technologie de fabrication en mer de biocarburant algal (18 mai 2009) Docs Sites liés.
Les Fab Labs Qu’est-ce qu’un Fab Lab ? Un Fab Lab (aussi écrit Fablab, FABLAB, FabLab, Lab Fab ou Labfab) est avant tout un LABoratoire de FABrication. le concept de Fab Lab est né d’une initiative du MIT Media Lab (Boston), vers la fin des années 90. L’un des buts de cette expérimentation était de donner un accès public à des outils de fabrication standard et numériques (alors extrêmement dispendieux) pour voir l’utilisation qui en serait faite au quotidien, sans les contraintes académiques. Suite au succès de ce concept est née la charte des Fab Labs, une liste de critères à respecter afin de pouvoir utiliser le terme, le logo, ainsi que la communauté issue du concept d’origine. Parmi les règles à respecter on compte : Mise en garde : Le FabShop n’est pas un Fab Lab Le FabShop est une entreprise privée axée sur les milieux professionnels et de l’éducation, accompagnateur des créatifs dans l’accomplissement de leurs projets. Où trouve-t-on les Fab Labs ?
L'avalanche du gratuit Donne, le consommateur te le rendra : de l’économie à l’ère d’Internet, telle semble être la nouvelle loi. Les success stories du numérique sont en effet fondées sur la gratuité pour l’usager : Facebook, Twitter, et surtout Google. La capitalisation boursière de ce dernier a récemment dépassé celle de Microsoft. Son logiciel libre Android équipe 75 % des smartphones vendus dans le monde, son moteur de recherche est devenu l’ami public n° 1 en offrant à la terre entière l’accès libre, légal ou non, à tout : musique, livres et vidéos. La gratuité financée par la pub, TF1 ou les radios privées le font depuis une paye. Et ce n’est qu’un début, prophétise Chris Anderson, dans son livre Free ! L’empire de la rareté contre-attaque D’autre part, l’empire de la rareté contre-attaque. « L’idéologie de la gratuité aura une durée de vie encore plus brève que celle du communisme », raille même Olivier Bomsel, directeur de la chaire ParisTech d’économie des médias et des marques. « Barbares du Net »
La gratuité est-elle l’avenir de l’économie ? La gratuité est l’avenir de l’économie clame Chris Anderson (blog) qui prépare dans cet article pour la revue Wired, dont il est rédacteur en chef, son prochain livre intitulé Free. Chris Anderson rappelle tout d’abord que la gratuité s’inscrit dans un processus commercial classique, comme l’a exploré avec succès Gillette, en offrant ses rasoirs et en faisant payer ses lames. Mais avec l’internet, une nouvelle gratuité s’est développée, fondée sur des coûts de reproduction nuls du fait de la numérisation, et sous la pléthore de l’offre qui tire encore plus les prix vers le zéro absolu. Un peu comme si Gillette devait maintenant offrir le rasoir et la lame et percevoir son argent sur autre chose. « Il n’y a jamais eu un marché plus concurrentiel que l’internet, et chaque jour le coût marginal de l’information devient plus proche de rien du tout », explique le brillant éditorialiste. La gratuité est inexorable 6 grands modes de financement de la gratuité L’immédiateté.
WikiCells: Bottles that could be EATEN once you've drunk what's inside By Julian Gavaghan Updated: 09:39 GMT, 23 February 2012 Future bottles could be eaten after scientists developed an edible material that can taste like the drink inside. The product, a membrane created using a biodegradable plastic combined with food particles, could either be peeled off or potentially eaten whole. So far, experts at Harvard University have filled an orange membrane with orange juice, a tomato-flavored enclosure with gazpacho and grape packages with wine. Food for thought: Bottles could be made from a membrane made using a special biodegradable plastic and food particles (file image) They have not yet created a bottle with the WikiCells but biomedical engineer Dr David Edwards hopes to create a prototype soon. 'In the near term, we will be encountering WikiCells in restaurant settings' as a novelty item,' he said. After that, Prof Edwards plans to expand WikiCells to speciality stores and supermarkets. Essentially, it is an egg-like membrane hard shell. But now U.S.
« Makers », le roman qui prône la révolution par le bricolage | Rue89 Culture Extrait du film « Fight Club » (David Fincher, 1999) Il parle d’amour, de technologie et de démocratie : mais le dernier roman de Cory Doctorow, « Makers », parle surtout de marché. Son livre n’arrive pas de nulle part : une « crise » qui commence à durer, des progrès technologiques qui ne profitent pas vraiment au grand nombre, un recul de l’état de nos démocraties à tous les niveaux... De tous ceux qui peuvent brosser un tableau de ce qui risque de nous arriver demain, Cory Doctorow est pour l’instant l’un des plus crédibles. Doctorow, c’est un des piliers de Boing Boing, le blog le plus lu sur Terre, un mélange de bricolage high-tech, de récits des abus étatiques contre les libertés ou des excès des grandes sociétés, de licornes qui vomissent des arcs-en-ciel, de design, de choses bizarres ou drôles, et de politique. Un monde où les entreprises ne servent à rien La prochaine révolution : celle du bricolage Une logique du web 2.0, qui fâche les entreprises
Makers (1/2) : Faire société “We are all makers” (Nous sommes tous des artisans). Le credo de Dale Dougherty, fondateur de Make Magazine et de Maker Faire, le plus grand événement dédié au mouvement “makers”, est en passe de devenir le nom de référence d’une communauté extrêmement diverse et dynamique, en pleine expansion. Derrière ce sigle rassembleur, inventé par Make Magazine il y a plus de 10 ans au sein même d’O’Reilly Media, géant de l’édition orientée techno fondée par Tim O’Reilly l’un des gourous de l’internet à l’origine du concept de Web 2.0, on trouve une idée clé : il faut encourager la créativité individuelle car elle est porteuse de plus de conscience et responsabilité sociale, comme l’exprimait Dale Dougherty sur la scène de TED. Profitant de la vague du DIY (Do it yourself, pour “Fais le toi-même !”) Qui sont les makers ? La place particulière de San Francisco dans ce monde des makers est peut être à trouver dans le fait que les gens, ici, ont eu le talent d’initier le réseau. Image : Noisebridge.
La 3e révolution industrielle annoncée par Jeremy Rifkin - Économie & Social Alors que l'Europe s'enfonce dans l'austérité, que le retour de la croissance semble toujours plus hypothétique, le dernier ouvrage de Jérémy Rifkin est une bouffée d'air salvatrice. Un pas de coté indispensable dans la campagne présidentielle, pour prendre la mesure des défis économiques, sociaux et environnementaux. Dans la Troisième révolution Industrielle (ed. Les Liens qui libèrent, 24 €), l'économiste et activiste américain, conseiller de nombreux chefs d'État, auteur de best-sellers comme la Fin du travail, nous livre les clés d'un avenir durable. Il y diagnostique la fin de l'ère du pétrole et du pouvoir centralisé au profit d'une économie collaborative fondée sur les énergies renouvelables et l'Internet. La crise actuelle ne serait pas, selon vous, financière mais énergétique ? Peu s'en sont aperçu. [source : france-inflation.com] Notre modèle économique est condamné ? Nous avons atteint le « pic de la mondialisation ». Quel est votre plan d’action ?
L'ère des robots-journalistes Des chercheurs américains créent, dans le secret de leurs laboratoires, des techniques journalistiques révolutionnaires. Articles ou journaux télévisés sont conçus par des ordinateurs. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Yves Eudes - Evanston (Illinois) Envoyé spécial A première vue, rien de surprenant. Un compte rendu de sport d'une confondante banalité : "Les efforts remarquables de Joe Mauer n'ont pas suffi à assurer la victoire des Minnesota Twins contre les Texas Rangers lundi dernier au stade d'Arlington. Les Rangers l'ont emporté sur un score de 8 à 5 (...) Depuis des décennies, dans le monde, des ouvriers découvrent un beau matin qu'ils vont être remplacés par un robot. Pour déclencher Stats Monkey, il suffit qu'un humain lui indique quel match il doit couvrir. Stats Monkey a été imaginé par les professeurs Larry Birnbaum et Kris Hammond, spécialistes d'intelligence artificielle. Une version commerciale de Stats Monkey sera bientôt accessible en ligne.
Makers (2/2) : Refabriquer la société Le mouvement makers est en plein essor, comme le montre la multiplication des lieux qui leurs sont dédiés (voir la première partie de ce dossier). L’éclosion des TechShops, des foires, des ateliers, qui sont pour beaucoup dans une logique de développement et d’essaimage du modèle y participe pleinement. A certains endroits, à San Francisco, le TechShop est au cœur de la réhabilitation d’un quartier (comme c’est le cas à South Market). Mais surtout, ces lieux s’implantent au coeur d’un écosystème qui favorise leur développement : écoles, musées, start-ups et grands acteurs de l’internet qui souhaitent redéployer leur activité en centre-ville… Faire société : des lieux et de leurs enjeux Pour Michael Shiloh, l’enjeu va bien au-delà des lieux. On devine derrière ce mouvement makers, un véritable enjeu pour un apprentissage différent. Reprendre confiance dans sa capacité à créer Image : visite du Maker Space avec Michael Shiloh. Image : la voiture-oeuvre en forme de maison victorienne…
Les 10 innovations qui changeront votre quotidien de demain Quelles sont les inventions d’aujourd’hui qui façonneront notre vie de demain? Le New York Times a proposé vendredi 32 innovations techniques qui pourraient avoir le même impact que l’ampoule au XIXe siècle. La rédaction prédit même quand le changement va se produire. En voici quelques-unes: Des vêtements électriques: Des physiciens de l’université Wake Forest ont mis au point un tissu qui peut générer de l'électricité en utilisant la chaleur de votre corps. Les vêtements sont «composés de nanotubes de carbone enfermés dans des fibres plastiques souples», indique Katie Neal de l’université Wake Forest pour le site Cleantechnica. Des sous-vêtements intelligents: Une société finlandaise, Myontec, a récemment commercialisé des sous-vêtements avec des capteurs qui vous disent dans quel état sont vos muscles (quadriceps, ischio-jambiers ou vos muscles fessiers par exemple).
Exploration de données Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « bon article ». L'utilisation industrielle ou opérationnelle de ce savoir dans le monde professionnel permet de résoudre des problèmes très divers, allant de la gestion de la relation client à la maintenance préventive, en passant par la détection de fraudes ou encore l'optimisation de sites web. C'est aussi le mode de travail du journalisme de données[1]. L'exploration de données[2] fait suite, dans l'escalade de l'exploitation des données de l'entreprise, à l'informatique décisionnelle. Histoire[modifier | modifier le code] Collecter les données, les analyser et les présenter au client. De 1919 à 1925, Ronald Fisher met au point l'analyse de la variance comme outil pour son projet d'inférence statistique médicale. L'arrivée progressive des micro-ordinateurs permet de généraliser facilement ces méthodes bayésiennes sans grever les coûts. Applications industrielles[modifier | modifier le code]