Enseigner plus explicitement, un outil pour la formation ? Le Centre Académique Michel Delay de l'Académie de Lyon (CAREP) a modélisé un format de séquence chronologique et un format de séance dit « double entonnoir ». Il s'agit de modèles qui permettent de lire la diversité des pratiques de classe de la maternelle au collège en formation et non pas de modèles prescriptifs de ce qu'il faudrait faire. Cette tentative de modélisation des séquences d’enseignement et des séances d’enseignement a pour objectifs : d’aider les formateurs à réfléchir avec les enseignants sur leurs pratiques de classe ; d'identifier les "temps sensibles" des séquences et des séances Format de séquence et temps sensibles Il n’est pas un format de séquence mais bien des formats de séquences en relation à un contexte (programmes, élèves…). Une séquence est un enchaînement de séances. L’illustration ci-dessous évoque une vision chronologique de la séquence d’enseignement. Toutefois cet enchainement de séances peut être repensé en fonction de bien d’éléments déjà cités.
Technopédagogie au Québec Guide pour enseigner autrement selon la théorie des intelligences multiples (+ DVD) - Cycle 2 La théorie des intelligences multiples formulée par Howard Gardner, psychologue de renommée mondiale, et adaptée en France par Bruno Hourst, permet de trouver des réponses pertinentes aux questions que pose l’école de notre temps. Cette approche peut être adaptée à chaque contexte d’apprentissage et offre les avantages d’une pédagogie différenciée : l’enfant y est vu à travers ses richesses liées à ses formes d’intelligence et non à travers ses difficultés ou échecs. Une rapide synthèse de cette théorie, en début d’ouvrage, permet de mieux comprendre son réel apport dans la pédagogie. Fruit d’une expérimentation dans des classes de CP/CE1, il propose, dans une deuxième partie, un ensemble de modules visant des objectifs disciplinaires au programme du cycle 2. Dans les troisième et quatrième parties, deux concepts fondamentaux (l’espace et le temps) et deux outils (le schéma et la couleur) sont organisés selon les différents types d’intelligences.
Les petites universités en tête de classement - Enquête sur Educpros Isabelle Dautresme | Publié le , mis à jour le Aujourd'hui, seul un étudiant sur deux décroche sa première année de licence du premier coup. Trois ans plus tard, un peu plus d'un sur quatre obtient son diplôme de licence. Face à cette chronique d’un échec annoncé, toutes les universités ne sont pas égales. En atteste l’hétérogénéité des résultats publiés par le ministère de l’Enseignement supérieur : les taux de réussite en licence en trois ans s’y échelonnent de 59 à 27%. À lire les statistiques par université rendues publiques par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en avril 2013, les petites universités feraient mieux que les plus grandes en matière de réussite en licence (voir le tableau en pdf). "Rien d’étonnant à ce que les petites structures dament le pion aux plus grandes, lâche Anne Aubert, vice-présidente orientation, réussite et insertion professionnelle à l’université de La Rochelle. Pour autant, la taille n’explique pas tout.
« L’attention n’est pas au programme à l’école… et elle devrait l’être ! » Le programme ATOLE permet aux profs d’apprendre à leurs élèves à mieux se concentrer. Un outil précieux face à des enfants de plus en plus distraits. Jean-Philippe Lachaux, JT de France 2 / 16 janvier 2017 Directeur de recherches au Centre de recherche en Neurosciences de Lyon (CNRL) de l’Inserm, Jean-Philippe Lachaux a conçu un programme d’éducation pédagogique de l’attention en classe (du CP à la 5e). ATOLE (« Attentif à l’école ») utilise les neurosciences et la psychologie cognitive pour apprendre aux enfants à renforcer leur concentration. Pourquoi avoir conçu des « cours d’attention » ? Au départ, mes recherches sur l’attention ne concernaient pas le milieu scolaire. Les profs avaient de vrais besoins en terme d’attention, ils étaient à la recherche d’outils leur permettant de mener une réflexion sur l’attention avec leurs élèves dans les classes. Concrètement, comment fonctionne ATOLE ? Jean-Philippe Lachaux dans une classe, lors du programme ATOLE / Arte ATOLE / JP Lachaux
Dix constats clés de la recherche cognitive sur l'apprentissage (Schneider & Stern, 2010 1. L’apprentissage est une activité exercée par l’apprenant L’enseignant ne peut pas intervenir dans le cerveau de ses élèves pour y insérer de nouveaux éléments de savoir. Les connaissances que chacun possède ne sont accessibles qu’à lui seul. Dès lors, l’enseignant ne doit pas se contenter de bonnes connaissances pédagogiques et de bonnes connaissances du contenu de la discipline qu’il enseigne, mais il doit aussi avoir une bonne connaissance du contenu pédagogique, c’est-à-dire comprendre comment les apprenants construisent leurs savoirs dans un domaine donné (Schulman, 1987). 2. L’enseignant ne peut aider ses élèves que s’il connaît leurs acquis. Dans l’exemple donné en introduction, l’enseignant n’a pas tenu compte des connaissances de ses élèves. Ce processus consistant à donner du sens à une information nouvelle en l’interprétant à la lumière des acquis ne se limite pas aux enfants du primaire. 3. 4. 5. 6. Une bonne structuration du temps apporte une autre forme de structure.
Comprendre l'empathie Qu'est-ce que l'empathie, si ce n'est savoir distinguer soi de l'autre, et réguler ses propres émotions. Il ne faut pas confondre l'empathie avec la contagion émotionnelle, ni la sympathie. Quelle est notre capacité réelle à comprendre l'autre ? Les interactions sociales avec autrui, la régulation de nos propres émotions, notre capacité à comprendre l'autre ... en d'autres termes, l'empathie. L’empathie, cette capacité à ressentir une émotion qui est appropriée, en réponse à celle qui est exprimée par autrui. Il faut surtout bien distinguer l’empathie de la contagion émotionnelle, qui ne fait pas de distinction entre soi et autrui, mais aussi de la sympathie, qui est l'étape d'après l'empathie. Une conférence enregistrée en 2014. Julie Grèzes, directrice de Recherche INSERM, dirige l'équipe "Cognition Sociale" au Laboratoire de Neurosciences Cognitives de l’École normale supérieure de Paris.
Philippe Meirieu : FEI10 : Des enseignants exigeants et subversifs A quoi reconnait-on un enseignant innovant : à son degré d'exigence, à sa volonté de démocratiser réellement l'accès aux savoirs. C'est la leçon donnée par Philippe Meirieu lors du 10ème Forum des enseignants innovants. Dans l'amphithéâtre archi comble de l'ESPE de Paris, Philippe Meirieu a réagi à la présentation expresse de 5 projets. Il a ainsi saisi l'occasion de revenir sur les principes qui doivent régir l'Ecole. Cinq projets innovants "Mon projet en 180 secondes". Le projet de Lilia Ben Hamouda a déjà été présenté dans le Café pédagogique. Erwan Vappreau, professeur des écoles, a développé un fablab avec une imprimante 3D qui est prétexte aux acquisitions mathématiques des enfants et à l'ouverture de l'école vers des scientifiques. Principal de collège, Bruno Verney présente un collège où les conseils de classe se sont transformés en entretiens individuels positifs avec chaque élève et ses parents. Comment rendre les cours d'histoire vivants ? Quatre lignes de force François Jarraud
Quelques repères sur la pédagogie de projet Qu'est-ce que la pédagogie de projet? Le mot "projet" est beaucoup utilisé en pédagogie, souvent avec des significations plus ou moins variables. Pour certains enseignants, travailler à partir d'un centre d'intérêt est un projet. Pour Meirieu, la mise en projet est une approche pédagogique qui donne une finalité, un but aux apprentissages rencontrés, mais touche aussi de manière plus vaste au projet personnel que peuvent construire les élèves. Ce qui entendu dans ce module lorsqu'il est question de "pédagogie de projet" est le fait de viser avec un groupe d'élèves un produit final à créer dans un laps de temps donné. A quoi ça sert? Dans le but d'une meilleure "efficacité", l'école compartimente les matières et établit un programme qui définit ce qui doit être enseigné et dans quel ordre. De plus, la démarche de projet suppose de rendre l'élève actif et surtout acteur. Quelles sont les dérives auxquelles être attentifs? Ph. Quelques liens utiles Lien sur un texte de Ph. Stéphanie Jornod