Sport et sommeil La température du cerveau est en étroite relation avec le cycle veille/sommeil, et conditionne les périodes de la journée où les performances sont optimales. À ce titre, la chaleur et la sieste sont des "somnicaments" (des médicaments naturel du sommeil) car ils permettent d’influencer l’horloge biologique. Nous disposons tous d’une horloge interne qui conditionne notre rythme d’éveil/sommeil. À l’instar des autres mammifères diurnes ce rythme se traduit par une modification de la température du cerveau au cours des 24 heures : elle baisse le soir lorsque nous avons sommeil et remonte le matin lorsque nous sommes bien éveillés. Il est établis que le niveau des performances sportives est corrélé à cette variation cyclique de la température centrale. Le réglage initial de cette horloge thermique présente certaines variables génétiquement déterminée qui conditionnent les caractéristiques individuelles du dormeur (que l’on appelle le "chronotype". Température et vigilance
Chronobiologie - Devoir dormir Un système souple et dynamique qui s’adapte quotidiennement aux besoins de l’organisme : Le rythme du sommeil est synchronisé sur le cycle jour/nuit par une véritable horloge située dans le cerveau (mais aussi dans chacun des noyaux de nos cellules). La pression qu’elle exerce sur les systèmes de l’éveil ou de la somnolence dépend donc de l’heure qu’il est à l’horloge interne. Le chef d’orchestre de ce rythme se situe dans le cerveau. Le gène Clock et les rythmes circadiens (d’après Inserm U776) Le besoin de sommeil répond aux lois de l’homéostasie (la tendance à retourner vers un état d’équilibre). L’équilibre chronobiologique Veille-Sommeil dépend de l’adéquation entre le chronotype de l’individu et ses choix de vie.Expérimentalement, la perte de cet équilibre entraîne trois types de troubles : soit un excès d’éveil : c’est l’insomnie soit un excès de sommeil : c’est la somnolence Un système schématisé par un mécanisme à double balancier. 1. « Le balancier homéostasique » 2.
Travail posté en "trois huit" : un risque plus élevé de syndrome métabolique 10 octobre 2012 © Fotolia Une équipe de l’Inserm vient de montrer que ce rythme de travail pourrait avoir un retentissement sur la sécrétion de l’insuline par le pancréas, hormone régulatrice du métabolisme glucidique. Ces travailleurs postés ont en effet un risque plus élevé de présenter une hypersécrétion de l’insuline et une baisse de sensibilité à l’insuline : un stade intermédiaire de prédiabète. Le travail en trois fois huit heures consiste à travailler huit heures d’affilées à des moments différents de la journée ou de la nuit au cours de la semaine. Les signes d’un prédiabète Pour en savoir plus, des chercheurs de l’Inserm ont suivi près de 200 ouvriers travaillant dans une usine du sud de la France entre 2001 et 2002. Des taux de triglycérides plus élevés ou encore des taux d’HDL cholestérol plus faibles ont été observés chez les travailleurs soumis aux trois huit. Un lien de cause à effet très probable Une prévention possible Source Y.
Sommeil - Nombre d'heures passées à dormir Combien d'heures passées à dormir ? 7h 47 Chaque jour nous passons 7 h 47 minutes à dormir soit environ 2 800 heures ou 118 jours ou encore 10, 2 millions de secondes (voir le compteur) de sommeil sur une année ... presque un tiers de notre temps consacré au sommeil. Le temps passé à dormir a diminué de 18 minutes en 25 ans, entre 22 heures et 8 heures, pour les personnes de 15 ans et plus. Cette diminution atteint 50 minutes pour les adolescents. Les Français sont en manque de sommeil 6 heures 18% des Français dorment moins de 6 heures par nuit. Un Français sur 3 se plaint de troubles du sommeil, dont 15 à 20 % d'insomnie chronique, avec des symptômes qui durent depuis plus d'un mois et qui sont associés à une fatigue ou à une somnolence diurne excessive. Les Français dorment en moyenne 7 h 13 par jour, mais la plupart trouvent dette durée insuffisante par rapport à ce qui serait "nécessaire". Les gestes naturels pour bien dormir Insomnies – faut-il rester couché ou se lever ?
Sommeil : pourquoi perdons-nous notre conscience du monde extérieur ? Le sommeil correspond à une période de perte de conscience mais pas d'inconscience. Dans cette période, les réflexes, la capacité d'ouvrir les yeux ou encore la réaction aux perceptions sensorielles provenant du monde extérieur sont préservés, ce qui n'est pas le cas d'une personne dans le coma. Le sommeil correspond à une période de repos, pourtant le cerveau reste encore très actif. © Allessandro Zangrilli, Wikipédia, DP Sommeil : pourquoi perdons-nous notre conscience du monde extérieur ? Tout savoir sur le sommeil avec notre dossier complet Le sommeil s'accompagne d'une réduction de notre conscience du monde extérieur et de nous-mêmes. Le sommeil lent profond est un état durant lequel notre conscience du monde extérieur et de nous-mêmes est considérablement réduite. En mesurant la quantité d’information échangée entre différentes régions cérébrales, les chercheurs ont pu montrer que le flux d’informations dans le cerveau endormi différait de celui observé à l’éveil. Sur le même sujet
Sommeil : comment il protège votre cerveau SOMMEIL - S'il est évident que des capacités intellectuelles pleinement fonctionnelles ne s'obtiennent pas sans dormir, les découvertes des processus biologiques liés au sommeil sont relativement récentes. Les chercheurs de l'université du Wisconsin ont révélé une nouvelle raison vitale de dormir pour l'être humain: la régénérescence des cellules du cerveau, rapporte le site BBC News. Lire aussi: » 7 conseils pour se lever du bon pied » 9 explications inattendues pour l'insomnie Publiés dans le Journal of Neuroscience, les résultats de leurs expériences, jusqu'ici réalisées sur des souris, prouvent que le sommeil augmente la production de cellules myélines, chargées de la protection du circuit cérébral. Bien dormir protège le cerveau En revanche, pendant une nuit blanche, les gènes impliqués dans la mort cellulaire sont anormalement actifs. Primordial pour les adolescents L'étude s'est également penchée sur les bienfaits du sommeil sur le système nerveux d'un adolescent. Loading Slideshow
L'impact de notre manque de sommeil sur le plan génétique Dormir moins que 6 heures par nuit pendant une semaine rend possible la désactivation de gènes qui jouent un rôle dans le processus d'auto-réparation. Nos corps sont forcément dépendants des gènes pour produire des protéines qui vont aller réparer les tissus endommagés. Le souci est que certains de ces gènes se retrouvent désactivés après une semaine de nuits durant lesquelles on n'a pas assez dormi. Cette découverte suggère donc que le manque chronique de sommeil peut entraîner des problèmes de santé. La privation de sommeil avait altéré la fonction de 711 gènes, dont certains sont impliqués dans le métabolisme, l'inflammation, l'immunité et le stress.
Des neurones s'endorment dans un cerveau éveillé Le manque de sommeil peut être la cause de dysfonctionnements de l'activité cérébrale. © Happy Batatinha, Flickr, CC by 2.0 Manque de sommeil : des neurones s'endorment dans un cerveau éveillé - 2 Photos Le sommeil est indispensable à la survie d’un grand nombre d’animaux, en particulier les mammifères. Le sommeil se caractérise par une modification de l’activité cérébrale par rapport à l’état d’éveil. Étude sur des rats trop occupés à jouer pour dormir L’état « allumé » est similaire à l’activité neuronale observée lors de l’état d’éveil. Des jouets colorés mis sous le nez des rats les empêchent de s'endormir. © Giulio Tononi, University of Wisconsin-Madison Pourtant, les chercheurs ont pu remarquer que plus les rongeurs sont privés de sommeil, plus certaines zones du cortex cérébral (apparemment de façon aléatoire) émettent des signaux à basse fréquence et sont donc éteintes. Un endormissement localisé du cerveau A voir aussi sur Internet Sur le même sujet
Les structures cérébrales qui nous éveillent et nous endorment L’électroencéphalographie est une méthode d’enregistrement de l’activité du cortex par l’entremise d’électrodes apposées sur le cuir chevelu. Grâce à cette technique, on a pu observer dans les années 1950 que l’activité du cortex durant le sommeil paradoxal était aussi intense que durant l’éveil. D’où le nom de sommeil « paradoxal » pour attirer l’attention sur ce phénomène. Mais avec le développement des techniques d’imagerie cérébrale au milieu des années 1990 (voir capsule outil à gauche), on a découvert d’autres structures cérébrales, souvent situées en profondeur sous le cortex, dont l’activité était grandement modifiée durant le sommeil paradoxal. On a pu par exemple constater que le cortex visuel primaire, première étape de décodage conscient des signaux visuels durant l’éveil, est très peu actif durant le sommeil paradoxal. D’après Neuroscience, Purves et al., d’après Hobson et al., 1998.
Voici le temps de sommeil idéal Rhume, grippe, fatigue permanente... Des chercheurs finlandais ont déterminé la durée idéale de sommeil pour être et rester en bonne santé. Pour une femme, elle serait de 7 heures et 36 minutes. Pour un homme, de 7 heures et 48 minutes. Comment cette durée a-t-elle été définie ? Les auteurs ont interrogé 1885 hommes et 1875 femmes sur plusieurs critères : symptômes de l'insomnie, réveils matinaux, prise de somnifères, somnolence dans la journée... Les résultats des chercheurs finlandais ont été publiés dans la revue Sleep. Vidéo. Trucs et remèdes naturels contre la fatigue C’est décourageant, démoralisant et frustrant de se sentir constamment épuisé. Vous auriez envie de courir comme un pur sang mais n’arrivez pas à bouger les pieds. La vie passe et vous êtes incapable de la suivre. La volonté ne vous est d’aucune utilité. Il se peut que la solution réside dans un changement majeur de vos habitudes : alimentation, boissons, exercice. Les causes de la fatigue sont aussi nombreuses que diverses : manque de sommeil, malnutrition, grippe, obésité, allergies, infections, anémie, alcoolisme, hypothyroïdie, cardiopathie, cancer, diabète, sida, etc. Remèdes instantanés Pour vous remonter rapidement, mettez deux gouttes d’essence de menthe sur un mouchoir de papier, portez ce dernier à votre nez et respirez profondément. Alimentation anti-fatigue Prenez un bon déjeuner ainsi que quelques petits repas et collations saines au cours de la journée.
5 erreurs à ne pas commettre pour bien dormir 1. Veiller tard les fins de semaine On est souvent porté à veiller le vendredi et le samedi soir et à faire la grasse matinée le samedi et le dimanche matin, histoire de se récompenser d’avoir travaillé dur toute la semaine. Et pourtant, cette habitude suffit à perturber l’horloge biologique. 2. Selon un sondage effectué par la National Sleep Foundation américaine, le soir, nous sommes 60% à effectuer des tâches ménagères, 37% à prendre soin des enfants, 36% à mener des activités avec d’autres membres de la famille, 36% à naviguer sur Internet et 21% à remplir des obligations professionnelles. Donnez-lui 1/5 3. A écouter les fabricants, les gadgets modernes sont censés nous faciliter l’existence mais, dans les faits, ils peuvent faire de nous des esclaves. 4. S’il est vrai qu’une bonne suée durant le jour peut aider à dormir le soir, c’est l’inverse qui se produit quand on fait de l’exercice à une heure trop avancée de la soirée ; vous pourriez vous sentir fatiguée le lendemain. 5.