Les grandes banques européennes, bénéficiaires de milliards d'euros de subventions « implicites » Les banques européennes bénéficient d’un « soutien » de 200 à 300 milliards d’euros par an, grâce à la garantie implicite que les États leur fournissent. L’équivalent de 1,5% du PIB européen, et près de deux fois le budget annuel de l’Union européenne. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par l’expert financier indépendant Alexander Kloeck, à la demande des eurodéputés écologistes. Cette garantie implicite concerne principalement les banques « mixtes », qui combinent deux types d’activités au sein d’une seule entité juridique : banques de dépôts, elles gèrent l’épargne des particuliers ou des entreprises, et leur octroient des prêts ; banques d’affaires, elles interviennent sur les marchés financiers. Les agences de notation évaluent deux fois ces banques mixtes : une évaluation « stand alone », sur la banque seule, et une évaluation « all-in » – bien plus favorable – qui intègre la garantie des États. Réformer le secteur bancaire Lire l’étude ici (en anglais).
Le corps, reflet de l'esprit ? Avant d’être un état physique défini comme « absence de maux », la santé peut se concevoir comme une cohérence entre nos actes et nos aspirations profondes. Au fil de centaines de consultations, Michel Odoul a élaboré une approche de cet équilibre de l’âme, entre corps et esprit. Définir ce qu’est le corps d’un être humain me paraît inutile, car il est, en tant que réalité physique perceptible et tangible, connu de tous. Il est en revanche nécessaire de revenir sur les notions d’âme et d’esprit, sans entrer toutefois dans un discours théologique ou religieux. Ce n’est ni mon propos, ni l’objectif de cet article qui vise à montrer comment la pratique thérapeutique peut s’inspirer d’une vision de l’être humain radicalement différente de celle qui a cours actuellement dans nos sociétés. L’âme comme l’esprit sont des champs subtils, qui se dérobent aux tentatives d’explication. Cartographie de l’âme et du corps L’esprit est un état de référence à la fois très élevé et simple à percevoir.
Le salariat est-il encore l'avenir de l'homme Emission présentée par Olivia Gesbert Tous les ans le 1er mai, le travail se fête. Quand on en a bien sûr. Comment savourer un jour férié quand on est en demande d’emploi ? Comment sacraliser la valeur travail quand la crise est passée par là ? Il y a peu le Conseil d’orientation pour l’emploi a publié un rapport sur l’évolution des formes d’emplois en France. Bernard Friot, Eric Verhaeghe et Danièle Linhart MB © Radio France Une étude qui interroge à la fois notre rapport au travail, les évolutions de l’emploi, le rôle de l’Etat et des politiques publiques. Signe des temps, certains en viennent à prédire « la fin du salariat ». Le salariat est mort, mais vive... quoi ? Suivez-nous aussi sur:
La course à la compétitivité tue la croissance Les dernières émissions d'Olivier Passet Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Les nouvelles émissions Xerfi Canal TV Toutes les dernières émissions Xerfi Canal TV Les incontournables
Banksters dans le monde Capitaliste ! Bernard Friot « La cotisation sociale est un supplément de valeur » Les annonces du président de la République, qui dédouane les employeurs du financement des prestations familiales, risquent-elles de mettre en péril notre système de protection sociale ? Bernard Friot. Cette décision ne met pas forcément en péril les prestations familiales, s’il y a une compensation budgétaire. François Hollande achève le boulot commencé par Michel Rocard lorsqu’il a créé la CSG afin de la substituer à la moitié des cotisations des employeurs pour la transférer vers le contribuable. Cela n’a pas mis en péril les prestations familiales. En quoi est-il légitime que les employeurs contribuent au financement des prestations familiales ? Bernard Friot. Quelle solution préconisez-vous alors ? Bernard Friot.
Le Peuple en a Marre - Attali Clashé !!! Les riches toujours plus riches... et les pauvres, toujours plus pauvres Nous ne sommes pas tous égaux face à la crise. Jusque-là, rien de nouveau. Sauf que les inégalités de revenus s’aggravent, et dans des proportions inquiétantes. Les riches, toujours plus riches… Entre 2008 et 2011, le niveau de vie des 10% les plus riches a augmenté de 3,2% (et non 7% comme indiqué précédemment par erreur), passant de 55 850 à 57 645 euros par an. Si on additionne tous les revenus des plus fortunés, il apparaît que «les 10 % les plus riches ont gagné presque 24 milliards d’euros entre 2008 et 2011, la masse de leurs revenus ayant augmenté de 336 à 360 milliards d’euros.» Le graphique ci-dessous est très explicite. Les classes moyennes décrochent Que les riches s’enrichissent année après année, ce n’est pas nouveau. Pour son étude, l’Insee a découpé la population en 10 tranches - des plus pauvres aux plus aisés.
Lexique : La production de valeur (Réseau Salariat) Lexique : La propriété privée (Réseau Salariat) L'entreprise de la famille Gattaz, allergique aux impôts français? L’entreprise de la famille du président du Medef, Pierre Gattaz, Radiall, a fortement réduit ces dernières années la part de ses impôts payés en France en pratiquant l’optimisation fiscale tout en augmentant les dividendes, a affirmé mardi le journal l’Humanité dans une enquête. Entre 2010 et 2013, la part des impôts sur les bénéfices payés en France par ce fabricant de composant électroniques très présent à l’étranger, dont le capital est contrôlé à 87% par Pierre Gattaz et sa famille, est passée de 25% à 3%, indique le journal de gauche. «Le groupe ne s’est acquitté que de 202 000 euros en France, sur 6 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices payés au total dans le monde» en 2013, écrit l’Humanité dans un article intitulé «Pacte d’irresponsabilité: Comment Pierre Gattaz rétrécit l’impôt et ramasse le pactole».
Bernard Friot embrouille un débat télévisé sur le revenu universel Invité à participer à une émission télévisée consacrée au revenu de base, Bernard Friot a de nouveau prononcé son opposition au revenu de base. C’est un casting confus et précipité que nous a composé l’équipe de Frédéric Taddeï pour parler du revenu de base lors de l’émission Ce soir ou Jamais du vendredi 7 juin. Le jour même, l’équipe de l’émission annonçait que Bernard Friot y « défendrait » le revenu universel, un choix curieux lorsque l’on sait que la proposition de salaire à vie de ce dernier diffère en plusieurs points de celle du revenu de base – ce qu’il confirmera lui-même lors de l’émission ! Face à ce que nous considérons comme une erreur de casting, nous avons rapidement interpellé l’équipe de l’émission qui a finalement invité Mona Chollet, journaliste du Monde Diplomatique, qui a eu la gentillesse de se libérer au dernier moment. « Une roue de secours du capitalisme » Il faut dire que les agressions verbales de Bernard Friot inspirent peu confiance.
Quand les entreprises font des profits sur la mort de leurs employés Accepteriez-vous que votre entreprise souscrive une assurance-vie à votre nom, dont elle serait l’unique bénéficiaire en cas de décès, le vôtre en l’occurrence ? C’est ce que les salariés du journal américain The Orange County Register ont vécu cette année, rapporte un article du New York Times, repris par Big Browser. Leur employeur a demandé leur accord pour souscrire une assurance-vie dont il serait le bénéficiaire. Margé les pressions managériales, les salariés, choqués par cette proposition, ont refusé que leur patron puisse faire des profits sur leur mort. Cette initiative n’est pas rare, poursuit le New York Times : des centaines d’entreprises ont déjà franchi le pas. Un tiers des 1 000 plus grandes entreprises états-uniennes seraient concernées, explique la société de conseil en ressources humaines Aon Hewitt. Des milliards de dollars dans les fonds propres des banques Impossible cependant d’avoir une estimation précise. @AgnesRousseaux