jeuxpedago.com - Quiz sur la Seconde Guerre mondiale (niveau 2) Nos et nous-mêmes stockons et/ou accédons à des informations stockées sur un terminal, telles que les cookies, et traitons les données personnelles, telles que les identifiants uniques et les informations standards envoyées par chaque terminal pour diffuser des publicités et du contenu personnalisés, mesurer les performances des publicités et du contenu, obtenir des données d'audience, et développer et améliorer les produits. Avec votre permission, nos partenaires et nous-mêmes pouvons utiliser des données de géolocalisation précises et d’identification par analyse du terminal. En cliquant, vous pouvez consentir aux traitements décrits précédemment. Vous pouvez également accéder à des informations plus détaillées et modifier vos préférences avant de consentir ou pour refuser de donner votre consentement.
Histoire de l'Holocauste | Éducation | Musée de l'Holocauste Montréal Ceci est un résumé du guide de référence Brève histoire de l’Holocauste. Les mots suivis d’une astérisque renvoient au glossaire du guide. Qu’est-ce que l’Holocauste? L’Holocauste (aussi appelé Shoah) est la persécution et l’assassinat systématique de 6 millions de Juifs, organisé par l’État nazi et ses collaborateurs de 1933 à 1945. En plus de commettre le génocide des Juifs, les nazis ont commis le génocide des Roms et des Sinti. Ils ont aussi persécuté d’autres groupes tels que: les handicapés (programme T4), les homosexuels, les peuples slaves, les opposants politiques et les témoins de Jéhovah. Les communautés juives avant l’Holocauste* En 1939, les Juifs sont présents en Europe depuis plus de 2 000 ans et en Allemagne, ils représentent moins de 1% de la population totale du pays. La vie juive avant l'Holocauste (photos de l'activité Enquête dans les archives) Enfants juifs à la garderie, Paris, 1934. Élie Dawang et ses parents à Paris, 1938. Juif d’Europe de l’Est avant l'Holocauste
Inquiétante étrangeté et expérience du corps dans Si c’est un homme de Primo Levi 1 Levi, Primo, Si c’est un homme, Paris, Pocket, 1988, p. 51. 1« Déjà mon corps n’est plus mon corps1 », écrit Primo Levi dans Si c’est un homme en 1947. Le témoignage du survivant du camp d’Auschwitz se présente comme un rapport technique de l’univers concentrationnaire. À peine entré dans le Lager, l’auteur assiste à la métamorphose de son corps, qu’il ne reconnaît plus. 2 Ibid. J’ai le ventre enflé, les membres desséchés, le visage bouffi le matin et creusé le soir ; chez certains, la peau est devenue jaune, chez d’autres, grise ; quand nous restons 3 ou 4 jours sans nous voir, nous avons du mal à nous reconnaître2. 2Le diagnostic est posé sans appel. 3 Libéré du camp de Wöbbelin en avril 1945, David Rousset a écrit notamment Les jours de notre mort e (...) 4 Sigmund Freud, L’Inquiétante étrangeté et autres essais, Paris, Gallimard, 1988. 3Le camp de concentration possède une organisation propre, et représente un système avec ses propres codes, ses propres lois. 8 Ibid, p. 23. 40 Ibid.
Le Mémorial de la Shoah KL-Natzweiler : le Struthof - Archives départementales du Bas-Rhin Année de réalisation : 2015 Niveau : 3e, 1ère et Terminale Matières : histoire, EMC Programme en vigueur : 2016 Le 1er mai 1941, au lieu-dit « le Struthof », les nazis ouvrent un camp de concentration, le KL-Natzweiler. La décision d’implanter un camp à proximité d’une carrière de pierres, repérée par l’ingénieur Blumberg, date en fait de septembre 1940. Seul camp de concentration sur le territoire de la France actuelle, le camp du Struthof est implanté dans une Alsace annexée de fait par l’Allemagne hitlérienne, à la suite de la défaite de la France en mai-juin 1940. La région et ses habitants sont germanisés et nazifiés. L’administration nazie, et en particulier le Gauleiter* Wagner, veillent à lutter contre les réticences de la population et à contrer toute velléité de résistance. Le taux de mortalité qui y est atteint, supérieur à 40 % (75 % pour le camp de Mauthausen, en Autriche), en fait un camp de concentration particulièrement meurtrier dans le système concentrationnaire nazi.
Concours National de la Résistance et de la Déportation Nous étions bien alignés avec nos gamelles à la main, mais, avant de passer à la distribution, nous devions subir un discours du SS. Il en était ainsi tous les soirs depuis notre arrivée à Porta [Kommando de Neuengamme]. Nous étions alignés sur cinq au centre de la salle. — Écoutez, dit-il. Il s'arrêta et chacun des interprètes répéta en russe, en polonais, en français. — D'accord, reprit le SS, les Kommandos, le matin, doivent se grouper plus vite. Les interprètes répétèrent. — Compris ? Et tous les hommes hurlèrent en chœur : Compris ! — Maintenant, lorsque vous traversez la ville pour vous rendre aux chantiers, votre tenue doit être correcte. Et le chœur hurla, unanime: — Compris ! — Vos vêtements doivent êtres propres. — Sur le chantier, vous ne devez pas changer de Kommando. Le SS s'arrêta un moment et fixa en silence notre groupe. — Vous savez ce que cela veut dire, être accusé de sabotage? — Oui, hurlèrent les hommes. — C'est la corde, dit le SS. — Le SS s'arrêta. — Ne déconne pas.
La Seconde Guerre mondiale - La solution finale Cette carte fait partie d’un ensemble de 15 cartes animées portant sur La Seconde Guerre mondiale 1939-1945 L’antisémitisme d’Hitler et de son régime se radicalise au cours de la Seconde Guerre mondiale et, dans la terminologie nazie, le mot Entfernung (éloignement) qui désigne le projet d’expulser les populations juives est remplacé par le mot Endlösung (solution finale). L’occupation qui suit l’invasion de la Pologne au mois de septembre 1939 est d’une extrême brutalité : les élites polonaises sont massacrées de façon planifiée et les communautés juives sont progressivement confinées dans des ghettos. Le premier est créé à Piotrkow dès le mois d’octobre 1939, puis leur nombre se multiplie rapidement. Les plus grands sont créés à Lodz et Varsovie dans le courant de l’année 1940, puis à Cracovie et Lublin au début de l’année 1941. À l’intérieur de ces ghettos polonais sont également confinés des dizaines de milliers de Juifs déportés depuis la partie ouest du Grand Reich.
Mémoires des déportations 1939 - 1945 Tadeusz Borowski - Aux douches, Mesdames et Messieurs Tadeusz Borowski Avertissement Le récit de Tadeusz Borowski est très brutal et l’auteur ne s’est embarrassé d’aucune précaution morale. C’est un témoignage nihiliste qui ne présente aucune empathie pour les victimes. Il peut dont être très éprouvant pour le lecteur. Il s’agit aussi d’une grande œuvre littéraire. Présentation du texte de Tadeusz Borowskipar Gilles Karmasyn (2013) Tadeusz Borowski naît en Ukraine de parents polonais.
La Seconde Guerre mondiale - La guerre devient mondiale juin 1941 – fin 1942 Cette carte fait partie d’un ensemble de 15 cartes animées portant sur La Seconde Guerre mondiale 1939-1945 À partir du milieu de l’année 1941, le théâtre des opérations s’élargit de façon considérable, dans un premier temps en Europe, puis en Asie-Pacifique. En quelques mois, le conflit devient véritablement mondial et les forces de l’Axe - Allemagne, Italie, Japon – sont victorieuses sur tous les fronts. En Europe, l’Allemagne et L’URSS ont signé un pacte de non-agression en 1939, mais l’affrontement semblait inévitable entre deux systèmes idéologiques aussi antagonistes. L’offensive est lancée, en juin 1941, par 150 divisions allemandes appuyées par des forces finlandaises, hongroises et roumaines. Au nord, les armées du Reich, s’emparent des Pays Baltes et viennent assiéger Leningrad avec l’aide des Finlandais. Au sud, les troupes de Gerd Von Rundstedt progressent jusqu’au bassin du Donetz et occupent la Crimée. La progression est importante.
Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky En 2010, lors d’un déménagement au sein du lycée Jean-de-La-Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été trouvées dans une vieille armoire. Enfouis là depuis des dizaines d’années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky. Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne a correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille. Informée de cette découverte, Stéphanie Trouillard, journaliste de France 24, a prêté main forte à Khalida Hatchy, une professeure de l’établissement qui souhaitait reconstituer le parcours de cette jeune fille.
Charlotte Delbo Pour les articles homonymes, voir Delbo. Œuvres principales Le Convoi du 24 janvier (1965)Auschwitz et après : Aucun de nous ne reviendra (1965)Une connaissance inutile (1970)Mesure de nos jours (1971) Charlotte Delbo née le 10 août 1913 à Vigneux-sur-Seine et morte le 1er mars 1985 à Paris, est une écrivaine française, femme de lettres, engagée dans la Résistance intérieure française qui a vécu la déportation. Une grande partie de son œuvre littéraire, à l'égal de celles de Robert Antelme et de Primo Levi, témoigne de ce qu'elle a vu et vécu dans les camps d'Auschwitz-Birkenau et de Ravensbrück. Communiste, issue d'une famille d'immigrés italiens, elle travaille avant la guerre comme assistante du metteur en scène Louis Jouvet. Revenue des camps, elle publie une œuvre marquée par sa déportation et garde une activité militante importante, s'engageant par exemple contre la guerre menée par la France pour garder l'Algérie française. Biographie[modifier | modifier le code]