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Travailler en îlots bonifés

Travailler en îlots bonifés
Mardi 25 septembre 2012, les néo-certifiés en langues de l’académie de Dijon et leurs tuteurs ont pu assister à une conférence animée par Marie Rivoire sur le travail en îlots bonifiés. Cette façon de travailler, dont on entend beaucoup parler dans les listes de diffusion de langues, gagne du terrain et fait aussi des adeptes dans d’autres matières. Selon Marie-Rivoire : Il serait faux de réduire cette méthode de travail à du simple travail en groupes. Présenter le travail en îlots bonifiés en quelques lignes est impossible. Les élèves sont par groupes de 4 ou 5, réunis autour de plusieurs tables formant un îlot. Ce dispositif engage les élèves à fournir un travail efficace entre pairs, en toute confiance. COOPÉRER : Il favorise une grande entraide au sein de chaque groupe (îlot) ; celle-ci s’instaure rapidement par nécessité et en toute logique. S´IMPLIQUER, SE POSITIONNER, DONNER LEUR AVIS, PRENDRE DES DÉCISIONS : les autres membres exigent et autorisent ce temps d’écoute. Related:  Le système éducatif

Travailler en îlots Nous profitons de la sortie du livre de Marie Rivoire sur le travail en îlots pour lancer une discussion sur les conditions d’un travail de groupes réussi. Deux réactions à ce livre sont à découvrir : une recension élogieuse, par Raoul Pantanella. Et le document à charge contre ce mode de travail, d’un groupe de chercheurs, Christian Puren, Maria-Alice Médioni, Eddy Sebahi. Et vous, qu’en pensez-vous ? Nous souhaitons que ce soit l’occasion de nous poser cette question : à quelles conditions le travail par groupes peut-il être efficace et faire progresser tous les élèves ? L’est-il même réellement ? Travailler en îlots bonifiés pour la réussite de tous Marie Rivoire, Génération 5, Chambéry, 2012 Recension par Raoul Pantanella Elle prend en compte dans sa méthode, deux tendances profondes que l’on peut observer chez les élèves. Les notes et le jeu Une pédagogie de groupe bien organisée • Les élèves se placent librement et par affinité, à quatre ou cinq autour d’un « îlot ». Raoul Pantanella

pédagogie-îlots-bonifiés-travail-de-groupe-quelle-différence La question est d’importance, car il y a un monde entre les deux ! Le travail de groupe a toujours existé. Des générations de professeurs et d’instituteurs en ont, depuis la nuit des temps, exploité les bienfaits pédagogiques. Je ne revendiquerai donc aucune innovation quant au travail de groupe que nous connaissons, et avec lequel j’ai commencé ma carrière. En effet, dès la première année, j’avais, moi aussi, préféré mettre mes élèves par quatre autour d’une table, afin qu’ils travaillent en groupes, pour chaque heure de cours. Pourtant, j’aimais l’idée que les élèves puissent échanger, s’aider, s’écouter…mais comment faire pour que la classe ne devienne pas un champ de bataille, ou que ce soit toujours les mêmes individus qui effectuent le travail à la table ? Je laissai tomber l’idée pendant de longues années, ne mettant mes élèves à travailler en groupes qu’épisodiquement. Il permet donc : Ceci n’est qu’un aperçu : le livre vous en révèlera encore davantage.

De fil en aiguille, tisser la coopération En Belgique, le cursus en École normale est différent selon que l’on se destine à enseigner en maternelle ou en primaire. Elle a choisi les deux, en étudiant d’abord dans la première voie, puis en empruntant une passerelle pour la seconde. Et pour mieux apprendre son métier, elle a suivi des cours à l’École supérieure de pédagogie de Mons le mercredi après-midi et le samedi matin. Son mémoire d’études s’intitulait : « Une personnalisation des apprentissages pour permettre à chacun d’être heureux d’apprendre avec les autres. » Sa carrière a débuté dans une école internationale en Suisse, où elle enseignait le programme français à une classe de GS/CP/CE1. De retour en Belgique, elle enchaîne les intérims dans diverses écoles durant deux ans. « Cela m’a permis de découvrir de multiples façons de travailler dans des contextes variés. Des échanges Elle ne perçoit pas de grandes différences entre les écoles de chaque côté de la frontière, en France et en Belgique. Le droit de se tromper

Laurent Jeannin : "La pratique pédagogique est influencée par la disposition des lieux" Les répercussions de la disposition des lieux sur les apprentissages des étudiants sont l'un des objets d'étude de Laurent Jeannin, enseignant-chercheur à l'université de Cergy-Pontoise. Selon lui, l'enseignement supérieur français n'est pas encore totalement converti aux espaces modulaires et flexibles. Interview, en amont de la conférence EducPros du 22 juin sur l'innovation pédagogique. Dans quelle mesure les locaux et la disposition des lieux ont-ils un impact sur la pédagogie ? La recherche montre que le lieu, le cadre, l’environnement ont un impact fort sur la pratique. Typiquement, si l’enseignant ne dispose que d’un vidéoprojecteur de basse qualité, sans rideau pour assombrir sa salle, il ne peut pas l’utiliser : l’environnement conditionne la pratique. La recherche montre qu’il faut un espace modulaire et ouvert pour encourager la mobilité et la créativité, qui sont à l'inverse empêchées par un lieu trop petit et trop contraignant.

Le travail collaboratif des enseignants : pourquoi ? Comment ? Travailler « Qu’arrive-t-il quand la collaboration enseignante devient une norme ? », s’interroge Jean-Claude Meyer citant Claude Lessard. Comment comprendre qu’un « idéal professionnel désirable » peine tant à s’installer de façon permanente dans les pratiques professionnelles ? La prégnance du modèle « un maitre, une classe » continue à faire porter le regard de façon privilégiée, voire exclusive, sur le face-à-face avec les élèves et ce qui s’y joue, en négligeant l’activité enseignante en amont et en aval de ce face-à-face, vue comme relevant du privé. Pourtant, nous rappelle l’auteur, la massification et la demande sociale vis-à-vis de l’école interrogent fortement les pratiques enseignantes et supposent qu’elles soient concertées et cohérentes. Or, c’est bien en amont et en aval du cours, dans la confrontation d’expériences, dans leur analyse et leur évaluation, dans l’élaboration d’hypothèses de travail et de réajustements que se construit cette cohérence. Bénéfices Nicole Priou

Repenser l'espace pour faciliter les apprentissages Comme neuf autres lycées normands, le lycée des Métiers Augustin Boismard dispose d’une salle de classe modulable et numérique depuis septembre 2018. Cette classe du futur, financée par la région Normandie dans le cadre du projet Lycée du Futur et accompagnée par la délégation académique au numérique éducatif de Rouen, est le fruit d’une réflexion menée depuis plusieurs années par l’équipe de Mathématiques-Sciences. Elle a vocation à être utilisée par l’ensemble des équipes éducatives de l’établissement. Trois axes ont été définis dans le volet numérique du projet d’établissement : améliorer la maîtrise des savoirs et savoir-faire fondamentaux ; apprendre à travailler en équipe en favorisant la communication, la créativité et l’autonomie des élèves ; former des élèves citoyens et futurs professionnels connectés et éclairés. Chacun avance à son rythme à partir d’une feuille de route.

Intervention au colloque « Réseaux sociaux, traces numériques et communication électronique », Le Havre, 6-8 juin 2018 | Cyberviolence & Cyberharcèlement Voici le diaporama et le résumé de mon intervention d’hier au 5ème colloque international « Réseaux sociaux, traces numériques et communication électronique » organisé par l’Université Le Havre Normandie : Traces numériques et lutte contre la cyberviolence scolaire. Voici également le programme et le sommaire des actes dans lesquels a été publiée la communication co-écrite avec Brigitte Simonnot : Programme_RSTNCE2018 / Sommaire_RSTNCE2018. STASSIN Bérengère, SIMONNOT Brigitte (2018). Traces numériques et lutte contre la cyberviolence scolaire. In ZLITNI Sami, LIÉNARD Fabien (dir.) Actes du 5ème colloque international « Réseaux sociaux, traces numériques et communication électronique », Le Havre, 6-8 juin 2018 : 309-318. Concernant la définition du « cyberharcèlement » entre pairs, il n’existe pas de consensus dans la littérature scientifique.

Climat scolaire et bien-être à l'école Coordination éditoriale : Fabrice Murat et Caroline Simonis-Sueur Avant-propos Fabrice Murat, Caroline Simonis-SueurLe bien-être renvoie à un degré de satisfaction individuel, des élèves ou des personnels, dans différents aspects de la vie scolaire. Le climat scolaire, quant à lui, ne se réduit pas à un indicateur agrégé des niveaux de bien-être individuels. Du « climat scolaire » : définitions, effets et politiques publiques Éric Debarbieux, Université Paris-EstL’amélioration du climat scolaire est devenue un enjeu majeur de politique publique en matière d’éducation. L’école à l’ère du 2.0 : climat scolaire et cyberviolence Catherine Blaya, Observatoire International de la Violence à l’École, Université Nice Sophia AntipolisLe « cyberespace » est l’occasion pour les jeunes d’expériences très enrichissantes, mais peut aussi favoriser le développement de nouvelles formes d’agression. Le climat scolaire vu par les chefs d’établissement du second degré public Où fait-il bon enseigner ?

Climat scolaire et prévention des violences Climat scolaire et réussite : le climat scolaire pour et par les apprentissages La recherche scientifique prouve qu’un climat scolaire serein fait diminuer les problèmes de violence, l’absentéisme et le décrochage. Il contribue également, à côté de la qualité des pratiques pédagogiques, aux résultats et à la réussite des élèves : favorisant le bien-être de tous, il permet la disponibilité des enfants et des adolescents pour les apprentissages et celle des professeurs pour l’enseignement et l’accompagnement des élèves. Mais la relation est à double sens : si un bon climat scolaire est une condition des apprentissages, il est essentiel de considérer que les apprentissages contribuent aussi à la qualité du climat scolaire. Il s’agit des apprentissages disciplinaires, mais aussi des compétences transversales, aussi bien à l’école, au collège et au lycée (professionnel, général et technologique). Tout cela aide les élèves à donner du sens à ce qu’ils étudient. Le climat scolaire : définitions

Visiter un musée autrement avec ses élèves Il n’est pas rare pour un enseignant de voir les élèves rechigner à la perspective d’une visite culturelle... On peut alors imaginer des dispositifs pour rendre la visite de musée plus attractive. « Ah non, pas encore une sortie au musée » dit allègrement Ryan, élève de 6e dans mon collège de REP+ lorsque je présente les prochaines visites de la classe archéologie. Je le comprends un peu, en me disant qu’à son âge, j’aurais pensé la même chose, sans le dire ouvertement. Une stratégie coopérative, par l’intermédiaire des tutorats, peut être tentée ; les essais de tutorats entre pairs de même âge n’étant pas concluants, nous allons faire une tentative entre cycles avec des tranches d’âge vraiment différentes. Tutorats à double sens Début janvier, les sixièmes rencontrent leurs tuteurs lycéens et font la visite du musée de Saint-Dizier de manière complètement autonome (les plus grands ont été préparés par leur enseignante de lycée). Léo et son tuteur Adrien Lucas et son binôme.

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