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L'avalanche du gratuit

L'avalanche du gratuit
Donne, le consommateur te le rendra : de l’économie à l’ère d’Internet, telle semble être la nouvelle loi. Les success stories du numérique sont en effet fondées sur la gratuité pour l’usager : Facebook, Twitter, et surtout Google. La capitalisation boursière de ce dernier a récemment dépassé celle de Microsoft. Son logiciel libre Android équipe 75 % des smartphones vendus dans le monde, son moteur de recherche est devenu l’ami public n° 1 en offrant à la terre entière l’accès libre, légal ou non, à tout : musique, livres et vidéos. La gratuité financée par la pub, TF1 ou les radios privées le font depuis une paye. Et ce n’est qu’un début, prophétise Chris Anderson, dans son livre Free ! L’empire de la rareté contre-attaque D’autre part, l’empire de la rareté contre-attaque. « L’idéologie de la gratuité aura une durée de vie encore plus brève que celle du communisme », raille même Olivier Bomsel, directeur de la chaire ParisTech d’économie des médias et des marques. « Barbares du Net »

Le prix unique du livre, sauveur des librairies, disait Hervé Gaymard Les données concernant l'évolution de la librairie en France sont complexes à dénicher sur la toile. Quelques études ont récemment fleuri, et les Rencontres nationales qui se déroulaient à Bordeaux ont attiré l'attention du public et des médias sur ce métier. En 2009, le rapport Gaymard fit date, largement salué : ce dernier visait à démontrer l'influence bénéfique de la loi sur le prix unique du livre dans le commerce du livre. Faire date, c'est une chose, introduire des notions erronées en est une autre. Hervé Gaymard Que l'on soit clair : il ne s'agit pas de remettre en cause la loi de 81, qui a introduit une fixation par l'éditeur d'un prix unique pour les ouvrages publiés. "Le bilan de la loi du 10 août 1981 est donc incontestablement positif." Le bilan de la loi du 10 août 1981 est donc incontestablement positif. La liberté de fixation des prix par les revendeurs a un effet déterminant sur la structure du réseau des détaillants. Je voudrais apporter un éclairage complémentaire.

(*)La gratuité est-elle l’avenir de l’économie La gratuité est l’avenir de l’économie clame Chris Anderson (blog) qui prépare dans cet article pour la revue Wired, dont il est rédacteur en chef, son prochain livre intitulé Free. Chris Anderson rappelle tout d’abord que la gratuité s’inscrit dans un processus commercial classique, comme l’a exploré avec succès Gillette, en offrant ses rasoirs et en faisant payer ses lames. Mais avec l’internet, une nouvelle gratuité s’est développée, fondée sur des coûts de reproduction nuls du fait de la numérisation, et sous la pléthore de l’offre qui tire encore plus les prix vers le zéro absolu. Un peu comme si Gillette devait maintenant offrir le rasoir et la lame et percevoir son argent sur autre chose. « Il n’y a jamais eu un marché plus concurrentiel que l’internet, et chaque jour le coût marginal de l’information devient plus proche de rien du tout », explique le brillant éditorialiste. La gratuité est inexorable 6 grands modes de financement de la gratuité L’immédiateté.

Des prix dynamiques dans les restaurants, l’outil marketing de Requested La startup Requested propose une application mobile qui met en relation les restaurants et les clients à l’aide de réductions intelligentes. La semaine dernière s‘est tenu à San Francisco la huitième édition du Launch Festival, grand rassemblement pour les start-up rassemblant près de 10.000 personnes. Y a notamment été présenté le “Launch Incubator”, par son fondateur Jason Calacanis, un angel investisseur connu pour avoir investi dans Uber ou Evernote. Adapter les prix à la demande L’application Requested est la première à appliquer un principe de prix dynamiques aux plats des restaurants, à l’instar des prix des compagnies aériennes ou ferroviaires, qui baissent lorsque la demande est moins forte. Proposer un marketing alternatif aux restaurateurs L’idée de Requested est venue à l’esprit de l’entrepreneur il y a deux ans lorsqu’il a lui-même ouvert son propre restaurant.

Yield manager Sa mission : optimiser la politique tarifaire en gérant les capacités dispo­nibles au plus près de la demande. Si le yield management n’existait pas, on ne trouverait pas de places à 22 euros sur un Paris-Marseille, assure Olivier Sanz, responsable de cette activité à la SNCF. Les TGV du vendredi soir ne suffiraient pas à répondre à la demande des départs en week-end, alors que d’autres circuleraient à vide en début d’après-midi." Ingénieur des Mines et titulaire d’un MBA, Olivier Sanz manage une centaine de personnes et décrit ainsi sa mission : remplir les trains et donc améliorer la rentabilité de son employeur, en jouant à la fois sur les tarifs et sur la disponibilité. "Une politique de yield bien conçue se traduit par une rentabilité supplémentaire de 5 à 7%", affirme Thierry Blottin, directeur du cabinet spécialisé RevDev Consultants. Jusqu’à 30 tarifs pour un même vol Une activité en plein boom Marine Relinger Combien ­gagnent-ils ? Leur formation ? Qui les emploie ?

Un restaurant ose l’abonnement illimité Thomas Mankowski t.mankowski@sudouest.fr L'abonnement illimité ou le Pantagruel de la consommation : le musée, le cinéma, le mobile, l'Internet, les remontées mécaniques, le parc d'attractions, la salle de gym… Il se généralise avec un appétit de boulimique et c'est à croire qu'il n'est pas rassasié puisqu'il gagne maintenant la restauration. Les porte-cartes déjà boursouflés ne sont pas près de se mettre à la diète. Pour 19,50 € par mois, mangez quand vous voulez le menu que vous voulez (y compris celui à 39 euros), accompagné de la personne que vous voulez. 200 préréservations Pour un gourmand découvrant une telle offre, c'est un coup à avaler son pruneau de travers : « On parle aujourd'hui d'illimité partout, et ça devient l'habitude pour tout. » Partant de ce constat, Bruno Parant, le directeur général de l'établissement, a trouvé malin de reprendre à sa sauce la nouvelle norme de consommation. Cela étant dit, qu'Obélix ne néglige pas l'astérisque qui accompagne l'offre.

Santé : Generali va récompenser les bons comportements La «cyberutopie» du gratuit en question - Veille - Economie Le concept de la monétisation des biens virtuels agit sur les internautes comme le phénomène des ovnis. On y croit ou pas. Ou alors, on a un doute. Mais force est de constater que le modèle économique d'Internet est bien, à première vue, celui de la gratuité. Et les nouvelles «marques icônes du Net» prônent toutes ce modèle de libre accès. Elles sont à la fois gratuites et... milliardaires! Le zéro déclenche l'émotion Deezer, site de streaming musical, n'est plus 100 % gratuit. C'est Chris Anderson, rédacteur en chef de la revue américaine Wired et auteur de l'ouvrage de référence Free qui, le premier, a osé la maxime «La gratuité est l'avenir de l'économie». Les limites du 100 % gratuit Mediapart, fondé par des ex-journalistes du Monde, est un exemple de solution hybride, entre médias à l'ancienne avec abonnement et médias nouveaux, avec blogs, participation des lecteurs et version numérique. Dans son mémoire de fin d'étude à l'ESC Toulouse intitulé «Vous avez dit gratuit?

Le casse-tête du yield management, version SNCF Comment optimiser ses tarifs en fonction de la période, de l’horaire et de la demande sans basculer dans un système trop complexe pour le client ? La compagnie ferroviaire n’a pas totalement résolu l’équation. La prochaine fois que vous prendrez le TGV entre Paris et Marseille, tentez l’expérience. Un sujet qui fâcheLa SNCF, en revanche, s’y retrouve bigrement. #Musique : GuestMe bouscule les codes de la musique en live et offre à ses abonnés l'accès illimité à des concerts - Maddyness GuestMe, disponible dès le 10 octobre, est un ingénieux système d’abonnement sans engagement qui permet d’accéder en illimité à un catalogue d’événements et de concerts à Paris pour 33 euros par mois. UGC, salle de sport, club de lecture, box beauté, pour le chat, pour les amateurs de vin, de graines, de charcuterie… on ne compte plus le nombre d’abonnements que l’on peut cumuler aujourd’hui. Source de revenu récurrente pour les entreprises qui se cachent derrière, l’abonnement est également une excellente manière pour le consommateur vorace de se repaître de son met préféré sans y laisser un rein. Si l’on pensait que le phénomène touchait tous les secteurs ou presque, il restait pourtant un intouchable : la musique live. Mais les lignes sont en passe de bouger. “Tout comme pour un film, on sait très vite si un concert va être un succès ou non, ce qui nous permet de négocier un nombre de places avec le producteur“, explique Guillaume Lalu. Comment ça marche ?

Dates Fête du cinéma 2013 et nouveau prix unique Vendredi 28 juin 2013 Bon Plan pour la nouvelle Fête du cinéma 2013 : Quand? Quel prix? Avec la fête du cinéma version 2013, les cinéphiles vont pouvoir profiter de places de ciné pas chère du dimanche 30 juin au mercredi 3 juillet 2013. Le tarif unique de la place de ciné est à 3,50 euros la séance mais attention il y aura une majoration pour les films en 3D. Prolongement de la fête du cinéma 2013 avec la BNP Paribas. Tous les articles de la rubrique : Conso (DGCCRF) Quelle est la nouvelle réglementation des soldes ? Définition des soldes L'article L310-3 du code de commerce définit les soldes, les périodes autorisées et les marchandises concernées. Il qualifie les soldes de ventes accompagnées ou précédées de publicité et annoncées comme tendant, par une réduction de prix, à l'écoulement accéléré de marchandises en stock. La loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie (LME) a modifié l'organisation des soldes, notamment en ce qui concerne leur calendrier. Dates et durée des soldes Depuis janvier 2009, les deux périodes annuelles de soldes sont fixées au plan national, sauf dans certains départements frontaliers ou outre-mer. La durée des deux périodes fixes a été portée à six semaines en janvier 2015 par la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises (article 62), qui a supprimé les soldes flottants. La définition précise des périodes de soldes est fixée par les articles D310-15-2 et suivants du code de commerce.

Magasins à prix unique, l'histoire continue Deux magasins proposant des produits à prix unique, se sont implantés à Rouen : « C’est deux euros » au 28, rue Jeanne d’Arc depuis environ 4 ans et « 2 euros shop », rue Alsace Lorraine il y a 2 ans et demi (anciennement 2 euros store). Depuis la création des premiers magasins à prix unique (Prisunic, Uniprix, Monoprix) dans les années 1930, le concept survit donc, au grand bonheur de certains, surtout en période de crise économique. De la brosse à dents aux objets de décoration en passant par la vaisselle, on trouve de tout et pour l’unique somme de deux euros l’objet. Si certains Rouennais n’ont pas encore osé entrer dans ces boutiques, d’autres ont franchi le pas : « Lorsque je passe devant l’un de ces magasins, je fais volontiers un tour à l’intérieur. Je suis restée un an à Montréal et là-bas, il y a aussi des boutiques de ce genre. Le concept est sympa. Anne-Sophie, 29 ans, test quant à elle pour la première fois l’une de ces boutiques: « le verdict est plutôt positif.

La gratuité dans les business-model : oui mais à quel prix ? Quel est le point commun entre Spotify, Deezer, Métro, 20 minutes, DirectMatin ? Réponse : les services fournis par ces entreprises sont gratuits ! Quelle est la recette du succès de ces journaux et de ces plateformes de téléchargement de musique? La gratuité ! Mais ce qui est gratuit pour le consommateur (autrement dit ce qui n’a pas de prix) n’a-t-il pas un coût ? Mais les modèles économiques conçus autour du concept de ne se cantonnent pas à ceux des journaux gratuits : que dire de Facebook ? Quel est le coût de la gratuité ? Comment fixe-t-on un prix ? Les théories de sciences de gestion s’accordent pour montrer que le prix d’un produit résulte d’une décision complexe influencée par des facteurs divers voire des intérêts divergents : Comment dès lors un journal peut-il être « donné » au consommateur ? Pour mieux comprendre les modèles économiques développés autour de la gratuité, prenons l’exemple des journaux gratuits (version papier ou version numérique). Sources : Fanny Hervé

Pixmania et Starzik : des offres en infraction avec le prix unique ? Hier, le site de e-commerce Pixmania annonçait un partenariat avec le revendeur Starzik, leader des contenus culturels dématérialisés : musique, logiciels, jeux, et... livres et bandes dessinées numériques. Un produit bien spécifique, régi par des règles en vigueur plutôt contraignantes, dont le commerçant n'a visiblement pas pris compte. En effet, les deux revendeurs proposent une formule de paiement bien particulière : plutôt que de payer ses articles au détail, le client peut choisir d'acheter un forfait de 10, 30, 38 ou 150 €, qui lui offrira quelques crédits supplémentaires. « Quelques », mais l'offre s'avère particulièrement intéressante dans le cas de la formule 150 € : 27 % de la somme achetée est ainsi accordé en plus au client. Un principe finalement très proche d'une carte-cadeau. stipule, pour la France, le décret n° 2011-1499 du 10 novembre 2011. Mise à Jour lundi 15 avril 16h40 : Situation éclaircie, donc. Pour approfondir

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