La rafle du Vel d'Hiv - Vidéo Ina.fr Introduction : justifier le pluriel, Les 8 mai 1945 - Pour mémoire - CNDP Comme d’autres jours de l’année la date du 8 mai renvoie à un événement connu, ancré dans la culture et la mémoire collective, au point sans doute qu’il n’est nul besoin de préciser le millésime. L’université de Guelma en Algérie a été baptisée « université du 8 mai 1945 » et son adresse postale est « avenue du 19-mai-1956 », rappel de la journée de grève historique des étudiants algériens organisée par le Mouvement de libération nationale. Bien que nous soyons loin de Berlin, la date du 8 mai est ici hautement symbolique et rappelle un autre événement, une autre glorification que celle de la fin de la Seconde Guerre mondiale, une autre mise en mémoire et même une opposition des mises en mémoire, selon que cette dernière est algérienne ou française. Le 8 mai 1945, la Seconde Guerre mondiale se termine en Europe par la victoire des Alliés et l’effondrement de l’Allemagne nazie, quand l’Italie fasciste était déjà hors d’état de poursuivre la lutte depuis plusieurs mois.
Introduction du dossier « Les années noires 1940-1945 » - Pour mémoire - CNDP Plusieurs expressions, qui témoignent de l’évolution de l’historiographie, désignent la période que la France a vécue pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant longtemps, on parle de « l’Occupation », mettant ainsi l’accent sur les Allemands, au détriment de l’action du gouvernement du maréchal Pétain. Suite aux travaux de Robert O. Paxton[1], l’expression « la France de Vichy », qui met en valeur les responsabilités françaises, se généralise. Dans ce dossier, nous lui préférerons celle des « années noires », empruntée au titre du livre de Jean Guéhenno [2], parce que, étant plus neutre quant à l’historiographie, elle permet d’en restituer tous les apports. Auteurs : Evelyne Gayme, professeure d’histoire-géographie, académie de CréteilMathilde Houte-Marguerit, professeur d’histoire-géographie, académie d’Amiens Chargée de mission : Marie-Christine Bonneau-Darmagnac Chef de projet éditorial : Bernard Clouteau Iconographe : Adeline Riou Graphisme/intégration technique/intégration éditoriale :
La rafle du vel' d'hiv' IV J/SA 225a Ro/Bir Urgent ! Présenter immédiatement ! Paris, le 10.7.1942 A l'Office Central de Sécurité du Reich IVB 4 Berlin Objet : Évacuation des Juifs de France. Référence: Entretien entre le S.S. L'arrestation des Juifs apatrides à Paris sera opérée par la police française dans la période du 16 juillet au 18 juillet 1942. Signé : DANNECKER, S.S. - Hauptsturmführer. Rafle du Vélodrome d'Hiver Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jardin du souvenir à l'emplacement du Vel' d'Hiv. L’organisation de la rafle[modifier | modifier le code] Les premières rafles de Juifs en France commencent en 1940 en zone libre et en mai 1941[5] en zone occupée, les Juifs étant placés dans des camps d'internements français[7]. L'État français et les nazis négocient sur une base de 40 000 Juifs de la zone occupée dont 22 000 adultes de la région parisienne, avec un ratio de 40 % de Juifs français et 60 % de Juifs étrangers[9]. En effet depuis une ordonnance allemande du 27 septembre 1940 tous les Juifs français et étrangers en zone occupée devaient se faire enregistrer dans les commissariats de police à Paris et les sous-préfectures en province entre le 3 et le 20 octobre 1940 et sur cette base André Tulard constitua un volumineux fichier juif[16]. 1. 2. 7. […] Les opérations doivent être effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire.
70 ans après la rafle du Vél d'Hiv Plus de 4 Français sur 10 déclarent ne pas avoir entendu parler de la rafle du Vél d'Hiv (dont 67 % des 15/17 ans). C'est le résultat d'une enquête CSA pour l'Union des étudiants juifs de France* publiée ce matin alors que débutent les cérémonies marquant le 70e anniversaire de l'événement. Un sondage que certains mettent en cause pour sa trop grande précision. Plus de 13.000 juifs étrangers réfugiés en France ont été arrêtés dans Paris et sa région par la police française les 16 et 17 juillet 1942. Dont un peu plus de 8.000 ont été enfermés au Vélodrome d'Hiver, détruit en 1959.70 ans, c'est une période frontière à partir de laquelle s'effacent peu à peu les traces concrètes au fur et à mesure que disparaissent les survivants. Robert Spira est le représentant en Israël des fils et filles de déportés Juifs de France. Pour Alain Vincenot, journaliste, écrivain et auteur d'un récent ouvrage consacré aux survivants du Vél d'Hiv', cette perte de mémoire est "dramatique".
Aux racines de l'antisémitisme français Ne laissons pas je ne sais quel irénisme naïf nous dissimuler cette réalité : l’antisémitisme s’aggrave en Europe et en France en particulier, en violent antagonisme avec les valeurs primordiales de la République telles qu’elles sont issues du meilleur des Lumières. Quand bien même il faut prendre garde comme pour toutes les époques, à ne pas surévaluer le degré de représentativité des crimes, des cris, des profanations et même des lapsus qui créent la douleur et mettent en alerte, on ne peut pas ces temps-ci faire l’économie d’une réflexion sur l’histoire de ce fléau, sur la diversité dans la longue durée de ses ressorts comme de ses manifestations intellectuelles, politiques et sociales. Sur les rythmes de ses expressions, non moins, entre cheminements souterrains et brusques surgissements. Programmation sonore : - Extrait du discours de Paul CHACK lors de la remise du prix Edouard Drumont à Joseph-Marie ROUAULT le 29 avril 1944. - Extrait du « J’accuse… ! Bibliographie :
Robert Paxton, historien : “La cicatrice de l’Occupation a du mal à se refermer” Trente ans après sa première publication, reparaît son grand livre “Vichy et les Juifs”. Une version revue et augmentée qui contre implacablement le révisionnisme toujours vivant. Rencontre avec l'historien américain Robert Paxton. Robert Paxton, professeur d'histoire émérite à Columbia University (New York), est l'auteur de La France de Vichy, paru aux éditions du Seuil en 1973, et de Vichy et les Juifs, paru en 1981 aux éditions Calmann-Lévy. C'est ce dernier livre que Robert Paxton réédite aujourd'hui (avec Michael R. Qu’est-ce qui vous a conduit à republier, en l’enrichissant, ce livre initialement paru en France en 1981 ? Le livre était épuisé. Sur quels aspects de cette période estimez-vous que la recherche a progressé ? Je crois que c’est dans la précision sur l’application des mesures antisémites en France. Absolument. “L'idée que la France de Vichy a essayé, dès le début, de protéger les Juifs de nationalité française est absurde.” Non, en effet. Je suis tout à fait d’accord.