Sociocratie: La fin du management ?
Le billet de ce jour fait suite à de nombreuses suggestions que j’ai reçues de me pencher sur la sociocratie, en particulier suite à mon billet précédent sur l’effet d’échelle. Les articles sur la sociocratie font souvent référence à la cybernétique et aux « systèmes complexes », ce qui a également aiguisé ma curiosité. Il m’a fallu plusieurs mois pour lire une partie de l’abondante littérature et tisser les liens avec d’autres ouvrages ou systèmes de management. Je suis arrivé à une conclusion, plutôt négative, que je vais vous livrer autour de trois convictions : La sociocratie combine un ensemble de valeurs, diagnostics et pratiques qui correspondent bien aux enjeux du 21e siècle, mais c’est une approche contraignante et qui est en conflit sur plusieurs points avec les valeurs du « lean » ou même de l’entreprise 2.0 que je défends par ailleurs.La sociocratie n’est pas une architecture organisationnelle scalable.
Comment repolitiser le travail des éducateurs spécialisés ?
À partir de son expérience concrète d’ancien éducateur spécialisé et de formateur au sein d’un Institut régional du travail social, l’auteur propose des pistes pour repolitiser le travail social. Maxime Chaffotte offre au lecteur un regard sur l’histoire du travail des éducateurs spécialisés et sur une expérience innovante de formation des travailleurs sociaux. Pour ce faire, je proposerai une réflexion en trois étapes. Dans un premier temps, je tenterai de qualifier le travail de l’éducateur spécialisé à travers une approche historique de la construction de ce métier. Nous verrons ainsi que le métier d’éducateur spécialisé et ses évolutions sont dès leurs origines intimement liés aux contextes politiques que traverse la société. L’engagement des éducateurs spécialisés selon les différentes périodes de l’histoire du travail social Le travail social est en soi un acte politique. 1/ Les éducateurs au temps des œuvres de bienfaisance 3/ Les éducateurs au temps de la contestation
Sociocratie
La sociocratie est un mode de gouvernance partagée qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille, de fonctionner efficacement selon un mode auto-organisé caractérisé par des prises de décision distribuées sur l'ensemble de la structure. Son fondement moderne est issu des théories systémiques et date de 1970[1]. La sociocratie s'appuie sur la liberté et la co-responsabilisation des acteurs. Dans une logique d'auto-organisation faisant confiance à l'humain, elle va mettre le pouvoir de l'intelligence collective au service du succès d'objectifs communs. La sociocratie utilise certaines techniques mises au point par son concepteur qui fondent son originalité, notamment l'élection sans candidat, et la prise de décision par consentement[2]. Histoire[modifier | modifier le code] Gerard Endenburg[modifier | modifier le code] Gerard Endenburg (1933-) est un ingénieur néerlandais en électrotechnique de culture quaker. Sources[modifier | modifier le code] Philippe Delstanche. 2014.
L’économie sociale et solidaire : de l’utopie aux pratiques
Dans ce livre, les sociologues Matthieu Hély et Pascale Moulévrier confrontent l’utopie, le discours et les croyances entourant l’économie sociale et solidaire (ESS) avec les pratiques quotidiennes de ce secteur. Les associations, mutuelles et coopératives qui constituent l’ESS, revendiquent être un espace de « liberté » dans le cadre du capitalisme, et même plus, une « alternative » pragmatique à celui-ci. Qu’ils soient bénévoles, salariés ou encore chercheurs-promoteurs de ce secteur, ils sont nombreux à ériger cette utopie comme postulat. Pourtant, pour les auteurs de ce livre, l’ESS est consubstantielle au capitalisme et est partie prenante du mode d’organisation sociale qu’il constitue. Par l’étude du monde du travail de ce secteur de 2 millions de salariés, mais aussi de ses travailleurs-bénévoles, les auteurs opposent un contrepoint désenchanté issue de l’étude sociologique des pratiques. Les mythes de l’Économie Sociale et Solidaire Le monde du travail associatif
Sociocratie
En finir avec la fabrique des garçons
Pour ce premier Top10 de l'été, on se demande si les difficultés scolaires des garçons au collège ne trouvent pas leur origine dans les messages paradoxaux qu'ils reçoivent pour la construction de leur identité masculine. Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération. Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80 % des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86 % des élèves des dispositifs Relais qui accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire. Tous ces garçons ont-ils des problèmes, des troubles du comportement et/ou de l’apprentissage ? L’injonction sociale à la virilité Cette fabrique des garçons se prolonge hors de l’école. Repenser l’éducation des garçons En librairie :
Démocratie délibérative
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'idée principale de la démocratie délibérative, inspirée par les théories de John Rawls et de Jürgen Habermas, est celle selon laquelle une décision politique est légitime lorsqu’elle procède de la délibération publique de citoyens égaux. L’échange discursif entre les citoyens doit permettre de faire partager des conceptions du bien commun différentes et de faire ainsi entrer en jeu le pluralisme inhérent aux sociétés contemporaines. Selon Hervé Pourtois, la condition d'argumentation, c'est-à-dire le processus qui vise à choisir le meilleur argument en faveur d'une thèse, et la condition de participation, qui permet de faire reconnaître différents points de vues moraux sur une question, sont essentielles à l'idéal de la démocratie délibérative. Bibliographie[modifier | modifier le code] Liens internes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Le Tomorrow's Europe, premier sondage délibératif paneuropéen.
BALLAST Repenser le socialisme avec Gramsci
« Ce qui advient, n'advient pas tant parce que quelques-uns veulent que cela advienne, que parce que la masse des hommes abdique sa volonté, laisse faire », écrivait en février 1917 le penseur Antonio Gramsci. On aurait tort, nous explique l'auteur du présent article, de négliger cette figure essentielle du marxisme de la première moitié du XXe siècle — aucun grand courant contemporain, pourtant, ne se revendique du co-fondateur du Parti communiste italien. Benito Mussolini aurait lancé : « Nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner pendant vingt ans ». Alors que le Parti socialiste a enfin réussi, depuis la victoire de François Hollande en mai 2012, à reconquérir le pouvoir, il n’a paradoxalement jamais semblé recueillir aussi peu d’adhésion auprès du peuple français — à tel point que sa défaite aux élections présidentielles de 2017 semble presque acquise. Des Conseils au cachot « Il consigna l’essentiel de sa théorie dans ses Cahiers de Prison. » Benito Mussolini, à Rome 1.
Pourquoi je suis un constructiviste non repentant
Notes La première édition fut très vite traduite en français ( La méthodologie économique, 1982). Ouvrage tenu depuis sa première parution en 1980 pour « un des ouvrages les plus importants de la science économique », précise R. Backhouse. « En plaçant Popper au centre des discussions en économie », n’attribuait-il pas à la discipline une caution épistémologique incontestable, caution dont elle avait et, je crois, a toujours un urgent besoin ? P. Valéry ajoutait : « On ne peut définir que ce qu’on sait construire, mais on peut nommer quoi que ce soit » [ Cahiers 1894-1914. Au sens où l’entendait G. Je reprends ici, à dessein, le titre du « Manifeste » d’Edgar Morin [ 1982]. « Le constructivisme brouwérien se rattache à l’idée que le monde de la représentation est l’objectivation de la volonté, qui se manifeste en premier par l’action. Dans Logique et connaissance scientifique. N’est-il pas significatif que ce beau vers de la 3e Pythique soit mis en exergue du Cimetière marin par P.