Communication orale - La méthode Gordon La méthode GORDON : Mise au point par le docteur Thomas Gordon, aux Etats-Unis, dans les années 1950, cette approche se retrouve dans la démarche de la Communication dite non-violente (C.N.V.), et peut faire référence aux besoins de MASLOW. Résumé du concept : La méthode est basée sur un postulat simple : celui de la « satisfaction mutuelle des besoins ». Le principe va donc être : De provoquer la confrontation des besoins. Outils de la méthode : 1/ Le « message-Je » Il s’agit de s’attribuer les choses et de ne plus faire porter à l’autre la seule responsabilité d’un problème. Nous avons une fâcheuse tendance à utiliser le « message-Tu » ou le « message-Vous ». Le message efficace est celui qui dit « Je », et qui décrit à l’autre notre ressenti. 2/ L’écoute active : Le concept est qu’il vaut mieux placer le conflit au niveau des besoins qu’au niveau des personnes. Pratiquer une écoute « active », c’est entendre et reconnaître les sentiments et les besoins de l’autre, et les lui reformuler.
Égalité filles - garçons : à promouvoir toujours et encore La ministre de l’Éducation nationale a présenté son plan d’éducation à l’égalité. Pour le SNUipp-FSU, et dans une société en proie aux inégalités, il est essentiel de poursuivre la promotion de cette belle idée...en s’en donnant les moyens. La ministre de l’Éducation nationale a choisi d’annoncer son plan d’éducation à l’égalité dans le cadre de la journée contre les violences faites aux femmes. Oui, l’éducation à l’égalité filles-garçons constitue bel et bien une des missions de l’école. Le volet formation des enseignants est toujours bien maigre. C’est pas à pas, dans le quotidien des écoles et dès la maternelle, que se construisent l’égalité et le respect entre les filles et les garçons.
Bourdieu et l'école : la démocratisation désenchantée L'analyse du rôle de l'école dans la reproduction des inégalités sociales a significativement influencé les recherches ultérieures en éducation, et elle a été largement vulgarisée. Trois raisons principales expliquent ce succès : une conjoncture politique et sociale favorable ; la convergence de ces analyses avec des critiques déjà formulées à l'égard du système scolaire ; la puissance de ce travail critique, dont la pertinence, et même les excès, ont profondément bouleversé notre point de vue sur l'école, et celui de certains enseignants sur eux-mêmes. Le fonctionnement du système scolaire ne constitue pas l'objet central des travaux de Pierre Bourdieu. Article de 4327 mots. Maitre de conférence à l'IUFM de Versailles.
De la nécessaire redéfinition du métier d'enseignant Les débats autour de l’école ont ceci d’inquiétants qu’ils ne parlent jamais de l’éducation, mais d’une certaine image de l’école qui n’a jamais existé. Ils sont révélateurs d’une méconnaissance totale du métier d’enseignant que l’on définit encore principalement comme transmetteur de connaissance. Il va de soi que si enseigner c’est transmettre la culture, c’est aussi et surtout la mise en place de conditions adaptées à chacun afin que tous s’approprient cette culture. Mais cela ne suffit pas. Une mutation du métier Le but de l’école n’est pas que l’élève soit cultivé (fonction passive) mais qu’il se cultive. Délivrer les élèves c’est administrer à chacun ce qui est utile pour lui. Un passage de culture Je ne me ferai pas avoir par la critique conservatrice car toute culture vise son propre dépassement. C’est pourquoi enseigner, ce n’est plus faire un cours pour 25 élèves (euh… 28-29-30 !)
Un plan pour l’égalité filles-garçons sans mauvais « genre » Najat Vallaud-Belkacem présente une centaine d’outils qui succèdent aux ABCD de l’égalité. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia et Gaëlle Dupont On l’attendait pour la rentrée de septembre. Il aura fallu patienter près de trois mois pour connaître le détail du « plan d’action pour l’égalité entre filles et garçons » divulgué, mardi 25 novembre, par la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Une centaine de « pistes pédagogiques » sont rendues publiques, avec la volonté manifeste de rendre le sujet de l’égalité entre les sexes consensuel, en tout cas de dédramatiser au maximum l’enjeu après des mois de crispations. Les grandes lignes de ce plan – formation initiale et continue de tous les personnels, implication des parents d’élèves, production d’outils pédagogiques – avaient été communiquées, le 30 juin, par le prédécesseur de Mme Vallaud-Belkacem, Benoît Hamon. Lire le décryptage : Cinq intox sur la « théorie du genre » Outil conceptuel étoffé
Inégalités : Pisa pointe les inégalités systémiques Les ressources pédagogiques sont-elles distribuées de façon égale entre les élèves demande PISA à la loupe, le magazine mensuel de PISA ? Et bien non. Et l'OCDE en montre leprix : un tiers des écarts de niveau entre favorisés et défavorisés viendrait de là. Cela nous concerne t il ici en France ? Selon l'OCDE les écoles des élèves des milieux populaires recevraient moins de moyens pédagogiques que les écoles des enfants favorisés. Selon l'OCDE les inégalités de moyens matériels expliqueraient 19% des écarts de niveau en maths en tre écoles favorisées et défavorisées et on monterait à 30% pour l'ensemble des moyens. Et la France ? Mais aussitot nous viennent à l'esprit tant d'arguments contraires qu'il est difficile d'y croire. Lutter contre la ségrégation
Quelles sont les convictions pédagogiques des enseignants ? Quel modèle pédagogique défendent les enseignants ? Il faut être très au dessus de la guerre scolaire pour oser poser cette question. L'OCDE l'a fait et revient avec une réponse complexe : si les enseignants croient dans le modèle constructiviste ils ne le pratiquent pas forcément... Basé sur Talis, l’Enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS), cette étude donne à voir les conceptions des enseignants par rapport à leurs pratiques. Le colloque sur l'éducation en Asie, organisé par le CIEP en juin 2014, avait montré par exemple comment l'enseignement traditionnel et la tradition du par coeur sont contestés dans les pays asiatiques. Là où ca se complique c'est quand on demande aux enseignants ce qu'ils pratiquent. Et la France ? L'étude L'éducation en Asie
Vidéos des conférences « Encourager l’égalité filles-garçons dès la maternelle » En naviguant sur ce site, des traceurs de mesure d’audience ont été générés, vous pouvez les supprimer et les interdire à l’avenir en bloquant sur votre navigateur les cookies de domaine d’origine xiti.com. X Pour paramétrer les traceurs Cartable en ligne Encourager l’égalité filles-garçons dès la maternelle Mercredi 15 janvier 2014 Conférence « La division socio-sexuée des savoirs à l’école » par Nicole Mosconi Durée de la vidéo : 46 mn. La vidéo est réalisée par l’équipe de ressources et de productions audiovisuelles du CRDP de l’académie de Créteil. Conférence « Ensemble en EPS : apprendre par corps et devenir… » par Sigolène Couchot-Schiex Durée de la vidéo : 51 mn. Mercredi 22 janvier 2014 Conférence « Égalité des sexes, quels enjeux concernant les manuels scolaires ? Durée de la vidéo : 52 mn. Conférence « Genre et socialisation : le point de vue du jeune enfant » par Véronique Rouyer Mercredi 5 février 2014 Durée de la vidéo : 1 h 12 mn.
Communication en Conseil des ministres : les résultats de l'enquête Pisa Le ministre de l'éducation nationale a présenté, en Conseil des ministres du 4 décembre 2013, une communication relative aux résultats de l’enquête Pisa. L’OCDE a publié hier les résultats du Pisa, qui évalue à grande échelle, dans 65 pays, les compétences des élèves de 15 ans qui ont effectué leur scolarité obligatoire entre septembre 2002 et mai 2012. Les résultats du système éducatif français sont préoccupants parce qu’ils mettent en évidence, sur les dix dernières années : Ces résultats confirment les tendances qui se sont dégagées dans d’autres enquêtes nationales et internationales sur la France, et qui ont nourri le projet pour la refondation de l’École. Les évolutions connues ces dix dernières années n’ont pas été bonnes pour l’École. L’École de la République doit être juste, pour tous les enfants : elle doit faire en sorte que l’origine sociale cesse de peser aussi lourd sur les résultats scolaires. Trois grands chantiers sont dès à présent engagés : Source : elysee.fr
Comment lutter contre la phobie scolaire ? 16 Oct. 2015, 11h11 | MAJ : 16 Oct. 2015, 11h11 Le Café de l'école des parents et des éducateurs à Paris se consacrera à cette thématique le 5 décembre prochain. Quand l'école rend malade La phobie scolaire représenterait 1 à 5% des enfants scolarisés dans les pays occidentaux. Absentéisme, difficultés croissantes pour se rendre à l'école voire déscolarisation totale, le terme de "phobie scolaire" que réfutent les psychologues, masque une véritable détresse de l'enfant qui refuse d'aller en classe parce qu'il ressent une angoisse liée à l'établissement et à l'environnement scolaires. Ce trouble peut se traduire par différents signes avant-coureurs comme les nausées, les maux de tête, des crises d'angoisse ou de spasmophilie. Le Dr Marie-France Le Heuzay, responsable de l'unité de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital Robert Debré à Paris l'explique par différents facteurs qui sont personnels à chaque élève. Organiser la prise en charge Réinsertion scolaire