Albert Bandura Albert Bandura (né le 4 décembre 1925) est un psychologue canadien connu pour sa théorie de l'apprentissage social et son concept d'auto-efficacité. Docteur en psychologie, il a enseigné à l'Université Stanford à partir de 1953. Après avoir été initialement influencé par le courant béhavioriste, il s'en est radicalement détourné, en soulignant l'importance des facteurs cognitifs et sociaux dans ses recherches. Il place l’individu au cœur d’une triade d’interactions entre les facteurs cognitifs, comportementaux et contextuels. Albert Bandura a d'abord été influencé par l'œuvre de Robert Sears sur les antécédents familiaux liés au comportement social et à l'apprentissage identificatoire. L'auto-efficacité Albert Bandura a mis en place la notion d’auto-efficacité personnelle comme base de la motivation, de la persévérance et d’une grande partie des accomplissements humains. L'apprentissage vicariant Publications 1959, avec R. Littérature secondaire 1989, R.
Auto-efficacité: le sentiment d'efficacité personnelle Auto-efficacité : le sentiment d'efficacité personnelle (Bandura, 1977, 1997, 2003 Article mis à jour le 19 mars 2011 La théorie de l’auto-efficacité de Bandura (1977, 1997, 2003) entre dans le cadre théorique plus large de la théorie sociale cognitive (Bandura, 1986), dénommée ci-après TSC. La TSC stipule que « le fonctionnement humain est le produit d’une interaction dynamique et permanente entre des cognitions, des comportements et des circonstances environnementales. Dans ce modèle de ‘‘causalité triadique réciproque’’ (Figure 11, p. 89), nous sommes à la fois les producteurs et les produits de nos conditions d’existence » (Carré, 2003, préface in Bandura, 2003, p. IV). En 1986, il expose ainsi son modèle de « causalité triadique réciproque » : En ce sens, la TSC s’inscrit dans une perspective de l’interaction (emergent interactive agency) par opposition à des paradigmes de l’action autonome ou de la réactivité mécanique. Figure 11Modèle de causalité triadique réciproque (Bandura, 1986) L’agentivité L'auto-efficacité Selon Carré (2003, préface in Bandura, 2003, p.
Agentivité humaine Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde, y parviennent. (Tanimoto , 1997) Les fous, les marginaux, les rebelles, les anticonformistes, les dissidents... Hupomnêmata, logos bioèthikos et la constitution de soi (Foucault, 1984) Les hupomnêmata, au sens technique, pouvaient être des livres de compte, des registres publics, des carnets individuels servant d’aide-mémoire. Compétence et agentivité (Nagels, 2009) Le concept de compétence articule deux dimensions, l’une interne et l’autre externe à l’individu.
Thérapie cognitive, principes • Une cognition, qu'est-ce que c'est ? Le mot "Cognition" vient du latin "Cognito" signifiant : une pensée. D'un point de vue formel, le terme "Cognition" comprend l'ensemble des connaissances, des croyances et des représentations mentales d'une personne ; Dans un sens plus large, cela inclut également les mécanismes par lesquels cette personne acquiert de l'information (démarches d'apprentissage), la traite, la conserve et l'exploite. Les cognitions sont liées à la perception, à l'éducation, à l'apprentissage, à la mémoire, à l'intelligence, à la fonction symbolique et au langage. Plus simplement, on pourra retenir que nos "cognitions" sont nos croyances et nos pensées. • Nos émotions sont le fruit de nos pensées." C'est là le principe premier de la thérapie cognitive : ce n'est pas le monde extérieur qui est la cause de nos émotions et de notre humeur, mais seulement la représentation que l'on en a et les pensées qui nous traversent l'esprit. Schéma d'après David Burns. 1. [Accueil]
La taxonomie de BLOOM La classification des objectifs en catégories est ce que l'on appelle la « Taxonomie des objectifs ». L'intérêt d’une taxonomie est qu'elle permet d'identifier la nature des capacités sollicitées par un objectif de formation et son degré de complexité. Cette information, parmi d’autres, permet d’adapter la méthode de formation. De ses travaux Benjamin Bloom , psychologue en éducation, a fait émerger une classification des niveaux de pensée importants dans le processus d'apprentissage. Vis à vis du domaine cognitif, Bloom identifie 6 types d'activités, du plus simple au plus complexe, comprenant chacune un ou plusieurs sous-domaines : Bloom fait l'hypothèse que les habiletés peuvent être mesurées sur un continuum allant de simple à complexe. La taxonomie des objectifs éducationnels de Bloom est composée des six niveaux suivants : la connaissance, la compréhension, l'application, l'analyse, la synthèse et l’évaluation. 1-Retenir des connaissances Il peut s’agir de : Il peut s’agir de
L’approche de la motivation par le processus L’approche de la motivation par son contenu, que j’ai abordée dans un premier billet puis dans un second, est utilement complétée par la compréhension du processus motivationnel. Pourquoi ? Parce que l’approche de la notion de motivation par son processus part de l’hypothèse qu’un comportement motivé résulte d’un choix : entre plusieurs comportements possibles, l’individu adoptera celui qui maximisera ses satisfactions et minimisera ses insatisfactions en fonction de la perception qu’il a des menaces et des opportunités de la situation dans laquelle il se trouve. Trois questions au coeur du processus motivationnel L’individu fait constamment, plus ou moins consciemment et avec tout ou partie des informations nécessaires, le bilan de ce qu’il retire de sa situation de travail. Pour Victor Vroom, tout processus motivationnel est composé de trois mécanismes psychologiques distincts. Valence positive et négative Les dimensions cognitives Et finalement…
La pédagogie inversée (page précédente) La ZoneTIC du Cégep Lévis-Lauzon décrit la « pédagogie inversée » (ou classe renversée, flipteaching, reverse instruction) comme ceci : une stratégie d’enseignement où la partie magistrale du cours est donnée à faire en devoir à la maison, alors que les traditionnels devoirs (travaux, problèmes et autres activités) sont réalisés en classe. Quel est l’intérêt? Lorsque les élèves appliquent ce qu’ils ont appris à l’école en faisant leurs devoirs à la maison, ils rencontrent parfois des difficultés et des questionnements qu’ils ne rapportent pas toujours à l’école le lendemain. De plus, la collaboration entre pairs n’est pas toujours facile à cause des horaires de chacun. Dans cette philosophie, les technologies sont omniprésentes. Jonathan Bergmann et Aaron Sams enseignent la chimie à l’école secondaire de Woodland Park au Colorado. Cette pédagogie laisse de côté les points d’évaluation du style « l’élève se comporte-t-il bien en classe? Pour lire la suite
Les outils qui rendent possible la classe inversée 1. Introduction à l’infonuagique Quiconque a déjà travaillé avec la vidéo sait à quel point ce média est « lourd » côté informatique. Un enregistrement d’une minute de bonne qualité occupe beaucoup d’espace sur l’ordinateur. C’est pourquoi on a recours à un service comme YouTube. Le fait de déposer un fichier (dans ce cas-ci, un fichier vidéo) sur un service en ligne pour y avoir accès de partout s’appelle l’infonuagique, ou l’informatique en nuage. Il existe d’autres applications de l’infonuagique. 2. Pour la création de capsules vidéo originales, il y a différentes façons de procéder. La méthode « enregistreur d’écran » La première façon d’envisager la fabrication de vidéo est d’enregistrer ce qu’on voit à l’écran, tout simplement. - Application ShowMe (application iPad, gratuite) - Enregistreur vidéo Activinspire (tableau interactif Activboard) - Enregistreur SMART (tableau interactif SMART Board) - Screenr (application Web, durée maximum de 5 minutes) Caméra standard ou webcam 3. Sophia
Ingénierie de la formation : les trois niveaux d’intervention Qu’est-ce que l’ingénierie de la formation ? Qui en sont les acteurs ? Quelles en sont les différentes étapes ? Dans une nouvelle série d’articles, dont voici le premier, j’explorerai ce domaine qui gagnerait à être mieux connu. Aujourd’hui, je découvre avec vous les trois niveaux d’intervention de cette discipline. Je relis avec bonheur le livre de Thierry Ardouin « Ingénierie de la formation pour l’entreprise« , publié en 2003 aux éditions Dunod et qui reste pour moi un des ouvrages majeurs dans ce domaine. Bien sûr, c’est mon métier depuis des années, de concevoir et d’organiser des formations – la première remonte à 1989 – mais je ressens le besoin de revenir régulièrement aux sources, ne fut-ce que pour reformaliser mes pratiques professionnelles. Une méthodologie actuelle Le livre date de 2003 et n’aborde donc pas des méthodes pédagogiques nouvelles comme l’e-learning ou les MOOC‘s très en vogue en ce moment, mais il insiste sur une méthodologie qui me paraît toujours d’actualité.
La didactique professionnelle 1La didactique professionnelle est née au confluent d’un champ de pratiques, la formation des adultes, et de trois courants théoriques, la psychologie du développement, l’ergonomie cognitive et la didactique. On peut dire qu’elle a pris corps autour de trois orientations. Première orientation : l’analyse des apprentissages ne peut pas être séparée de l’analyse de l’activité des acteurs. Si on prend au sérieux une perspective de développement, il faut reconnaître une continuité profonde entre agir et apprendre de et dans son activité. D’où, deuxième orientation, si on veut pouvoir analyser la formation des compétences professionnelles, il faut aller les observer d’abord, non pas dans les écoles, mais sur les lieux de travail. 2En pratique, c’est au début des années 1990 qu’un petit groupe de chercheurs s’est constitué pour créer et développer la didactique professionnelle. 3Nous organiserons cette note de synthèse autour de six parties : L’apport de la psychologie ergonomique
Metacognition : Qu'est-ce que la métacognition Décomposition du terme Pour commencer, voyons de quels termes le mot "métacognition" se compose. Cognition : faculté de connaître, acte mental par lequel on acquiert une connaissance, opération cognitive relative à la connaissance. Méta : du grec méta – au delà de – après – qui indique le changement – la postérité, la supériorité, le dépassement. Exemples de la vie quotidienne: Afin d'illustrer le terme de métacognition, et bien comprendre à quoi il se réfère, voici quelques exemples de la vie quotidienne impliquant la métacognition: Monter un meuble implique de regrouper les éléments à assembler, de planifier les tâches (s'occuper d'abord de mettre les vis sur chaque élement, respecter ou pas l'ordre de la notice de montage, mettre toutes les étagères ou juste un certain nombre (s'il y en a), etc). Pour améliorer ses performances, un sportif fait appel à la métacognition. Les domaines d'application sont donc très vastes. Quelques définitions: Un concept composite Pour résumer Bibliographie
Pédagogie inversée, classes inversées J’ai assisté le 11 décembre 2013 à un atelier sur le thème des classes inversées lors des rencontres "Boussoles du numériques 2013" à Cenon en Gironde. L’atelier était animé par Jean-François Ceci avec la participation de Marie Soulié et de David Bouchillon. L’atelier a rassemblé beaucoup de monde, le thème est d’actualité. Jean-François Ceci a présenté le sujet et David Bouchillon et Marie Soulié ont chacun présenté leur expérience concrète. 1er intervenant : Jean-François Ceci, chargé de mission TICE à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Jean-François donne le contexte des classes inversées : nous vivons la 3ème révolution cognitive, comme l’appelle Michel Serres, après l’invention de l’écriture et celle de l’imprimerie. Avec le web2.0, les cours "transmissifs" sont sans doute amenés à disparaître : ils sont linéaires, centrés sur l’enseignant, non individualisés, limités à de la connaissance. En pédagogie inversée, David structure une séance pédagogique en 3 phases :
LA GPEC DANS LA GRH La gestion des ressources humaines, autrefois appelée gestion du personnel, a été marquée dans son évolution par divers courants historiques. Elle a tout d'abord été fortement emprunte du taylorisme rationalisant cherchant à éviter les gâchis notamment en temps et en main d'œuvre puis du fordisme favorisant une production de masse. La gestion du personnel est alors caractérisée par : un caractère administratif fort une rationalisation de la fonction un traitement bureaucratique le personnel est considéré comme une contrainte indocile dont le coût est à minimiser, et dont les principales motivations sont liées à l'argent. rare, car mobiliser les hommes libres devient de plus en plus difficile. structurante pour l'organisation car étant la seule stabilité face aux mutations environnementales une ressource organisationnelle face à la concurrence. en impliquant le salarié dans le cadre d'un projet d'évolution professionnelle.