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Roms

Roms
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Rom. Roms (Kalé, Sinti, Romanichels) Le drapeau de la communauté rom. Les Roms (ou Rrom[2]) est un terme qui a été adopté en 1971 par l'Union romani internationale (IRU) pour désigner un ensemble de populations, ayant en commun une origine indienne[3], dont les langues initiales sont originaires du nord-ouest du sous-continent indien et constituant des minorités connues sous de nombreux exonymes vivant entre l'Inde et l'Atlantique ainsi que sur le continent américain. Présentes en Europe dès le XIe siècle[5], ces populations y forment au XXIe siècle la minorité « la plus importante en termes numériques »[6]. Les Roms sont également désignés par d'autres mots selon d'où ils viennent, ils sont divisés en trois familles : - Kalé[7] : aussi appellés Gitans, ils peuplent la péninsule Ibérique et l'Amérique latine. Terminologie[modifier | modifier le code] Le terme Rom[modifier | modifier le code] Bayaches Romanichel R.

Un maire PS relègue les élèves roms dans un gymnase Ce jeudi matin, la «classe» est sortie de «l'école» un peu avant 11h30. Treize enfants roms scolarisés depuis lundi dans une annexe de gymnase municipal de Ris-Orangis (Essonne) en bordure de la nationale 7, à quelques centaines de mètres du bidonville où ils vivent depuis l'été dernier. Le maire PS de la ville, Stéphane Raffalli, leur a refusé l'inscription dans les écoles de la ville au début de l'année scolaire, comme il en a pourtant l'obligation. «Classe ghetto» Une solution jugée «honteuse et scandaleuse» par les associations de soutiens aux familles roms, syndicats enseignants et élus Front de gauche qui manifestaient hier devant la préfecture de l’Essonne, dénonçant la mise en place d’une «classe ghetto» et réclamant au préfet d’imposer la scolarisation dans de vraies écoles de ces enfants. Parallèlement, le défenseur des droits, Dominique Baudis, s’est saisi de l’affaire. «C’est pratique car tout près du bidonville» Les syndicats enseignants en colère

QUI SONT-ILS ? Roms : la ligne ferme de Manuel Valls Interrogé par Le Parisien dans son édition du jeudi 14 mars, Manuel Valls maintient la politique de fermeté à l'égard des Roms. Sans annoncer de nouvelle mesure, le ministre de l'intérieur explique que, "plus que jamais, ces démantèlements sont nécessaires et se poursuivront". Pour lui, les Roms "ont vocation à rester en Roumanie ou à y retourner". Manuel Valls évalue à quatre cents le nombre de camps sauvages, dont trois cents en Ile-de-France. "Ces situations, dit-il, sont complexes, faites de vies marquées par la misère." Mais, prévient-il, "maintenir ces camps n'est pas acceptable, d'autant qu'ils sont souvent limitrophes de quartiers populaires, dont les habitants, déjà marqués par la crise, acceptent mal cette présence". "Nous procéderons avec humanité, affirme le ministre de l'intérieur, sans abandonner l'accompagnement social, l'objectif de scolarisation des enfants et, quand c'est possible, l'accès à un logement et au monde du travail."

Pierre Verluise: Être Rom en Hongrie Ce texte a précédemment été publié sur le site Dploweb.com DISCRIMINATIONS - Sur une population totale de moins de 10 millions de Hongrois, il y aurait entre 700.000 et 800.000 Roms en Hongrie, bien que seulement 250.000 se soient déclarés tels à l'avant-dernier recensement, en 2005 [1]. Les Roms représenteraient donc environ 8% de la population hongroise. Leur accroissement naturel étant plus élevé que celui des autres Hongrois, leur proportion devrait augmenter à l'avenir. Ce qui inquiète une partie des Hongrois, notamment dans les sphères gouvernementales. Citoyens européens au même titre que les autres Hongrois, les Roms de Hongrie sont pourtant l'objet de discriminations qui contribuent à générer des flux vers les autres pays membres de l'UE. Comment les Roms sont-ils discriminés en Hongrie? La marginalisation des Roms s'inscrit à la fois dans le temps long et le temps court. Dans l'Est de la Hongrie, certaines régions affichent un taux de chômage des Roms à 85%.

Gitans, manouches et tsiganes : la route du Rom : Les origines Préambule : question de vocabulaire Attention aux amalgames qui jettent l’opprobre sur toute une communauté ! Il ne faut pas confondre les gens du voyage, les tsiganes et les Roms. - Les gens du voyage : il s’agit d’un terme administratif, qui désigne les individus vivant en France de façon nomade. Dans la majeure partie des cas, il s’agit de Français vivant dans des caravanes ou des mobil-homes. - Les Tsiganes : Les gens du voyage en France se sont regroupés pour créer l’Union française des associations tsiganes. - Les Roms : En France, le terme "Roms" renvoie à des populations originaires d’Europe de l'Est : Roumanie, Bulgarie et Hongrie. Mais d’où viennent-ils ? La question a occupé l’esprit de bon nombre d’observateurs pendant des siècles. Linguistique Grâce à elle, on a trouvé au moins une partie de la solution à la fin du XVIIIe siècle. D’Inde à Byzance Des chroniques de la fin du Xe siècle mentionnent l’arrivée des Roms en Iran. Gitans, bohémiens, manouches...

Roms : le Secours Catholique dénonce une situation absurde dans l'Essonne Alors que la journée du 8 avril met à l’honneur les Roms, la délégation du Secours Catholique de l’Essonne s’indigne d’une nouvelle évacuation d’un campement à Ris-Orangis. Cette dernière remet, entre autres, en cause la scolarisation des enfants que l’association avait finalement obtenue en janvier après une lutte de longue haleine. © Xavier Schwebel/Secours Catholique En janvier dernier, Ionella, qui vivait avec sa famille sur le campement de la RN7, attendait avec impatience d’aller à l’école à Ris-Orangis. Le 3 avril dernier, le campement dit de la RN7 situé sur la commune de Ris-Orangis a été vidé de ses 250 occupants. Cette évacuation a été réalisée en application d’un arrêté municipal motivé par des risques importants de sécurité, selon la préfecture de l’Essonne. Catastrophe humanitaire Cette nouvelle évacuation porte à presque 1 200 le nombre de Roms expulsés de leur campement en Essonne depuis le 11 mars. © Matthieu Cotinat Le cordon de CRS empêchant l’accès à l’église.

Les Roms : une nation sans territoire ? (Première partie) Consacrer un article aux Roms nécessite au préalable une mise en garde contre deux écueils. Il serait tentant, d’une part, et encore plus dans le numéro d’une revue anarchiste consacré au fédéralisme, de présenter la ou les sociétés romanis comme des modèles de fonctionnement non étatique au sein desquels les individus jouiraient d’une totale liberté. C’est là une vision romantique aussi erronée que celle présentant les Roms comme des « voleurs de poules ». Pour éviter toute vision romantique comme toute « diabolisation » (et les secondes sont nettement plus nombreuses que les premières), et afin de définir clairement ce dont nous parlons, il est nécessaire avant toute chose de s’arrêter un instant sur la signification du terme « Rom », sur ce qui constitue l’identité collective de la « nation romani » avant de se pencher sur l’originalité de son organisation sociale et sur son histoire. Pourquoi le terme de « Rom » ? Quels ciments identitaires ? Deuxième partie : « L’emprise de l’État »

Un peuple sans patrie 1Traduit de l'anglais par Anne Sonolet 2Chaque époque – et la notre échappe pas – se considère comme la dernière à être bénie (et maudite) par la présence des Tziganes. Qu'ils soient bienveillants ou hostiles, romantiques ou cyniques, les commentateurs ont une opinion bien arrêtée : les « errants du monde » ont enfin été « domestiqués », leur mode de vie est finalement passé de mode, le « temps des Tzignes » appartient au passé. De telles affirmations, ainsi que beaucoup d'autres relatives aux Tziganes, reposent sur une connaissance purement fortuite des réalités de la vie tzigane. 3En vérité, les Tziganes dans toute l'Europe ont remarquablement réussi à préserver un mode de vie distinct, tout en s'adaptant à leurs changements de condition. 1 A l'intérieur du système féodal de division du travail, quelques Tziganes prospérèrent probablement (...) 2 Pendant de nombreuses années, les études tziganes ont été le fait de chercheurs amateurs qui, quoiqu (...)

mondialisation.ca « Plutôt que la diversité raciale, culturelle ou ethnique ne devienne un facteur limitateur des échanges humains et du développement, il faut repenser notre façon de voir les choses, discerner dans de telles diversités un potentiel d’enrichissement mutuel et prendre conscience du fait que les échanges entre les grandes traditions de spiritualité humaine représentent la meilleure chance pour l’esprit humain lui-même de durer. » Marie Robinson (haut commissaire des Nations unies aux Droits de l’homme) La question des minorités est devenue si sensible pour la paix et la stabilité dans le monde que l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, en 1992, la Déclaration sur les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques. Lors de la réunion de Bruxelles, la séance fut mouvementée. « La Commission européenne a attaqué sans ambages ni circonvolutions oratoires la politique menée par la France à l’égard des Roms. Un problème ancien

«Et si on cessait de voir les Roms comme des sous-hommes?» (Au village d'insertion de Montreuil, en 2010 – Fancelly/Sipa) Saimir Mile est Rom, d'origine albanaise ; il ne vit pas dans un campement sauvage. A l'image du demi-million de Roms résidant en France, puisque «seules» 15 000 personnes sont dans des camps illicites. Saimir enseigne la langue de son peuple, le romani, à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) à Paris, depuis 2007. (Saimir Mile-DR) Avec l'association qu'il a fondée en 2005, la voix des Rroms (avec deux R, la vraie orthographe en romani), il cherche à faire évoluer les mentalités à l'égard de son peuple : «En France, tout le monde part du présupposé que les Roms sont une population délinquante qui pose problème. Pas de discrimination positive Ce potentiel, Saimir a cherché à le mettre à profit dans diverses villes d'Ile-de-France. La catastrophe des villages d'insertion Du même auteur Avenir incertain

Tsiganes ou Tziganes Ensemble de peuples présents dans le monde entier, particulièrement en Europe (où ils sont environ 8 millions, dont environ 2 millions dans l'Union européenne). Ayant su, au fil des siècles, résister aux diverses politiques de négation développées à leur égard, les Tsiganes présentent plusieurs particularités. Immigrés séculaires, ils sont devenus émigrés de nulle part. Aujourd'hui, surprenant encore un entourage mieux disposé à leur reconnaître une identité, mais une identité plutôt figée dans un folklore passéiste, ils proclament et défendent leur existence et leur culture à travers des mouvements de fond, religieux (le pentecôtisme tsigane) et politiques (le développement des organisations tsiganes). De multiples dénominations Leur arrivée en différentes vagues, leurs migrations et leurs fixations ont créé parmi les Tsiganes une grande variété de groupes différenciés les uns des autres et, dans la langue de ces groupes, il n'existe aucun terme pour se désigner dans leur ensemble.

DÉCLARATION OBAMA L'expulsion des Roms par la France fait aussi tousser aux Etats-Unis, où l'administration Obama a emboîté le pas mercredi au Congrès, aux médias et à une ONG inquiète pour les droits des Roms. "A l'évidence, les droits des Roms sont importants pour nous, et nous invitons la France et d'autres pays à (les) respecter", a déclaré à la presse un responsable du département d'Etat, sous couvert de l'anonymat. La critique est sobre et peu détaillée, mais n'en est pas moins exceptionnelle de la part des Etats-Unis envers un allié aussi proche que la France. C'est la première fois que l'administration prend officiellement position dans ce dossier qui empoisonne les relations entre Européens. La source, très haut placée au sein de la diplomatie américaine, a ajouté ignorer si Washington avait contacté Paris à ce sujet. Plus explicite, une commission de parlementaires américains a qualifié les expulsions de "manoeuvres politiques inopportunes", et visé directement l'attitude du gouvernement français.

Intelligence collective: Les Introverties et extraverties sont complémentaire | Carnet de réflexion de fritz_c, catalyseur d'innovation Certaine lecture d’article vous donne envie d’écrire. L’article Le risque de l’idéologie du groupe d’internet actu est de cela. "On le doit à Susan Cain, auteure d’un ouvrage sur la question intitulé Quiet: The Power of Introverts in a World That Can’t Stop Talking (Silence : le pouvoir des introvertis dans un monde qui n’arrête pas de parler)." Cette mise en avant de la spécificité des introvertis est très intéressante. J’ai entendu parlé de management d’introverti/extraverti dans les projets la 1er fois lors de ma formation MS Innovation Technologique et Management de Projet. Ce regard m’est toujours utile dans mes missions. Je m’éloigne du propos de base… Je ne suis pas complètement objective car je suis créative ET extraverti selon la définition MBTI. Sans être toujours créatif, les introvertis n’en reste pas moins complémentaire dans une équipe projet. " Pendant une réunion de travail, tout le monde part dans tout les sens. Like this: J'aime chargement…

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