background preloader

Paris Tech Review : Three pilars of Innovation

Paris Tech Review : Three pilars of Innovation
ParisTech Review – Dans une postface récente à L’Innovation ordinaire, vous écrivez que la nouveauté, pour « prendre », ne doit pas être en surplomb par rapport aux pratiques sociales. Mais l’innovation ne consiste-t-elle pas précisément à se dégager de ces pratiques ? Norbert Alter – Sans doute, mais il me semble que derrière cette idée se cache un double malentendu. Cela nous amène au second malentendu. Pourtant, les dynamiques d’innovation sont souvent externalisées : on organise des séminaires de créativité à l’extérieur, on crée des start-up, ou encore on fait appel à des consultants. Or nous avons beaucoup de mal à accepter cette déformation, et à reconnaître qu’elle a de la valeur. Dans la façon dont les managers de proximité rendent compte de leur travail, il y a une formule qui revient fréquemment et sur laquelle on ne s’arrête pas suffisamment. « Je suis là, disent-ils, pour donner du sens. » Est-ce à dire que le sens fait défaut, voire qu’il y a des décisions insensées ?

France Brevets Premier fonds d'investissement et de valorisation des brevets en Europe, créé en mars 2011, le fonds France Brevets est doté de 100 millions d'euros, à parité entre la Caisse des Dépôts et l'Etat dans le cadre du Programme d'Investissement d'Avenir. France Brevets a pour mission d’aider la recherche privée et publique à mieux valoriser ses portefeuilles de brevets, dans une dimension internationale. France Brevets intervient de façon sélective en prenant en compte l’intérêt stratégique des brevets et les attentes des acteurs français de l’innovation, tant dans la valorisation financière de leurs brevetsque dans la protection du développement de leurs innovations. Les domaines d’intervention prioritaires de France Brevets sont le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication au sens large, l’Aéronautique et l’Espace, les Energies Nouvelles, la Chimie, les Matériaux, les Sciences du Vivant et l’Environnement.

Des startup de l'action publique pour développer l'économie de demain Pour favoriser l'apparition d'innovations scientifiques ou technologiques, les politiques devraient faire confiances à de petites agences. C'est ce qu'auraient fait la Finlande et Israël. Si comme on l’entend souvent les politiques souhaitent orienter la croissance vers "l’économie innovante", ils doivent en déléguer la responsabilité à de petites structures plutôt qu’à d’importantes agences centralisées. C’est en tout cas la thèse de deux chercheurs américains de l’université de Georgia et du Georgia Institute of Technology. S’ils ne remettent pas en cause l’idée que les agences pilotes puissent aider à générer de la croissance (c’est grâce à elles que les pays d’Asie du Sud Est ont rattrapé leur retard dans l’aciérie ou l’industrie automobile, par exemple), ils estiment en revanche qu’elles ne sont pas adaptées au développement d’un écosystème basé sur l’innovation technologique. Des agences moins dotées et moins prestigieuses Se comporter comme des start-up de l’action publique

SATT Sud Est Le Pôle SCS est le premier Pôle de compétitivité à avoir signé le 20 mars 2013 un accord de partenariat avec la SATT Sud Est (Société d'Accélération du Transfert de Technologies Sud-Est), interlocuteur privilégié et véritable accélérateur en transfert et commercialisation de technologies innovantes. Olivier FRENEAUX, Président, Directeur Général SATT Sud Est ; Laurent LONDEIX, Président Pôle SCS (G-D) signant la convention de partenariat lors d’un point presse organisé au siège de la SATT - crédit: © 2013 Florent MARTIN pour SATT Sud Est Dans le cadre de cette collaboration et en ligne avec les Smart Specialisation Areas du Pôle SCS, les membres du Pôle SCS pourront découvrir lors des prochaines réunions des SSA (le 28 Mai pour le SSA "Sans Contact", le 6 Juin pour le SSA « Réseaux, M2M & Services Mobiles » et le 4 Juillet pour le SSA « Sécurité & Identités Numériques ») l'activité de valorisation et de transfert de technologies de la recherche publique vers l'industrie. Corporate Profile

Quand l’idée folle se mue en réussite Encourager le tourisme médical, produire des vêtements durables ou soulager les employés stressés: l’association Genilem a aidé des dizaines de start-up à trouver leur place sur le marché. Témoignages. C’est un ouf de soulagement pour Genilem, qui vient de décrocher un important contrat de la Confédération pour accompagner les entreprises en démarrage. Un nouveau mandat qui dégage quelque peu l’horizon de cet organisme lémanique de soutien aux start-up, dont le business plan est, paradoxalement, fragile: l’association est aujourd’hui financée à 65% par des entreprises et à 35% par les cantons de Vaud et de Genève, pour un chiffre d’affaires de 1,7 million de francs. L’obtention de ce nouveau mandat fédéral donne l’occasion de revenir sur les fondamentaux de Genilem, à savoir le soutien à des idées parfois farfelues, mais qui sont indispensables au renouveau de l’économie suisse (lire les témoignages ci-dessous). TimeForYou: conciergerie d’entrepriseJulie Besson, diplômée en droit

Les SATT (sociétés d’accélération du transfert de technologies) Dynamiser la maturation économique des projets de recherche les plus prometteurs, mettre fin au morcellement des structures de valorisation, améliorer significativement l’efficacité du transfert de technologies, créer plus de valeur économique : tels sont les objectifs de la création de Sociétés d’accélération du transfert de technologie (SATT). Structures à vocation locale, elles permettront d’améliorer la professionnalisation de la valorisation de la recherche et de renforcer les compétences des sites universitaires. Développer et favoriser la croissance de la France passe par la valorisation de la recherche. Pour ce faire, l’Etat a mis en place un programme dédié dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir. Les SATT interviennent comme prestataires de services en matière de valorisation de la recherche pour leurs actionnaires et d’autres clients potentiels. Elles disposent également de moyens financiers pour soutenir des projets en phase de maturation.

RBS lance un réseau social pour les PME : © c’est pas mon idée RBS n’est pas la première banque à ouvrir une plate-forme communautaire ciblant les PME (voir, par exemple, le « Réseau » du Crédit Agricole). Cependant, en choisissant de combiner dans « BizCrowd » une approche de type « réseau social » avec une mini-place de marché, l’institution britannique présente une solution plus originale qu’on ne pourrait l’imaginer au premier abord. Le service proposé reste extrêmement simple. Toute PME installée au Royaume-Uni peut s’inscrire et exposer son offre dans une fiche de profil. Ces présentations sont intégrées dans des « boards » thématiques correspondant aux activités de l’entreprise (antiquités, services informatiques…). Quelques petits plus renforcent l’efficacité potentielle du dispositif. Page d'accueil de BizCrowd Dans le registre purement « social », les concepteurs de la plate-forme affirment que les PME référencées seront essentiellement « filtrées » par la communauté des participants (sans toutefois exclure des contrôles plus formels).

Propriété industrielle : France Brevets, un fonds de 100 millions d'euros pour les PME Complémentaires aux structures de valorisation de la recherche publique de type Inserm Transfert ou Inria, ainsi qu'aux futures sociétés d'accélération de transfert de technologie (SATT), France Brevets vient d'être lancé officiellement ce jeudi 9 juin 2011. Ce fonds d'investissement dont le capital de 100 millions d'euros est détenu par l'Etat et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), s'inscrit dans les investissements d'avenir. Son objectif ? Mandat, licence ou cession de titre Le mode opérationnel pourra aller du simple mandat de valorisation donné par l'industriel à France Brevets, avec versement d'une commission en cas de succès, jusqu'à la cession de la propriété du brevet.

Sur le mode « projet » Beaucoup d’entre-nous travaillent en “mode projet”. Pourtant, même si nous avons appris de nombreuses choses pendant notre scolarité, rares sont ceux qui, parmi ma génération, peuvent dire qu’ils ont appris à travailler en mode projet avant d’y être plongé jusqu’au coup une fois dans la vie active. Pour nous aider, nous avons tous bénéficié (subi diront certains) des formations sur le travail en mode projet, sur la gestion et la conduite de projets, et chacun a pu mesurer la distance qu’il y a entre la théorie et la (les) pratique(s). Je tente ici de formaliser un avis un peu plus consistant sur la question en essayant d’aller un peu plus loin que les remarques que j’ai pu faire ici ou là. On peut dire que nous sommes entrés dans l’aire du projet quand ceux-ci ont été à ce point importants qu’il a fallu essayer de commencer à les gérer. Si travailler en mode projet signifiait échapper au top-down, cela ne voulait pas dire pour autant embrasser le bottom-up.

Related: