background preloader

Bandura

Bandura
Idées maîtresses Bandura se situe dans la continuité des approches behavioristes et néo behavioristes et apporte une nouvelle conception et de nouveaux concepts qui semblent avoir été influencés par le cognitivisme (il utilise des notions comme la mémoire représentationnelle) et gestaltistes (il utilise la notion d’insight) Apprentissage social. Bandura se détache des vues mécanistes du conditionnement : il parle plutôt d’apprentissage par les conséquences des actions (il rejoint en cela Skinner). Il met en évidence le rôle, qu’il juge primordial, des fonctions cognitives et de la motivation ainsi que le concept de sentiment d’auto efficacité Apprentissage par l’observation (modelage) Renforcement et punition vicariants. Analyse de document Tous les extraits, sauf indication contraire, sont issus d'une seule source. Inné et acquis ► Pour Bandura, il y a inter influence entre l’expérience et les facteurs biologiques innés Apprentissage par les conséquences des actions La motivation Related:  LA MOTIVATION

La motivation Question vaste et récurrente, à nouveau ! Que faire face à des élèves qui arrivent à l’école avec des appréhensions et des a priori très négatifs : « Que fait-on ici ? A quoi ça sert ? C’est nul… » Voici le mélange de deux recettes très détaillées picorées sur le Web, que j’ai arrangées à ma sauce… Entretenir la motivation de l’enseignant Perçue par les élèves dès l’entrée en classe, elle doit se transformer en actes cohérents. La démotivation peut naître d’un écart devenu insupportable et perçu comme irréductible entre ce que l’on croit et ce que l’on fait. Entretenir la motivation des élèves Il importe donc que l’enseignant évalue d’abord les chances d’impact de son intervention pédagogique en considérant l’ensemble des facteurs qui peuvent contribuer à motiver ou démotiver les élèves. Pour finir, je vous renvoie à un des compte-rendus du débat national autour de l’éducation : Question : Comment motiver et faire travailler efficacement les élèves ?

Peut-on susciter le désir d'apprendre ? Tous les enfants ne sont pas « spontanément curieux » : certains montrent peu d’appétence pour apprendre. Il existe cependant des voies pour mobiliser l’ensemble des élèves. La question de la motivation et l’usage même de ce terme dans le discours pédagogique sont relativement récents. Évidemment, pour saisir la portée de ces exemples, il convient de les réinscrire dans la démarche de Rousseau : utiliser tous les artifices possibles pour stimuler les aptitudes naturelles de l’enfant ; faire en sorte qu’il apprenne lui-même librement grâce à une situation délibérément contrainte… Mais, en réalité, Rousseau et ceux qui se réfèrent à lui restent très isolés. L’enfant, « spontanément curieux » ? Janusz Korczak, dès le début du 20e siècle, ébauchera la première « déclaration des droits de l’enfant ». Voilà donc qu’à l’opposé de l’enfant docile, assujetti aux injonctions de l’adulte, apparaît « l’enfant dont il faut respecter inconditionnellement les désirs ». Mobiliser plutôt que motiver

Les 101 théories de la motivation Pour Bandura (2003), « l’efficacité personnelle perçue concerne la croyance de l’individu en sa capacité d’organiser et d’exécuter la ligne de conduite requise pour produire des résultats souhaités » (p. 12). Il apporte également de nombreuses précisions sur ce concept notamment au travers de la distinction avec d’autres notions apparentées (expectation, estime de soi par exemple). « L’efficacité personnelle perçue concerne les évaluations par l’individu de ses aptitudes personnelles (…). » (p 24) cependant elle « n’est pas une mesure des aptitudes d’une personne mais une croyance relative à ce qu’elle peut faire dans diverses situations, quelles que soient ses aptitudes (p. 64) (…). Le sentiment d’efficacité personnelle n’est donc pas une sorte de méta-capacité générale contrastant avec la spécificité des différentes aptitudes. Comment se forge le sentiment d’efficacité personnelle ? La troisième source du sentiment d’efficacité personnelle est la persuasion verbale.

Pourquoi nous formons-nous ? On peut suivre une formation professionnelle pour de multiples raisons, très différentes : viser une promotion, se cultiver, bénéficier de contacts sociaux, acquérir une meilleure image de soi, s'évader de conflits familiaux, etc. Autant dans le monde de la formation continue que dans le système scolaire, l'évocation de la notion de motivation suscite des attitudes variées. Si le praticien l'exploite pour expliquer certains comportements des apprenants, il peut également la rejeter parce qu'opaque, simpliste ou, finalement, inutile. Il peut en nier l'existence, ou au contraire, tirer du constat de sa toute-puissance une forme de résignation pédagogique. Il peut s'acharner à créer de la motivation, ou inversement, abdiquer devant sa propre incapacité à influencer ce mystérieux moteur de l'engagement éducatif. Bref, suivant l'interlocuteur, la question de la motivation peut alternativement susciter résistance, passion, curiosité ou indifférence... Sur le plan scientifique, d'après R.

Y arriver malgré tout Le sentiment d'efficacité personnelle, concept défini par Albert Bandura, désigne la confiance qu'a un individu en sa capacité à mener à bien une activité. Ce sentiment lui permet alors de s'engager plus aisément dans l'action et de persévérer malgré les difficultés. Y a-t-il une disposition psychologique apte à faciliter de bonnes performances sportives, à améliorer les résultats scolaires, à permettre aux phobiques de guérir de leurs troubles, à inciter des patients à respecter les prescriptions de leur médecin, à améliorer la compétence organisationnelle des managers, etc ? Le parcours des innovateurs Un sentiment optimiste d'efficacité personnelle constitue une attitude adaptative. Ceci peut notamment se constater dans le domaine artistique et littéraire. Il ne faudrait cependant pas conclure de ces exemples que le sentiment d'efficacité est un trait de personnalité inné utilisable en toute circonstance. Les secrets des bons entraîneurs sportifs Les bons entraîneurs, selon A.

Auto-efficacité : le sentiment d'efficacité personnelle (Bandura, 1977, 1997, 2003 Article mis à jour le 19 mars 2011 La théorie de l’auto-efficacité de Bandura (1977, 1997, 2003) entre dans le cadre théorique plus large de la théorie sociale cognitive (Bandura, 1986), dénommée ci-après TSC. La TSC stipule que « le fonctionnement humain est le produit d’une interaction dynamique et permanente entre des cognitions, des comportements et des circonstances environnementales. En 1986, il expose ainsi son modèle de « causalité triadique réciproque » : le comportement (C) et les facteurs personnels internes (P) sous forme d’événements cognitifs, émotionnels et biologiques (E) interagissent ensemble de façon réciproque et s’influencent mutuellement ; le comportement (C) et l’environnement (E) interagissent ensemble de façon réciproque et s’influencent mutuellement ; les facteurs personnels internes sous forme d’événements cognitifs, émotionnels et biologiques (E) et l’environnement (E) interagissent ensemble de façon réciproque et s’influencent mutuellement. L’agentivité

Comment enseigner le découragement en 5 minutes Je suis tombé sur une vidéo très intéressante qui tourne pas mal sur les réseaux sociaux ces derniers jours. On y voit Charisse Nixon, prof de psychologie à la Penn State Behrend (Pennsylvanie), proposer un exercice très simple à ses étudiants. Chacun d’eux reçoit une feuille sur laquelle figurent trois mots et doit trouver une anagramme pour chaque mot. Dès qu’ils ont trouvé la première anagramme, les élèves doivent lever la main. La suite, je vous laisse la découvrir ici (la vidéo n'est pas très longue). Tout l’intérêt de cette petite expérience réside dans le fait que le troisième mot est le même pour tout le monde. « Repensez à ce qui c’est passé en vous, quand vous avez vu ceux à droite lever la main car ils avaient résolu l’exercice. - Je me suis senti stupide. - J’avais envie de partir. - Je me sentais encore plus confuse. - Frustrée… - J’ai perdu confiance en moi. - … Vous venez de faire l'expérience de l’impuissance apprise, conclut C.

Le gout du risque favoriserait l’apprentissage Des chercheuses ont fait une découverte étonnante : le penchant pour la prise de risque chez les adolescents ferait en sorte qu’ils apprennent différemment des adultes. Shutterstock / oneinchpunch Cet article est une adaptation libre du texte « How Teens’ Penchant For Risk-Taking May Help Them Learn Faster » publié dans le blogue MindShift du média californien KQED. Qu’est-ce qui caractérise le cerveau des adolescents? L’analyse du cerveau des adolescents montre que ceux-ci ont un penchant pour les récompenses immédiates et les sensations fortes. C’est le striatum, une structure particulière du cerveau, qui serait responsable de ce goût pour la récompense immédiate. Les recherches montrent que le striatum des adolescents est très actif. Quel est le lien avec l’apprentissage? Selon les propos de Daphna Shohamy, une spécialiste des neurosciences cognitives de l’Université Columbia, le striatum n’est pas seulement impliqué dans la recherche de récompense immédiate. Retombées de la recherche

L'individuel et le social dans la théorie sociocognitive de Bandura (Carré, 2003 La réciprocité causale « triadique » Traditionnellement, le comportement humain est expliqué à travers un système de causalité binaire, unidirectionnel. Les conduites sont généralement vues comme étant sous l’emprise de forces de la situation (par exemple avec le behaviorisme) ou pilotées par des dispositions internes inconscientes (comme en psychanalyse ou dans certaines conceptions sociologiques). Dans la TSC, le fonctionnement psychologique est analysé à travers une causalité réciproque triple, à travers un modèle dit « triadique ». Trois séries de facteurs entrent en interaction deux à deux. Les facteurs internes à la personne (P) concernent les évènements vécus aux plans cognitif, affectif, biologique et leurs perceptions par le sujet ; en particulier les perceptions personnelles d’efficacité (ou de compétence), les buts cognitifs, le type d’analyse et les réactions affectives vis-à-vis de soi-même. La relation PC “ personne-comportement ” (1) (2) [...]

La décision de la personne adulte à entrer en formation dans le secteur social Notes « L’insécurité réelle et ressentie liée au chômage, aux situations de précarité, aux difficultés de maîtrise de l’avenir pour les salariés et pour les entreprises dans une économie mondialisée, appelle des réponses nouvelles. La mobilité sur le marché du travail est une nouvelle donne et doit être reconnue comme une perspective souhaitable à condition d’être inscrite dans un cadre collectif construit et suffisamment stimulant et protecteur, produisant des garanties pour les individus, notamment par la mutualisation ». Introduction du rapport du Conseil Économique et social « La sécurisation des parcours professionnels » présenté par Mme E. Centre d’analyse stratégique et Dares, Les métiers en 2015. Si la Validation des acquis de l’expérience peut apporter quelques pistes, il semble essentiel de favoriser des types d’interventions dans le cadre de formations pour professions réglementées mixant périodes d’autoformation ou périodes de formation à distance, stages, et cours.

Albert Bandura Albert Bandura (né le 4 décembre 1925) est un psychologue canadien connu pour sa théorie de l'apprentissage social et son concept d'auto-efficacité. Docteur en psychologie, il a enseigné à l'Université Stanford à partir de 1953. Après avoir été initialement influencé par le courant béhavioriste, il s'en est radicalement détourné, en soulignant l'importance des facteurs cognitifs et sociaux dans ses recherches. Il place l’individu au cœur d’une triade d’interactions entre les facteurs cognitifs, comportementaux et contextuels. Albert Bandura a d'abord été influencé par l'œuvre de Robert Sears sur les antécédents familiaux liés au comportement social et à l'apprentissage identificatoire. L'auto-efficacité Albert Bandura a mis en place la notion d’auto-efficacité personnelle comme base de la motivation, de la persévérance et d’une grande partie des accomplissements humains. L'apprentissage vicariant Publications 1959, avec R. Littérature secondaire 1989, R.

La place du concept de motivation en formation pour adulte Bien que le terme de motivation soit d’un usage récent (Mucchielli, 1981 ; Feertchak, 1996), il a donné lieu à plusieurs dizaines de formulations théoriques majoritairement anglo-saxonnes (Fenouillet, 2008, 2009). Cette extraordinaire diversité s’explique en partie par sa capacité à expliquer d’innombrables activités humaines parfois spécifiques à un contexte donné, ce qui démultiplie d’autant les modélisations possibles. De nombreuses théories motivationnelles sont directement issues du monde du travail comme la théorie de l’équité (Adams, 1963), la théorie valeur-instrumentalité-expectation (Vroom, 1964) ou encore la théorie motivationnelle des rôles (Miner, 1993), pour ne citer que quelques exemples parmi bien d’autres. D’autres théories sont principalement issues du monde scolaire ou universitaire. Cette spécificité liée au contexte d’application se retrouve-t-elle dans la formation pour adulte ? Une des réponses possibles est peut-être justement cette question d’épaisseur.

Rencontre avec Albert Bandura : l’homme et le scientifique 1L’objet de cet article est de présenter l’homme et l’œuvrequi se trouvent au cœur de ce numéro spécial de L’Orientation scolaire et professionnelle. Pour certains, ce sera l’occasion de faire connaissance avec Albert Bandura, tant avec l’homme qu’avec le scientifique ; pour d’autres, ce sera l’occasion de renouer, avec ce professeur distingué (âgé aujourd’hui de 82 ans), les fils d’une relation interrompue, mise de côté, ou simplement oubliée. Dans tous les cas, faire ou refaire connaissance avec l’un des esprits les plus éminents dans les sciences humaines d’aujourd’hui ne peut être qu’un moment de découverte et de réflexion sur la place que nous occupons dans un monde toujours plus complexe et sur les moyens dont nous pouvons nous doter pour construire un meilleur avenir tant pour nous que pour nos enfants. Si, après avoir lu ce texte, le lecteur éprouve le désir de mieux connaître la pensée et les travaux d’Albert Bandura, le but que nous nous sommes fixé aura été atteint.

La motivation au changement Réaliser des changements dans sa vie n’est pas nécessairement confortable. Que ce soit un changement géographique, d’emploi, de style de vie, la motivation est un élément primordial pour amorcer une transition. Le besoin de changer des aspects de son existence s’exprime, chez certaines personnes de manière subtile, floue, parfois intuitivement. Tandis que pour d’autres, cette envie est plus évidente et se caractérise par un état émotionnel particulièrement clair, intense, comme des crises d’angoisse, un burn-out, une dépression, une grande tristesse, etc. … D’une manière générale, cela arrive rarement du jour au lendemain. Avoir envie de changer est une chose mais cela ne suffit pas toujours. Lever la résistance à apporter des changements, c’est cela l’art du coach. Pour connaître les activités et services proposés, visitez mon site web: www.pnlcoachingdevie.com Donnez votre apréciation pour cet article... Autres...

Related: