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En hommage à Aaron Swartz

En hommage à Aaron Swartz
Une vague d’émotion sans précédente s’est emparée du Web (que j’ai l’habitude de lire) après la récente tragique disparition d’Aaron Swartz à l’âge de 26 ans. Il faut dire qu’il en avait fait des choses en une pourtant si courte période ! Nous avons décidé de lui rendre hommage en traduisant collectivement l’un des articles de son blog où il évoque son parcours et ses nombreux projets. Cet article a été initialement écrit en 2007. Comment dégoter un boulot comme le mien How to Get a Job Like Mine Aaron Swartz - 18 août 2008 - Blog personnel(Traduction : ga3lig, clementd, Amic, tth, bld, KoS, Havok Novak, a_r_n_a_u_d_b, jpcw + anonymous) L’écrivain américain Kurt Vonnegut avait l’habitude de toujours nommer ses interventions « Comment obtenir un travail comme le mien » pour parler ensuite de ce que bon lui semblait. Comment ai-je réussi à dégotter ce job ? En revanche, quand j’ai débuté, j’étais un très jeune gamin coincé dans une petite ville au milieu de la campagne. Étape 1 : apprendre Related:  leçons de vie

Aaron Swartz: howtoget Talk, as prepared, for the Tathva 2007 computer conference at NIT Calicut. (Additional notes.) Translations: 日本語 The American writer Kurt Vonnegut used to always title his talks "How to Get a Job Like Mine" and then proceed to talk about whatever he felt like. I'm in a bit of the opposite situation. I was told I could talk about whatever I felt like and I decided that, instead of pontificating for a while about the future of the Internet or the power of mass collaboration, the most interesting thing I could talk about was probably "How to Get a Job Like Mine". So how did I get a job like mine? But, on the other hand, when I started I was a very young kid stuck in a small town in the middle of the country. Step 1: Learn The first thing I did, which presumably all of you have already got covered, was to learn about computers, the Internet, and Internet culture. Step 2: Try The first site I built was called get.info. The second site I built was called my.info. Step 3: Gab Step 4: Build

Paula Davis-Laack: Dix choses que les gens heureux font différemment des autres Open Source Ecology ou la communauté Amish 2.0 Ca y est, le mouvement est définitivement lancé. Pas un jour sans que l’expression « Open Source » (ou plus simplement « Open ») se décline en ceci ou en cela. Avec plus ou moins de bonheur du reste, car à l’échelle de tout ce qui est et sera possible de faire nous n’en sommes souvent qu’au stade de la genèse (ou en version 0.1 si vous préférez), car le logiciel libre a ses spécificités qui n’en font pas nécessairement un modèle transposable ailleurs. Mais le simple fait que des initiatives pullulent un peu partout est déjà signicatif en soi. Il faut dire que si j’avais 20 ans aujourd’hui et que je prenais le temps d’observer la société qu’on me propose, j’aurais bigrement envie moi aussi d’explorer toutes ces tentatives d’alternatives à une déprimante réalité. Dans la famille Open Source je demande donc aujourd’hui la carte écologie, avec un site Web découvert hier soir grâce à la fée Sérendipité. Le projet s’appelle Open Source Ecology. Loaded: 0% Progress: 0%

What Happens in _The Dark Knight_ Spoilers, obviously. As we’ve discussed, in Batman Begins 1960s-style full employment and antipoverty programs lead to skyrocketing crime while in The Dark Knight Rises 1980s-style tough-on-crime policies and neoliberal economics lead to a revolt of the economic underclass. The films are mirror images, one about the failure of liberal policies; the other about the failure of conservative policies. In this sense, The Dark Knight is truly the final film in this nihilistic trilogy, documenting the hopelessness of anything outside that usual left-right struggle. From the start, the city is torn about how to handle the Batman, who has inspired a wave of second-rate imitators. Dent is doing his own part to lock up the criminals, working inside the system. Dent decides the only way to win is to go big — really big. Just as Dent is frustrated with the justice system, the Joker is frustrated with the criminals. Batman eventually tries to track down the Joker by threatening the gangster Maroni.

What is the single most unfair advantage a person can have Le rêve de Staline ou le cauchemar de Stallman - Framablog Une petite mise à jour de la pensée de Stallman avec cette interview donnée par un confrère américain ? On y retrouve certaines constantes pour lesquelles il se bat depuis près de trente ans (« la conscience du logiciel libre a été presque entièrement cachée sous le tapis par l’open source »). Mais il donne également son avis, souvent lapidaire, sur des sujets d’actualité comme l’essor de la téléphonie mobile, qualifiée de « rêve de Staline » (où même l’OS Android ne trouve pas grâce à ses yeux). En toute logique, il ne possède pas de téléphone portable. « Les décisions que vous prenez dépendent de vos valeurs. Et la plupart des gens sont conduits à penser uniquement au prix et à la performance des logiciels, et non au fait de savoir s’ils respectent votre liberté. Et vous ? PS : Pour ceux qui désireraient mieux connaître le personnage nous rappelons l’existence de notre framabook sur Richard Stallman. Cell phones are ‘Stalin’s dream,’ says free software movement founder

If I get hit by a truck... ...please read this web page digital signature for this page There's an old joke among programmers about who will maintain the code when its author gets hit by a truck. I designate Sean B. I ask that the contents of all my hard drives be made publicly available from aaronsw.com. web.resource.org Sean (or someone he designates) should become the new curator/webmaster. Source Code Copyright for my GPLed source code should revert to the Free Software Foundation. Websites Please keep the websites operational where possible, with content written by me kept untouched where appropriate. Grave I'd like to rest someplace that won't kill me. For other stuff, email Sean. If something does happen to me, please update the footer of this page with a link. Oh, and BTW, I'll miss you all. [based on ESR's page]

9 citations sur la créativité à lire absolument ! Une intuition, c’est la créativité qui essaye de vous dire quelque chose.FRANK CAPRA Écoutez votre intuition. Souvent nous avons des idées, des choses qui nous traversent l’esprit et nous inspirent sur le moment. Mais nous ne prenons pas la peine de les retenir, et au final elles s’effacent de notre tête aussi vite qu’elles nous sont venues. Que de belles pensées gâchées par négligence ! Pour ne rien perdre de vos idées, je vous conseille de toujours garder un petit calepin sur vous pour les noter. Ou, si vous possédez un smartphone, d’utiliser le génial logiciel Evernote dont personnellement je ne peux plus me passer ! La créativité – comme la vie humaine elle-même – naît dans le noir. Une étincelle a besoin d’obscurité pour briller d’autant plus. On s’imprègne en fait des choses qu’on voit, qui nous inspirent et préparent le terrain à l’idée finale. Ces choses finissent par s’accumuler, s’organiser et former en définitive une certaine cohérence. Elle m’inspire aussi deux histoires.

Surveillons-nous les uns les autres Je suis retombé sur un clip assez terrifiant du Los Angeles Police Departement, à la faveur de son récent sous-titrage en français. Il intéressera certainement les ethnologues du prochain millénaire. Cette vidéo invite les citoyens à « signaler des comportements suspects ou des activités liées au terrorisme » dans le cadre de la campagne iWatch du LAPD. Sans donner plus de détails sur ce qui permettrait de reconnaître de tels comportements ou activités. Cela m’a fait repenser au film La Vie des autres qui se déroule en ex-RDA. Il se dégage la très désagréable impression que l’important n’est pas tant de surveiller quelque chose ou quelqu’un que de surveiller tout court, en état d’alerte permanente ! Et de fait, nous n’en sommes plus très loin lorsque l’on prend la peine de se pencher dans le détail sur certains passages des lois Hadopi, LCEN ou LOPPSI 2. Loaded: 0% Progress: 0% —> La vidéo au format webm Et n’oubliez pas : « laissez les experts décider »…

Matin Magique - Laird Hamilton La réponse de Laird m’a fascinée. Bon, il faut dire que si une personne chevauche des vagues meurtrières depuis plusieurs décennies et leur survit (avez-vous vu la photo de gauche?!), j’ai tendance à être fascinée par à peu près tout ce qu’elle dit. ;-) Mais vous conviendrez avec moi qu'il y a quelque chose de magistral dans sa philosophie. Évidemment, on pourrait avancer qu’il est inutilement imprudent… surtout qu’il a une femme et trois enfants. Ou l’est-ce vraiment? Ce que j’apprends, à travers des personnes comme Laird Hamilton, et en naviguant bien sûr sur les eaux de ma propre vie (heureusement, beaucoup moins tumultueuses…), est que la prudence peut être l’attitude la plus imprudente, en réalité.

À quoi ça sert de s'activer sur Internet ? Doctorow répond à Morozov Cory Doctorow est souvent traduit sur ce blog car c’est l’une des rares personnalités qui pense l’Internet et agit en conséquence pour qu’il conserve ses promesses initiales d’ouverture et de partage. Il a rédigé un long mais passionnant article dans The Guardian qui prend appui sur un lecture (très) critique du récent mais déjà fort commenté livre The Net Delusion: The Dark Side of Internet Freedom de Evgeny Morozov. Chercheur biélorusse à l’université de Georgetown et chroniqueur dans plusieurs journaux, Morozov remet radicalement en question, dans son ouvrage, le pouvoir libérateur d’Internet. On peut le voir exposer son point de vue dans cette courte conférence au format TED : Comment Internet aide les dictatures, qui constitue un excellent préambule à ce qui va suivre. On comprendra dès lors aisément que le « net-activiste » Cory Doctorow ait pris sa plume pour répondre dans le détail à l’argumentaire de Morozov. Internet n’est certainement pas synonyme de libération.

Le jour où j'ai cessé de dire "Dépêche-toi" Chaque minute compte dans nos vies modernes et effrénées. On a constamment l'impression qu'on doit cocher quelque chose de notre to do list (choses à faire), qu'on doit vérifier un écran ou un autre ou se presser pour se rendre à notre prochaine destination. Et peu importe comment on divise notre temps et notre attention, peu importe combien de tâches on tente d'accomplir simultanément, on finit toujours par avoir l'impression qu'il n'y a pas assez d'heures dans une journée pour arriver à tout faire. Ainsi allait ma vie pendant deux années totalement frénétiques. Mes pensées et mes actions étaient régies par des notifications électroniques, des sonneries et des agendas surchargés. Même si mon sergent intérieur s'était donné comme objectif de toujours être à l'heure, je n'y arrivais simplement pas. C'est que, voyez-vous, la vie m'a fait cadeau, il y a déjà six ans, d'une adorable enfant du type je-prends-mon-temps-rien-ne-presse-regarde-maman-les-jolies-fleurs-tu-veux-les-sentir?

Tout ça pour ça ? Création Libre dans un Internet Libre de Roberto Di Cosmo « Le moment est venu de siffler la fin de la recréation: ne vous laissez plus culpabiliser par le discours ambiant qui veut vous faire porter des habits de pirates, alors que vous êtes le public sans qui les artistes ne seraient rien; lisez ce qui suit, téléchargez le Manifesto, emparez-vous de ses idées, partagez-les avec vos amis, vos députés, vos artistes préférés; parlez-en avec vos associations, vos employés, vos employeurs; demandez que la Licence Globale soit rémise à l’ordre du jour, et que l’industrie culturelle arrête une fois pour toutes de s’attaquer à nos libertés de citoyens de l’ère numérique. » Cette pugnace introduction est signée Roberto Di Cosmo qui vient de mettre en ligne un document d’une cinquantaine de pages au titre prometteur : Manifesto pour une Création Artistique Libre dans un Internet Libre. Pour rappel Roberto Di Cosmo est chercheur informaticien, membre de l’AFUL et auteur de plusieurs ourages dont Le hold-up planétaire ré-édité chez InLibroVeritas.

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