Thionville : un nouveau lieu pour la culture unique en France d'ici 2014 Le maire de Thionville et le Préfet de Lorraine ont posé la première pierre du futur équipement culturel "Le 3ème lieu". Photo : Ville de Thionville Ce mardi la place André Malraux de Thionville a commencé son lifting. Imaginé par le sociologue Ray Oldenburg et conçu par l’architecte Dominique Coulon, le site a pour objectif d’offrir un 3eme lieu de vie à la population. Le « Troisième Lieu » sera un lieu multiculturel, il intègrera une médiathèque multimédia, des studios de création musicale et artistique, un café, un nouvel office du tourisme, une salle d’exposition et une salle de concert. Au cœur du centre ville, la place André Malraux est également au cœur d’un espace culturel. Selon Dominique Coulon l’architecte du projet, le maitre mot du bâtiment est la fluidité de l’espace, un bâtiment fait de courbes dans lequel il n’y aura pas d’obstacles, pas d’angles, tout sera fait pour que le déplacement se face comme une sorte de jeu.
Fêter le patrimoine, mais laisser disparaître le domaine public Ce week-end, nous célébrons donc les Journées européennes du patrimoine, et vous serez des milliers et des milliers à aller visiter des monuments et des lieux de culture en France. Il faudrait sans doute s’en réjouir, mais je n’y arrive pas. Vraiment pas… Car voyez vous, ces journées sont celles du Patrimoine, mais pas celles du domaine public. Les deux choses sont liées, mais elles demeurent profondément séparées en France. Dans la plus grande indifférence… Le domaine public est une notion liée à la propriété intellectuelle. Source : Sketchtlex. Il y a eu une Journée du domaine public, cette année, organisée le 26 janvier dernier par les associations Wikimedia France et Creative Commons France, à l’image du Public Domain Day, que le réseau européen Communia a mis en place le 1er janvier de chaque année pour célébrer l’entrée dans le domaine public de nouvelles oeuvres. Quelques mois plus tard, voici donc ces Journées du patrimoine qui reviennent. Et non, surprise !
Refuser la privatisation du domaine public par la BnF Depuis le début de la semaine, et l'annonce d'un double accord signé par la BnF avec deux acteurs de la numérisation, ActuaLitté a fait état des risques et dangers liés à ce projet. Il s'agit bien de privatiser des milliers d'oeuvres du domaine public, qui seront commercialisées par la suite, à travers de BnF Partenariats, sa filiale marchande. ActuaLitté publie ce jour une tribune signée de plusieurs organisations, révoltées par le projet, l'assentiment reçu du ministère de la Culture et le silence des autorités. Nous publions leur communiqué dans son intégralité. BigPilou, (CC BY-NC-ND 2.0) L'association COMMUNIA, l'Open Knowledge Foundation France, La Quadrature du Net, Framasoft et SavoirsCom1 publient ce jour un communiqué dénonçant la signature par la BNF, le Commissariat aux investissements d'avenir et le ministère de la Culture et de la communication d'accords qui privatisent l'accès numérique à une part importante de notre patrimoine culturel. Pour approfondir
aber molkinette on Calaméo sciences et technique pol doc 2013 (EN COURS) BIBLIOTHEQUE CARRE D’ART POLE ADULTES Politique documentaire 2012-2013 DOMAINE SCIENCES ET TECHNIQUES 1 Microsoft Word Albums, News, French From aber molkinette Pages: 45 Views: 5 Downloads: 0 Internet et bibliothèque Comprendre les évolutions de l’internet et son utilité pour l’activité de bibliothécaire Les grandes évolutions d’internet. Pages: 2 Views: 2 Numérique et bibliothèque Bibliothèque et médiation numérique Lionel DUJOL Formation CNFPT / Jeudis des bibliothèques 25 octobre 2012 Cf Powerpoint Lionel Dujol ci-dessous, notes... Pages: 8 Views: 9 formation "médiation numérique"-9 Stratégies alternatives : ressources libres et gratuites, production de contenus, médiation flickr.... Microsoft Powerpoint Pages: 55 Pub. on Dec. 20th 2012 formation "médiation numérique"-10 1. Pages: 78 Views: 14 formation" médiation numérique"-4 Adobe PDF document Pages: 64 Views: 4 formation "médiation numérique"-6 1. Pages: 89 formation "médiation numérique"-7 1. Next
La dictature de la valeur ajoutée et l'économie du livre numérique Alors que l'édition semblait découvrir l'expression « modèle économique », durant le Salon du livre 2011, où il était impossible de suivre la moindre conférence sans l'entendre prononcée à plusieurs reprises, les temps s'apaisent, et l'expression entre dans les moeurs. Encore maladroitement employée, toutefois, certains confondant toujours l'économie du papier, avec celle du numérique. Mais au moins accepte-t-on de faire de l'argent dans un secteur culturel… Il semble que pour 2012, l'un des impératifs suprêmes, dans la création littéraire, consistait à trouver une valeur ajoutée. C'est que, rares furent au cours de l'année les oeuvres conçues comme enrichies, sources de minéraux et de fer et naturellement gazeuses. JulianBleecker, CC BY-NC-ND 2.0 Ils furent nombreux, les titres numériques, durant l'année 2012, à se présenter comme "enrichis". Dans les rayons numériques de notre bibliothèque Et surtout, revenons à cette dictatoriale "valeur ajoutée". 5. 3. 2. 1.
Encore quelques mots sur les accords BnF Une discussion avec Nicolas Gary d’Actualitté m’a donné à réfléchir un peu plus sur ce qui me gênait dans la volonté des établissements publics français de monétiser leur production. Avec un peu plus de temps pour réfléchir à la question, il me semble que ces accords mêlent plusieurs points problématiques qui méritent d'être distingués. La mauvaise spécialisation C'est sans doute l'élément essentiel à mes yeux, et l'objet de mon premier billet sur le sujet. Tant que les institutions françaises ne prendront pas conscience que l'essentiel de la valeur ajoutée dans la numérisation réside dans la mise en relation (entre contenus et lecteurs et entre contenus), on n'avancera pas. L'absence de coordination des politiques publiques On le sait et le répète, l'État français refuse assez obstinément de se doter des instruments d'évaluation des politiques publiques. Un problème d'incitations La question de la gratuité et l'exclusion du public Envie et défiance
Bibliographies thématiques : 11 façons de les diffuser sur le web Book tree at Downtown Books & News – Bamalibrarylady sur Flickr – CC BY-NC-SA Avec les collègues du Buboblog, il nous arrive souvent de poster des billets qui mettent en avant une sélection de documents sur un thème donné (lié à l’actualité… ou pas). Du coup, on se pose en ce moment la question de la meilleure façon de les mettre en ligne… directement dans le billet de blog : en format rédigé (voir ce billet sur le nucléaire) ou sous forme de simple liste organisée (cf. sur les Roms) avantage : liberté du rédacteur d’adapter sa bibliographie au sujetinconvénients : les bibliographies sont dispersées sur l’ensemble du blog, et pas diffusables en version imprimée (il faudra refaire le travail). Une bibliographie trop longue peut « plomber » un billet. sur le site web de la bibliothèque : sous forme de liste, voire de vitrine virtuelle comme à la Bibliothèque La Pérouse avantages: la présentation est claire et va à l’essentiel. avantage : la bibliographie est dynamique! sur Libguides? Alors?
L'iBookstore se met à jour et proscrit la distorsion de concurrence Toujours rebelle face aux conclusions du Department of Justice outre-Atlantique, la marque à la pomme a accepté avec beaucoup plus de facilités l'accord à l'amiable proposé par la Commission européenne. Celle-ci avait mené l'enquête, et entretenait de vilains soupçons sur une distorsion de concurrence, via une clause particulière des contrats passés entre le revendeur et les éditeurs... Clause désormais rayée du document, jusqu'au 18 décembre 2017 minimum. Copie du mail envoyé aux éditeurs européens (source) Dans la boîte mail des éditeurs présents sur l'iBookstore, un message d'iTunes S.a.r.l. les informe de la levée de la clause dite de la « Nation la plus Favorisée » (Most Favored Nation) qui empêchait aux éditeurs de vendre leurs ebooks dans d'autres boutiques à des prix moindres que sur iTunes. La solution proposée se résume simplement à la suspension de cette clause de Nation la plus favorisée, jusqu'au 18 décembre 2017 au minimum. Pour approfondir
Internet : l’impossible archivage La lecture de la semaine est un post de blog sur le site de la New York Review of books (@nybooks), on le doit à James Gleick (Wikipédia, @JamesGleick) et il s’intitule : “les bibliothécaires de la twittosphère”. “Dans les années 1850, les compagnies de télégraphe anglaises et américaines eurent l’idée, vite abandonnée, qu’elles pourraient (et devraient) archiver chaque message qui passait par leurs câbles. Des millions de télégrammes à l’abri du feu dans des coffres forts. Imaginez l’apport historique ! Image : La marche de l’intellect (1829) par William Heath (1795-1840) du British Museum, est l’un des premiers dessins qui montre les inventions technologiques comme marque du progrès. Cela vous rappelle quelque chose ?” Il s’agit là d’un océan de l’éphémère. Appelez ça comme vous voulez, le corpus de Twitter forme aujourd’hui un morceau de ce qui émane des esprits américains, et son enregistrement entre parfaitement dans les missions de la Bibliothèque du Congrès. Xavier de la Porte
Yindo, l'expérience de streaming néerlandaise, fait son bilan Entre les mois de mai et août 2012 a été lancée une expérimentation néerlandaise, Yindo, qui vient de livrer ses premiers résultats. Le modèle de cet ebookstore est simple : une facturation mensuelle fixe et la possibilité de lire tout ce que l'on peut, durant le mois. Ce sont 40 éditeurs néerlandais qui se sont lancés dans l'expérimentation, avec un sentiment terrible de déception, pour les créateurs. En tout, 94 abonnements ont été activés durant l'été, mais seuls 61 d'entre eux ont été utilisés activement. Bob Duuren, à l'initiative de ce projet, déplore que le manque d'intérêt actuel pour les livres numériques, sous la forme d'un contrat d'abonnement, soit responsable de ces mauvais résultats. La suite de cette phase pilote n'a pas encore été définie. Mais Duuren ne désespère pas : selon lui, ce modèle est intéressant, en ce qu'il propose un canal de revenus complémentaires pour les éditeurs, mais sûrement pas un outil de monétisation unique. Pour approfondir