L’Europe en faveur d’un Internet libre pour les riches et d’un Internet bridé pour les pauvres
Cette beauté, c'est Neelie... Et Neelie, elle est commissaire européenne chargée de la Société numérique. Je ne sais pas si vous la connaissez, mais Neelie sait faire le show. En avril 2012, elle avait défendu avec conviction sa position anti-verrou numérique (DRM) en montrant aux spécialistes du web et de la politique lors d'une conférence, une paire de menottes que lui avait envoyées l'ami Richard Stallman. Elle déclarait alors au sujet du DPI : "Nous devons à tout prix éviter que de telles technologies finissent entre les mains de dictateurs !" (source) On aurait pu alors penser que la dame avait une position pro-neutralité mais si j'en crois cet article de 2011, sa stratégie qui consiste à souffler le chaud et le froid, tout en adoptant la position des opérateurs (ou au mieux une position attentiste), n'a pas fait illusion longtemps. Neelie a dû croiser la route de lobbyistes depuis bien longtemps déjà... Nous vous y trompez pas, cela existe déjà chez nos amis anglais avec PlusNet.
Le Medef exige de pouvoir licencier sans motif
Quel est le fond de l’offensive du Medef pour la dernière réunion du sommet social des 10 et 11 janvier ? Imposer les pactes de compétitivité de Sarkozy (appliquer l’article 40 de la loi Warsmann du 22 mars 2012) et pouvoir licencier sans motif. Retour du CNE, du CPE étendu et généralisé : C’est le but du Medef depuis une décennie maintenant : il avait poussé au « CNE » « contrat nouvelle embauche » dans l’été 2005. Puis Villepin avait cru lui plaire avec le « contrat premier embauche » en 2006. Le but de ces deux tentatives, qui avaient alors échoué, était le même : ouvrir la brèche au licenciement sans motif. Le CNE voulait créer une prétendue période d’essai de DEUX ANS où l’employeur pouvait interrompre à tout moment le contrat sans avoir à se justifier. Cela va contre les conventions de l’OIT qui exige que les périodes dites d’essai ne dépassent pas SIX MOIS. La « rupture conventionnelle » : viré sans motif avec votre consentement formel Le CDI est déjà trop facile à rompre
Neelie Kroes n'est pas contre un forfait internet limité, différencié, segmenté
Hier, la fameuse commissaire européenne Neelie Kroes a surpris bien des internautes dans sa tribune publiée sur Libération. Il faut dire que la Néerlandaise, connue pour ses activités dans le numérique et la concurrence en Europe, n'a pas hésité à affirmer qu'un accès à internet « différencié » n'était pas un problème. « Éventuellement pour un prix moins élevé » « Selon moi, l’intérêt public ne s’oppose cependant pas à ce que les consommateurs s’abonnent à des offres internet limitées, plus différenciées, éventuellement pour un prix moins élevé. » Cette phrase est lourde de sens, dès lors qu'elle signifie que Neelie Kroes, et donc l'institution qu'elle représente, n'est pas opposée à ce qu'un FAI puisse par exemple bloquer totalement des protocoles et vendre les forfaits comme tels. En France, le total illimité est la norme En France, Numericable, du fait de la concurrence des FAI exploitant l'ADSL, ne peut logiquement pas imposer de telles limites, cela entrainerait sa mort immédiate.
Malek Boutih demande à "reprendre le contrôle sur Internet"
Ce mercredi matin avait lieu l'audition de Pierre Lescure par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée Nationale, qui a permis de confirmer une fronde parlementaire contre l'idée d'amendes du CSA pour remplacer l'Hadopi. De façon remarquable et remarquée, aucun des députés membres de la commission, laquelle aura le dernier mot sur le texte présenté en séance plénière, n'a soutenu l'idée qui devrait être réformée par le Gouvernement. Mais une voix s'est faite remarquer plus que les autres par sa dissonance, et elle n'est pas venue des bancs de l'opposition, mais bien du Parti Socialiste. Le député Malek Boutih, qui a entamé son premier mandat il y a tout juste un an, s'est en effet présenté comme un défenseur virulent de l'idée d'une stricte régulation d'Internet par l'Etat. Selon Malek Boutih, il faut reprendre le contrôle d'Internet en France parce que "contrôler les tuyaux c'est contrôler les contenus".
Neutralité du Net : le bâton de Pellerin
La table ronde qui s’est tenue hier matin au ministère de l’Economie a bénéficié d’un petit miracle : le caprice de Free, qui a décidé unilatéralement le jeudi 3 janvier de bloquer les publicités de Google chez tous ses abonnés Internet (ou du moins tous ceux équipés de la dernière Freebox). Sans cette actualité brûlante et polémique, le raout sur un sujet aussi peu riant que la «neutralité du Net» n’aurait sans doute pas eu un tel succès : 150 personnes, facile. Pour rappel , le blocage des pubs par Free durant quelques jours cachait une mesure de rétorsion contre Google, qui utilise gratuitement l’infrastructure des fournisseurs d’accès (les «tuyaux» d’Internet) pour acheminer vers les internautes ses contenus très gourmands en bande passante, comme les innombrables vidéos HD disponibles sur YouTube. «Actuellement, c’est la loi de la jungle , résume le député PS Christian Paul. Ce n’est pas demain la veille que le principe de neutralité sera inscrit dans la loi française.
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Mes anti-vœux
Ce billet a été lu 86 191 fois. Je ne ferai pas de petit film. Je ne vais pas me la jouer. J’ai pensé à vous. Lire la suite » Maintenant il pleut aussi des mails et des sms envoyés à la chaîne par des machines sans âme. Une semaine après la fin du monde, Hollande fait des vœux. Alors comme ça, le président va nous parler pour nous édifier. Lire la suite » Il m’avait promis l’amnistie des syndicalistes et des associatifs.
[ZDNet] La Slovénie légifère sur la neutralité de l'Internet
Les Pays-Bas l'ont adoptée en 2012, la Belgique en discute, la France renâcle... Preuve que les avancées ne viennent pas toujours des grands Etats de l'UE, la Slovénie vient d'adopter une loi sur la neutralité du net. La Slovénie a promulgué hier une loi adoptée le 20 décembre dernier sur la neutralité de l'Internet, relevait le jour même le blog Radio Bruxelles Libera. Ce petit pays (2 millions d'habitants) est ainsi l'un des premiers Etats de l'Union européenne à légiférer sur la question. [...] Voilà qui ne devrait pas plaire à l'association européenne des FAI (ETNO), juge Innocenzo Genna.
Lamentable de lire ça. Comment peut-on dire des conneries à ce niveau international. Décidément l'Europe n'apporte pas que du bon. à l'en croire ce ne serait pas contre l'intérêt publique ? Faudra qu'on m'explique, prenez par exemple la télévision. Dans chaque pays vous n'avez qu'une redevance pour accéder aux chaines locales, éventuellement contrôlées par l'état selon où vous vous trouvez. Avec un peu d'argent en plus vous vous offrez des bouquets de chaines par satellites. Un peu plus d'argent encore via le FAI vous avez des chaines de télévisions par bouquet gratuit ou payant. Les plus riches peuvent donc s'offrir Canal + et les bouquets de Canalsat plus des bouquets de chaines propre au FAI ; bref si l'on appliquait à l'internet le même principe, alors vous seriez obligés de payer pour avoir accès à tout l'internet, contrairement à aujourd'hui. Tout l'internet serait morcelé en parcelle où il faut payer pour traverser les frontières. dégouté de voir qu'au plus haut on est si con. by crystalea_lowen_soissanth Jan 26