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L’incroyable erreur des experts du FMI

L’incroyable erreur des experts du FMI

Erreur du FMI : suites Deux points de vue complémentaires sur l’erreur du FMI concernant l’impact des coupes budgétaires sur l’activité. Tout d’abord Paul Krugman, qui estime que d’autres institutions ont fait pire, puis Fabian Lindner, qui rapporte au contraire une étude de… 2003 du FMI lui-même montrant que l’institution sous-estimait systématiquement l’ampleur de l’effet récessif des coupes budgétaires. Pour Krugman (en français ici), parmi les centaines d’articles présentés ces jours-ci lors du grand meeting de l’Association Economique Américaine, Celui qui a reçu le plus d’attention est certainement celui écrit par Olivier Blanchard et Daniel Leigh du Fonds Monétaire International. (…)La conclusion de cet article c’est que l’austérité n’a pas simplement un effet récessif sur des économies déjà affaiblies, mais que l’effet est bien plus fort que ce qui était envisagé auparavant. Le virage prématuré vers l’austérité s’est avéré être une terrible erreur. Comme le note Linder :

L’erreur du FMI XEnvoyer cet article par e-mail Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Fermer Mea culpa L’organisation a gravement sous-estimé l’impact de la rigueur budgétaire sur la croissance Voilà une erreur qui ne devrait pas contribuer à redorer le blason du FMI. Une question de coefficient Le sujet ressemble de prime abord à une problématique pour spécialistes en mal de controverse. L’air de rien, la révision opérée par les experts de l’organisation internationale est d’une portée considérable : si le nouveau chiffrage du FMI est exact cela signifie, à coups de milliards d’euros, que les politiques de rigueur menées en Europe du sud notamment n’ont aucun chance d’aboutir au résultat escompté, celui de diminuer les déficits et donc de sortir ces pays de l’ornière, sauf au prix d’efforts complètement hors de portée. Division sur le multiplicateur D’où vient l’erreur du FMI ? Il est toujours salutaire qu’une organisation s’engage dans ce type de correction plutôt que de persévérer dans l’erreur.

Les études économiques du FMI, utilisées par les partisans du traité européen de stabilité, étaient bidon Michael Ash, professeur d’économie à l’Université Amherst du Massachusetts a dénoncé hier les erreurs d’une étude officielle qui a servi de base aux décisions du Fonds Monétaire International (FMI). « Cette étude, rappelle-t-il, a été abondamment citée pour appuyer l’idée que la dette publique était la question du jour » Or, révèle-t-il, « leurs auteurs ont commis de graves erreurs ». Deux économistes du FMI entre 2001 et 2003, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff avaient publié en 2010 l’étude contestée, qui concluait que, quand la dette publique dépasse 90 % du PIB, elle entraine une récession de -0,1%. Cette étude a été utilisée par les gouvernements américain et européens pour justifier la réduction des dépenses publiques et sociales, en arguant que l’austérité devait relancer la croissance. Le commissaire européen Olli Rhen s’en est servi pour justifier les plans de la Troïka et le traité sur la stabilité (TSCG) imposant l’austérité permanente.

Quand le FMI avoue s'être trompé sur les effets de l'austérité Pourquoi le FMI a sous-estimé le facteur négatif de l'austérité Entretien avec Dany Lang, économiste membre du collectif des "économistes atterrés"Vous faites partie des économistes qui tirent la sonnette d'alarme depuis des années au sujet des politiques d'austérité imposées par le FMI : que pensez-vous de cette explication de Blanchard sur l'erreur du multiplicateur fiscal, totalement sous-évalué par le FMI en cas de consolidation budgétaire ? Dany Lang : L'erreur sur les estimations des effets de l'austérité, le facteur de 0,5 au lieu d'un facteur de 0,9 à 1,7 est confirmée par le rapport de Blanchard du 3 janvier. Pourtant, rien ne change dans les orientations ? D.L : C'est très bien que le chef économiste du FMI fasse des études économétriques sérieuses, appliquées, mais ensuite, je ne vois pas de traduction concrète dans les politiques qui sont pilotées par la troïka, politiques avec lesquelles le FMI est totalement impliqué.

Le FMI se trompe (encore) sur l'austérité Deux économistes du FMI affirment que l’institution s’est trompé dans sa méthodologie pour calculer l’impact de l’austérité. L’occasion pour eux d’appliquer la même méthodologie erronée pour à nouveau de mauvais conseils ! Par Baptiste Créteur. Deux économistes du FMI, Olivier Blanchard et Daniel Leigh, l’affirment : le FMI s’est trompé sur l’austérité, qui serait encore plus destructrice de croissance et d’emploi que prévu. Que les politiques d’austérité soient mauvaises pour la croissance et l’emploi, c’est désormais admis par la plupart des économistes. Mais qu’elles le soient encore plus qu’on ne le pensait, c’est ce qu’ont découvert deux d’entre eux, et pas les moindres : Olivier Blanchard, un Français chef économiste au FMI, et Daniel Leigh, économiste dans la même institution. La plupart des économistes admettent la nocivité des politiques d’austérité. La dépense publique et les hausses d’impôts n’affectent pas les mêmes individus. Lire aussi :

Bulletin du FMI : L’inflation va sans doute rester stable,d’après les conclusions d’une étude du FMI Des passants devant des immeubles presque vides à Sesena près de Madrid (Espagne). En Espagne, les prix des logements ont reculé de 30 % environ depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2007 (photo : Andrea Comas/Reuters/Newscom) Damaino Sandri et John Simon Département des études du FMI 9 avril 2013 L’inflation a à peine bougé durant la Grande Récession, alors que le chômage a progresséL’indépendance des banques centrales a réduit le risque que les mesures de stimulation de l’économie fassent flamber les prixLes anticipations inflationnistes sont ancrées, mais les prix des actifs restent vulnérables à une hausse Contrairement à ce qui s’est passé durant les récessions précédentes, l’inflation n’a pas fortement reculé durant la Grande récession, et a peu de chances de flamber alors que la reprise se renforce, d’après une nouvelle étude du FMI.

Les politiques d'austérité tiennent-elles à une erreur sur Excel? L’un des articles économiques les plus cités ces dernières années par les partisans de l’austérité est-il fondé sur une erreur de calcul sur Excel? La polémique fait rage sur dans les médias économiques américains depuis vingt-quatre heures et cible les travaux de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, deux économistes d'Harvard auteurs ces dernières années d'un essai remarqué sur la crise financière (Cette fois, c'est différent. Huit siècles de folie financière) et qui ont occupé de hautes responsabilités au sein du FMI. En cause, un article qu'ils ont publié en 2010, «Growth in a Time of Debt», qui, à partir de statistiques de la période 1946-2009, faisait état d’une croissance bien plus basse dans les pays dont la dette publique dépasse 90% du PIB —pour situer, c'est le niveau qu'a dépassé la France fin 2012. 2 points de croissance en moins Conclusion de Herndon, Ash et Pollin: «Les résultats de Reinhart et Rogoff ont servi de rempart soutenant les politiques d’austérité. publicité

Le « traqueur de croissance » du FMI : déprimant pour la France | Rue89 Eco Le « growth tracker » (FMI) C’est un des tableaux qui figure dans les « Perspectives de l’économie mondiale » [PDF] que vient de publier le FMI. Le « Growth Tracker » : le « traqueur de croissance ». Chaque mois, Matheson regarde, dans les enquêtes de confiance, si la croissance dans chaque pays est estimée comme étant : positive ou négative ; plus ou moins importante que la tendance estimée ; en hausse ou en baisse. Sur la base de ces critères, une couleur est attribuée à chaque pays ou région (à l’intérieur des régions, les pays sont pondérés par leur taille). Le tableau ci dessus récapitule ce travail depuis la crise financière de 2008. les Etats-Unis ont vu dès 2009 le bout du tunnel de la crise de 2008 ; la Chine ou l’Australie ne l’ont pas ressentie du tout ; la plupart des pays européens (Italie, Espagne, France, Grèce Portugal...) restent « dans le rouge ».

Une erreur dans une étude sur l’austérité dégomme les idées reçues REUTERS/Yorgos Karahalis La nouvelle a de quoi redonner le sourire aux Indignés. Après l'erreur de calcul du Fonds monétaire international (FMI) sur les multiplicateurs budgétaires révélée en janvier, une nouvelle polémique de nature économétrique ébranle à nouveau la crédibilité d'une institution prestigieuse. L'article incriminé s'intitule "Croissance en période de dette" ("Growth in a Time of Debt" .pdf), il a été publié en 2010 par deux économistes réputés de Harvard et anciens cadres du FMI, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, et, s'appuyant sur des données collectées entre 1946 et 2009, il démontre que la croissance s'est révélée sensiblement inférieure dans les pays dont la dette publique dépassait 90 % du PIB. Or une équipe d'économistes est récemment parvenue à répliquer cette étude, et il s'avère que leurs conclusions diffèrent largement de celles de Reinhart et Rogoff. Des résultats fortement divergents 90 %, un seuil quasi psychologique Anna Villechenon et Maxime Vaudano

Une erreur dans une étude sur l'austérité dégomme les idées reçues -- Enfant de la Société La nouvelle a de quoi redonner le sourire aux Indignés. Après l'erreur de calcul du Fonds monétaire international (FMI) sur les multiplicateurs budgétaires révélée en janvier, une nouvelle polémique de nature économétrique ébranle à nouveau la crédibilité d'une institution prestigieuse. L'article incriminé s'intitule "Croissance en période de dette" ("Growth in a Time of Debt" .pdf), il a été publié en 2010 par deux économistes réputés de Harvard et ancien cadres du FMI, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, et, s'appuyant sur des données collectées entre 1946 et 2009, il démontre que la croissance s'est révélée sensiblement inférieure dans les pays dont la dette publique dépassait 90 % du PIB. Or une équipe d'économistes est récemment parvenue à répliquer cette étude, et il s'avère que leurs conclusions diffèrent largement de celles de Reinhart et Rogoff. Des résultats fortement divergents 90 %, un seuil quasi psychologique

Les études économiques du FMI, utilisées par les partisans du traité européen de stabilité, étaient bidon Michael Ash, professeur d’économie à l’Université Amherst du Massachusetts a dénoncé hier les erreurs d’une étude officielle qui a servi de base aux décisions du Fonds Monétaire International (FMI). « Cette étude, rappelle-t-il, a été abondamment citée pour appuyer l’idée que la dette publique était la question du jour » Or, révèle-t-il, « leurs auteurs ont commis de graves erreurs ». Deux économistes du FMI entre 2001 et 2003, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff avaient publié en 2010 l’étude contestée, qui concluait que, quand la dette publique dépasse 90 % du PIB, elle entraine une récession de -0,1%. Cette étude a été utilisée par les gouvernements américain et européens pour justifier la réduction des dépenses publiques et sociales, en arguant que l’austérité devait relancer la croissance. Or trois universitaires américains, dont Michael Ash, publient cette semaine le résultat de leur enquête sur cette « étude ».

Anticapitalisme - Les erreurs de calcul du FMI Une petite énigme pour commencerLinda a trente et un ans. Elle est célibataire, s’exprime avec facilité, est très brillante. Elle a étudié la philosophie à l’université. Durant ses études, elle a milité contre diverses formes de discrimination et pour la justice sociale. Elle a également pris part à plusieurs manifestations contre le nucléaire.Laquelle des deux propositions suivantes est la plus probable ?a) Linda est caissière dans une banque.b) Linda est caissière dans une banque et milite activement dans le mouvement féministe.La théorie économique classique pose comme acteurs des Homo œconomicus rationnels et calculateurs cherchant à maximiser leurs préférences : nous.Ce dernier mot lâché, on sait avec certitude que cette idée est peu plausible, sinon comme simplification et idéalisation théorique ! Qu’en déduire ?

Le Fmi le confirme : l'austérité était une erreur de calcul Source : L'Humanité C'est un rapport étonnant, un mea culpa chiffré et analysé, que deux éminents économistes du FMI ont publié. Il dit clairement que l'austérité est une erreur. Ils justifient globalement d'avoir plongé 26 pays dans une mortelle crise austéritaire par une erreur de modèle mathématique. Pardon pour les morts, c'était une erreur de calcul "Forecast Error of ? Une erreur qui ne sert pas de leçon Si reconnaître l'erreur, ou plutôt ouvrir les yeux et se confronter à la réalité, reste une avancée pour le FMI, l'institution ne tire pas les leçons de son erreur. « Ce que nous voulons simplement rappeler, c'est que les décisions humaines engageant l'avenir sur le plan personnel, politique ou économique ne peuvent être inspirées par une stricte prévision mathématique, puisque la base d'une telle prévision n'existe pas » disait un certain Keynes en 1936. oulala.info

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