Résumé : le travail n'est un ... Bernard Friot sur le salaire universel à CSOJ « Le seul intérêt d’un dirigeant, c’est son réseau de relation dans les salons privés, leur valeur ajouté s’arrête strictement là, et ils sont beaucoup trop payés pour une compétence restaurant/golf (je caricature un peu). » (Dubitatif) Friot est contagieux, je vois, et c’est logique de la part d’un gourou. Mais, personnellement, je préfère le portrait du patron que Jaurès publiait dans la "Dépêche de Toulouse" du 28 mai 1890, sous le titre "DIRIGER" : « Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. « A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. « Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. « Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. « Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité, en prenant sur soi les dangers. « Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue. Beaucoup ?
Manifeste : Pour un statut politique du producteur | Article | Réseau Salariat Il est possible de rompre avec la logique du capital, qui décide seul de tout ce qui a trait à l’emploi et à la production, mais aussi avec la logique qui enferme le salarié dans son exploitation (qui se double souvent de son aliénation) et qui ne peut, au mieux, que revendiquer la reconnaissance de sa souffrance. Rompre avec cette logique nécessite de lui opposer l’expression positive de notre qualité de producteur [1] , c’est-à-dire affirmer le fait que nous sommes les créateurs exclusifs de la valeur économique . L’expression de ce potentiel impose de donner à ce qui le fonde, la qualification à la personne , toute la force du politique. C’est pourquoi nous proposons la création d’un droit universel à qualification, comme droit politique constitutionnel, appelé à devenir partie intégrante de la citoyenneté au même titre que le droit de suffrage. 1. En quoi ces institutions, salaire et cotisation sociale, sont‑elles porteuses d’une subversion du capitalisme? 2. 3. 4.
Appel : Tout le PIB pour la cotisation ! | Article | Réseau Salariat La cotisation : un dangereux problème pour le capital, une solution efficace pour le salariat La cotisation sociale est l’ennemie n°1 du patronat. Il le dit clairement dans les Echos du 19 juin 2012 : « Avant tout, réduire la taxation du travail pour stimuler rapidement la compétitivité des industries, enfermées dans un cycle infernal préjudiciable à l'emploi. La hausse des coûts du travail, de plus en plus taxé, ne permet pas aux entreprises de disposer de la marge financière essentielle à la montée en gamme de leurs produits, ni de maintenir leurs parts de marché grâce à des prix compétitifs. Après le « choc pétrolier » qui a lancé dans les années 1970 la grande contre offensive du capital, le « choc démographique » qui légitime depuis vingt ans son attaque contre les retraites, voici le « choc de compétitivité » qui fonde sa remise en cause décisive de la cotisation sociale. La cotisation sociale marginalise le profit et le marché du travail
Hors-Série - Des entretiens filmés avec de la vraie critique dedans Ça fait déjà un moment que je cite Bernard Friot partout où je peux. Pour l’avoir entendu ici et là (essentiellement dans des conférences ou débats filmés, disponibles sur Internet) parler du salaire à vie pour tous dès 18 ans, insister pour que nous nous percevions TOUS comme des producteurs d’une valeur qui doit être reconnue par un salaire inconditionnel, j’étais emballée et je reprenais certaines de ses phrases comme des fétiches – « Il y a des institutions qui génèrent les capacités qu’elles postulent », « Il faut interdire la propriété lucrative et n’accepter que la propriété d’usage ». Je parlais sa langue, faisais circuler sa pensée… Mais je ne l’avais encore jamais lu ! Il était temps d’y remédier, et de lui consacrer un Dans le texte. C’est le moment de l’entretien, et bien sûr je sais devoir faire passerelle : entre cette pensée, que je comprends parfaitement désormais, et le public, dont je ne sais pas où il en est, il faut s’assurer que le courant passe. Référence :